Le CAO 700 a été
conçu pour répondre au programme A20 de 1937 visant
à équiper l'Armée de l'Air d'un multimoteurs
de bombardement lourd emmené par 5 hommes.
Le CAO 700 reprend
le fuselage du Loire-Nieuport LN10, hydravion biplace, sur lequel
est greffé une nouvelle aile. Il est motorisé par
4 Gnôme-Rhône GR 14 N-49, ceux équipant les
LéO 451. La soute à bombe est calée sur la
gauche pour permettre la traversée de l'avion via un couloir.
D'autres soutes dans les ailes permettaient d'emporter des bombes
de 250 Kg supplémentaires. L'armement était constitué
de 3 Mitrailleuses MAC de 7.5 et du traditionnel canon HS 404
de 20mm, imposé par les services techniques.
L'avancée
Allemande empécha l'assemblage final du CAO 700, et les
différentes parties de l'appareil sont convoyées
vers Istres où diiférents essais au sol sont menés.
Son premier vol n'eut
jamais lieu : l'équipage était en place, prêt
à effectuer ce vol initial, lorsque l'annonce de l'Armistice
mis fin à sa très brève carriére...
Plusieurs dérivés
avaient été imaginé :
- CAO 700M de reconnaissance
- CAO 710 de Bombardement
lourd : Surface alaire agrandie et moteurs plus puissants :
GR 14 R 4/5 de 1320Cv et hélices de plus grands diamètres.
- CAO720 de transport
: capable d'emmener 15 passagers dans une cabine pressurisé.
Sa construction était avancée à 60% lorsque
l'Armistice est signée.