Site in English

Personnel non Navigant

 

Sont recensés ci-dessous, des Officiers Généraux ou des membres d'Etats-Major de l'Armée de l'Air : ils ont toute leur place dans ce site. Souvent critiqués, ils ont malgré tout affronté les évênements avec des moyens dérisoires, Certains ont dû parfois combattre pour défendre les Etats-Major devant l'avance Allemande : ainsi le Général AUGEREAU a perdu la vie en défendant l'Etat-Major du Général GIRAULT.
Nombre d'entre eux ont rejoint la Résistance ou le Général DE-GAULLE à Londres. Bien sûr, d'autres ont choisi une voie moins glorieuse...

Cette liste, encore bien incomplète, devrait s'étoffer au fil du temps... Le détail du nombre d'hommes par arme est accessible dans la page "Accueil Pilotes"

Sources :
- Service Historique de la Défense - Histoire Orale
- Site "Les Escadrilles Françaises" de Albin Denis

Nom
Grades successifs
Poste
Observations
Etat-Civil
Photo
ARCHAIMBAULT Henri - Louis
- Sous-lieutenant 1925
- Lieutenant 1927
- Capitaine 1932
- Commandant 1939
- Llieutenant-colonel 1945
- Colonel 1946
- Général de Brigade Aérienne 1951
- Général de Dvision Aérienne 1954
Affecté au 3e bureau de l'État-Major de 1a 1ere Armée Aérienne en août 1939.
Entré à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en 1923. Il rejoint l'école à Avord et est affecté au 21e régiment d'aviation en 1926 puis au 34e RA en 1931. Il est nommé Commandant du Service des transmissions en 1932. De 1934 à 1938, il est affecté dans diverses escadres et sera reçu à l'École supérieure de guerre en 1938. Il est affecté au 3e bureau de l'État-Major de 1'Armée de l'Air en août 1939.
Il prend le commandement du GC III/3 à Fez puis du II/5 à Casablanca. En 1941, il est appelé au secrétariat d'État à l'Aviation civile en 1941. Il devient Directeur du Service des sports aériens en 1944 puis chef d'état-major de la 3e Région Aérienne en 1945. Il suit les cours du CESA en 1947, puis devient Officier adjoint
au commandant et commandant la 2e région aérienne de 1950 à 1951. Nommé chef du Service du matériel de l'Armée de l'Air en 1951, il est Commandant de l'Air en Extrême-Orient en 1954 avant de quitter l'armée
d'active en 1956.
Né le 12 septembre 1905 à Cosne (58 - Nièvre).
Décédé le 13 Février 2001 à Paris (75)
ARIBAUD Joseph - Jean
- Lieutenant-Colonel
Commandant du Groupement n°10 de la 1ere Division Aérienne (GB I/38 - GB II/38)
Né le 11 Octobre 1889
ARMENGAUD Paul - François - Général d'Armée Aérienne Commandant de la 2eme Région Aérienne (06/11/39 au 24/06/40) Né le 28 Septembre 1879 à Comigne (11 - Aude)
Décédé le 27 Juillet 1970 à Paris (75)
ASTRUC Marcel - Marie
- Sous-lieutenant 1916
- Lieutenant 1917
- Capitaine TT 1918
- Capitaine TD 1923
- Chef de bataillon 1929
- Lieutenant-colonel 1934
- Colonel 1937
- Général de Brigade Aérienne 1941
Affecté au début de la guerre, à l'Inspection de l'aviation de renseignement et enfin à l'état-major de la 4e région aérienne. Il sera nommé deuxième sous-chef d'Etat-Major de l'armée de l'Air en 1940
En 1914, Marcel ASTRUC s'engage et rejoint le 11e régiment d'infanterie. Il passe dans l'aviation et est breveté observateur en 1916 : il est affecté à l'escadrille C 39. Il est Breveté pilote en 1918 et affecté à l'escadre de chasse n° 2. Il prend le commandement de l'escadrille SPA 55, et sera muté au 7e puis au 32e régiments d'aviation en 1921. En 1934, il devient chef de la 54e escadre aérienne. Il est affecté à l'état-major de la Défense aérienne et anti-aérienne en 1938. Il rejoint le CHEM (Centre des Hautes Etudes Militaires) et est affecté, au début de la guerre, à l'Inspection de l'aviation de renseignement puis à l'état-major de la 4e région aérienne. Nommé deuxième sous-chef d'Etat-Major de l'armée de l'Air en 1940, il devient adjoint du général commandant la 2e Région Aérienne de Toulouse en 1942. Il sera arrêté par les Allemands à Carcassone et déporté en 1944. Il quitte l'armée active en 1949. Né le 12 décembre 1892 à Azille (11 - Aude)
Décédé le 13 août 1982 à Carcassone (11 - Aude)
AUBE Georges - Général d'Armée Aérienne Adjoint au Commandant en chef des Forces Aériennes Françaises pour la Défense Anti Aérienne du Territoire (02/09/39 au 20/10/39)
Inspecteur Général de la Défense Aérienne (20/10/39 au 29/06/40)
Né le 4 Octobre 1889 à Chavagné (79 - deux-Sèvres)
Tué le 18 Mai 1940 au Castelet (02 - Aisne)
AUGEREAU Raoul - Eugène
- Général
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la IX eme Armée
Raoul Jean Eugène Augereau se destinait a être instituteur, comme l'était son Père. Il intègre la promotion 1906-1909 de l’École normale de Parthenay. A l'issue de sa formation, il effectua son service militaire au 114e régiment d’infanterie, puis à l’école de Joinville, d’où il sortira major. Préparant ensuite les E.O.R. à Blois, il termina son service au 125e régiment d’infanterie et revient à la vie civile comme instituteur à Mazières-en-Gâtine. En 1914, il est mobilisé comme lieutenant au 25e bataillon de chasseurs à pied et sera grièvement blessé le 1er mars 1915 au cours d’une patrouille de nuit entre les lignes. Atteint de trois balles, dont l’une lui fracassa le fémur droit, il sortit onze mois plus tard de l’hôpital avec un raccourcissement de la jambe de 5 cm. Devenu inapte à l’infanterie, il servira dans l’aviation comme pilote de chasse, avec le grade de capitaine.
À l’armistice, il était chef de pilotage à l’école d’Istres, puis peu après commandant de l’École de perfectionnement d’Étampes.
En 1931, Raoul AUGEREAU sera à l'initiative de la création de la première patrouille de présentation de voltige aérienne de groupe (ou « ballet d’avions »). La Patrouille de France que nous connaissons tous aujourd'hui est la digne héritère de cette "Patrouille de Présentation" de 1930.
Promu colonel, il devint le chef de l’aviation militaire d’Indochine de 1934 à 1938. Promu Général, il revient en France et est nommé chef d’état-major général affecté au ministère des Colonies, jusqu'à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale. Chargé du commandement de l’armée aérienne du secteur de Sedan, il participera aux combats à partir de Mai 1940, et son unité sera décimée. Afin d'exposer sa situation dramatique à sa hiérarchie, il rejoint le poste de commandement du général Girault au Catelet, dans l’Aisne. Mais le poste de commandement sera attaqué par les Allemands et le Général Raoul AUGEREAU participera à la défense de l'immeuble, mais fut atteint, ce 18 mai 1940, par une balle en plein front qui lui sera fatale.
Né le 4 Octobre 1889 à Chavagné (79 - deux-Sèvres)
Tué le 18 Mai 1940 au Castelet (02 - Aisne)
AUGIER DE-MOUSSAC Marie - Joseph
- Sous-lieutenant 1914
- Lieutenant 1916
- Capitaine 1918
- Chef de Bataillon 1934
- Lieutenant-Colonel 1938
- Colonel 1940
Commandant du Groupe 25 (GC I/4 - GC III/1 - GC III/2)
Marie Joseph AUGIER DE MOUSSAC est admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr en 1913, et s'engage pour 8 ans. A sa sortie il est nommé Sous-lieutenant et est affecté au 11ème régiment de Dragons. Blessé en décembre 1914 suite à une chûte de cheval, il passe à l'aéronautique militaire comme observateur, en août 1915 - Il est breveté Pilote militaire à l'école d'aviation de Chartres, en janvier 1916 et rejoint le groupe de bombardement de Belfort,en février 1916 - Il sera pilote au sein des escadrilles MF 29, MF 123, MF 62 et enfin MF 54 / F 54 du 25 mai 1916 au 9 juin 1917. Il est nommé Lieutenant, en août 1916 et effectue un stage sur avions Nieuport en juin 1917. Il est affecté ensuite à l'escadrille N 49 / SPA 49 de juin 1917 à août 1918, période pendant laquelle il effectuera un stage à l'école de tir aérien de Cazaux. Il est nommé commandant de la SPA 166 de août 1918 à mars 1919. Il est nommé Capitaine à titre provisoire en novembre 1918, et termine la guerre avec deux victoires homologuées, une blessure et trois citations à l'ordre de l'armée.
En mars 1919, il est affecté au dépot des matériels d'aviation n° 2 et effectue un stage à l'école militaire spéciale de St-Cyr de juin à septembre 1919. Il rejoint l'entrepot spécial d'aviation n° 2 de Nanterre,en août 1919 avant d'être affecté au 4ème régiment d'aviation du Bourget, en janvier 1920. Il part en Maroc en avril 2021 pour rejoindre le 37ème régiment d'aviation. Il est détaché à l'école de tir aérien de Cazaux en avril 1921 et retourne au Maroc où il est nommé adjoint au commandant du groupe de bombardement du Maroc (GBM) pendant les opérations. Il reste en Afrique du Nord jusqu'à Décembre 1922, puis retourne en métropôle où il est nommé Capitaine, à titre définitif. Il est affecté 2ème régiment d'aviation, en janvier 1923 avant d'être transféré au le 2ème Régiment d'Aviation, en avril 1923. Il part en formation au centre d'études aéronautiques de Versailles en octobre 1923. Il est affecté au 34ème régiment d'aviation, en août 1924 puis rejoint le 3ème régiment d'aviation, en juillet 1927 - Il est affecté successivement à la base aérienne n° 3, en octobre 1933, à la base aérienne n° 103, en janvier 1934, puis est nommé Chef de bataillon en 1934. En décembre 1935, il devient Commandant adjoint au commandant de la 8ème escadre aérienne, puis promu Lieutenant-colonel en mars 1938, il est affecté à la base aérienne de Chartres, en décembre de la même année avant d'être affecté au groupe de chasse 25 en 1940 -avec le grade de Colonel
Né le 23 Mars 1893 à Compiègne (60 - Oise)
Décédé le 22 Janvier 1985
BALTUS Jean-Joseph - Général de Brigade Aérienne Commandant des Forces Aériennes et Forces Terrestres contre aéronefs de la 6eme Armée (02/09/39 au 06/12/39)
Commandant des Forces Aériennes et Forces Terrestres contre aéronefs de la 6eme Armée (13/02/40 au 01/06/40)
Commandant de la Base Aérienne de Lyon et du Groupement d'Instruction Polonais (01/06/40 au 01/07/40 )
Né le 1er Aout 1884 à Chalindrey (52 - Hate-Marne)
Décédé le 18 Juillet 1952
BARBERON Jean - Paul
- Sous-lieutenant 1923
- Lieutenant 1925
- Capitaine 1930
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1946
- Général de Brigade Aérienne 1949
Entre successivement aux Forces aériennes du groupe d'armées terrestres n° 7 en septembre 1939, au Centre d'essais du matériel aérien d'Orléans en 1940. Détaché à l'EMA d'opérations aériennes Nord puis nommé chef d'état-major adjoint de la Région Aérienne du Maroc en juin 1940.
Intègre l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en Octobre 1920. Il est affecté au 32e régiment d'aviation en octobre 1923. Après des stages aux Centres d'instruction d'Istres et d'Avord en 1924, il est muté, en 1925, au 1er régiment d'aviation. Il est transféré en 1927 au 37eme Régiment d'Aviation basé au Maroc et participe, comme Lieutenant, à la campagne du Maroc . De 1929 à 1933, il est instructeur à l'Ecole d'Application Aéronautique de Versailles et est affecté au Centre d'Expérience Aérienne de Reims où il commandera la Section "Reconnaissance et Observation". Il est affecté à la 51e brigade aérienne en 1938, et devient Commandant du GBA II/51. Par la suite entre successivement à l'état-major de l'armée de l'Air de la 3e Région aérienne en juin 1939, aux Forces aériennes du groupe d'armées terrestres n° 7 en septembre 1939, au Centre d'essais du matériel aérien d'Orléans en 1940. Détaché à l'EMA d'opérations aériennes Nord puis nommé chef d'état-major adjoint de la Région Aérienne du Maroc en juin 1940.
Il commande la base aérienne de Châteauroux en août 1940 avant d'être nommé adjoint du 2eme Bureau Air à Vichy en Janvier 1941 De novembre 1942 à janvier 1943, il devient officiellement "Chef du Cabinet de l'Organe lliqudateur de l'Armée de l'Air", poste qui lui permet officieusement d'aider les volontaires désireux de, rejoindre l'Afrique du nord. Il sera pour celà, arrêté par la Gestapo le 8 janvier 1943, et déporté au camp de buchenwald le 27 janvier 1944. Il est libéré le 8 mai 1945. Il devient tout d'abord adjoint, puis Commandant de l'école d'Avord en 1946. Quitte l'armée d'activé en 1949.
Né le 14 octobre 1900 à Bourges (18 - Cher).
Décédé le 9 janvier 1990 (92 - Hauts-de-Seine)
BARTHELEMY Raymond
- Sous-lieutenant 1931
- Lieutenant 1933
- Capitaine 1938
- Commandant 1945
- Lieutenant-colonel 1948
- Colonel 1953
- Général de Brigade Aérienne 1959
- Général de Division Aérienne 1962
- Général de Corps Aérien 1963
En 1940 à l'Etat-major de la 3e région aérienne.
Raymond BARTHELEMY est admis à l'Ecole Polytechnique en 1929, puis à l'Ecole militaire et d'application de l'Aéronautique. Il est affecté à la 21e escadre puis à la 12e en 1933. Il séjourne en Indochine de 1935 à 1938 à la 5e escadrille de Cat-Laï. A son retour, il prend le commandement d'une escadrille au centre d'essais 372 de Cazaux. En 1940 il rejoint l'Etat-Major de la 3e région aérienne. Il est à la Direction technique et industrielle en 1941 et à l'Inspection générale de l'armée de l'Air en 1944.
Après la guerre, il est affecté à Tours à la base-école des moniteurs, puis au CESA en 1947. Il rejoint l'état-major des Forces armées au Bureau des plans logistiques en 1949, puis au service du matériel de l'armée de l'Air en 1951. Devenu colonel, il prend le commandement de l'escadre de transport d'Orléans de 1953 à 1957 et est mommé 2e sous-chef d'état-major de l'armée de l'Air en 1957. Il devient commandant du Groupement des moyens militaires de transport aérien avant d'être nommé directeur du personnel militaire de l'armée de l'Air et major général de l'armée de l'Air en 1962. Il quitte l'armée en 1965 avec le grade de Général de Corps aérien et près de 5000 heures de vol.
Né le 10 mars 1910 à Azerailles (54 - Meurthe et Moselle).
Décédé le 11 juillet 1992 à Fontaineblau (77 - Seine et Marne)
BASSET Eugène - Marie
- Sous-lieutenant 1926
- Lieutenant 1928
- Capitaine 1933
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1945
- Colonel 1946
- Général de Brigade Aérienne 1951
- Général de Division AérienneA 1956
- Général de Corps Aérien 1958
Affecté à l'état-major de la zone d'opérations Est en octobre 1939.
Eugène BASSET est admis à l'École Militaire de Saint-Cyr en 1924. Il est affecté dans l'aviation et passe par l'école d'Avord en 1926. Il sera affecté successivement dans divers régiments d'aviation et suivra les cours de l'ESGA (Ecole Supérieure de Guerre Aérienne) en 1936 puis du CHEM (Centre des Hautes Etudes Militaires)en 1939.
Il est affecté à l'état-major de la zone d'opérations Est en octobre 1939 avant de passer en AFN au commandement de l'Air en Algérie, en juillet 1940. Il est transféré au ministère de la Défense nationale en 1941 puis au commandement des forces militaires en 1942. Il prend le commandement du groupe GB I/12 à
Istres. En 1944, il est nommé 2e sous-chef d'état-major des Forces aériennes de l'Atlantique. Affecté au CHEM puis au CESA en 1945, il prendra ensuite la direction de la base de Marrakech en 1947. Il est nommé premier sous-chef de l'État-Major de l'armée de l'Air en 1950, puis Inspecteur major général de l'Armée de l'air en 1951. Il est ensuite Commandant de la 3e région aérienne en 1953, puis Directeur du Centre
d'enseignement supérieur aérien en 1957. Il est nommé major général de l'Armée de l'Air en 1958. Il quitte l'armée active en 1960 avec le grade de Général de Corps d'Armée.
Né le 13 avril 1905 à Mauriac (15 - Cantal)
Décédé le 21 Septembre 1995 à Vichy (03 - Allier).
BASTON Pierre
- Colonel
Commandant du Groupement 1 du GIAB (GB I/62 - GB I/63)
Né le 14 Décembre 1887
décédé le 24 Novembre 1962
BELLEUX Maurice - Jules
- Sous-lieutenant 1931
- Lieutenant 1933
- Capitaine 1938
- Commandant 1943
- Llieutenant-colonel 1945
- Colonel 1949
- Général de Brigade Aérienne 1957
- Général de Division Aérienne 1961
En 1939, affecté à l'Etat-Major des forces aériennes en Orient à Beyrouth. Officier d'ordonnance du général Jauneaud à Tananarive en juillet 1940
Maurice BELLEUX est admis à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1929 et à l'Ecole militaire et d'application de l'aéronautique en 1931. Il obtient son Brevet de Pilote en 1932. Il est affecté à la 1ère escadre de chasse en 1933. En 1939, il intègre l'Etat-Major des forces aériennes en Orient à Beyrouth. En juillet 1940, il devient Officier d'ordonnance du général Jauneaud à Tananarive en juillet 1940.Le Capitaine Maurice BELLEUX prend la direction des Archives et du Musée de l'air de Toulouse. Il crée en mars 1943 le réseau de résistance Hunter, rattaché au réseau Phratrie. Il poursuit son travail pour la résistance après avoir été rappelé en activité comme officier de liaison pour la commission d’armistice et dirige le réseau jusqu’au 10 mai 1944. Recherché par les services allemands et français, le BCRA, auquel est rattaché le réseau, lui commande de rejoindre l’Angleterre et les Forces aériennes de la France libre De retour en France, il monte le service de renseignement DGSS puis SDECE en 1947. Après la guerre, il séjourne en Indochine de 1952 à 1956. En 1956, il prend la direction du service de la Sécurité militaire. Il commande l'aviation légère de combat en 1958 et quitte l'armée d'active en mars 1961 avec le grade de Général de Division Aérienne. Né le 26 mars 1908 à Le Palais (56 - Morbihan)
Décédé le 5 Avril 2002 à Saclay (91 - Essonne).
BENOIST Georges - René - Général de Brigade Aérienne Commandant du Centre d'Instruction et de Renseignements de Clermont-Ferrand (02/09/39 au 01/07/40) Né le 25 Décembre 1879 à Angers (49 - Maine et Loire)
Décédé le 8 Octobre 1958 à Lyon (69 - Rhône)
BERGERET Jean - Marie - Général de Brigade Aérienne Général de Brigade Aérienne Aide-Major Général (Opérations) des Forces aériennes Françaises (01/09/39 au 01/07/40) Né le 23 Aout 1895 à Gray (70 - Haute-Saône)
Décédé le 30 novembre 1956 à Neuilly-sur-seine (92 - Haut de Seine)
BERTHELON Charles - Jean
- Lieutenant-Colonel
Commandant du Groupement 11 du GIAB (GB I/21 - GB II/21)
Charles BERTHELON est envoyé à l’Armée d’Orient en 1915, devenu capitaine d’infanterie et Chevalier de la Légion d’Honneur, il s’engagea en 1918. A la mobilisation de 1939, Lieutenant-colonel, il commandait le Groupement 11 du GIAB (Bombardement) qui regroupait les GB I/21 et GB II/21. Il fut tué dans un accident d’avion le 9 Mai 1940 au cours d'un vol de transformation sur le Lioré-Olivier LéO 45 n°96 du GB I/11 Né le 27 Mars 1894 à Montceau les Mines (71 - Saône et Loire)
Tué le 9 Mai 1940 à Arles (13 - Bouches du Rhône)
BEZY Jean - Marie
- Sous-lieutenant 1927
- Lieutenant 1929
- Capitaine 1934
- Commandant 1940
- Lieutenant-colonel 1945
- Colonel 1947
- Général de Brigade Aérienne 1954
- Général de Division Aérienne 1959
Affecté au 2eme Bureau de l'Armée de l'Air
Jean BEZY entre à l'École de Saint-Cyr en 1925. Affecté dans l'aéronautique, il est breveté pilote à l'école d'Avord en 1928. Il est affecté au 35e régiment d'aviation de chasse en 1929 et est envoyé en AOF à Dakar au 34e Régiment d'Aviation de 1930 à 1932. A son retour, il rejoint la 5e escadre de chasse de Bron en 1932. Il est transféré au 2e bureau de l'Etat-Major de l'armée de l'Air en 1936 et suit les cours de l'Ecole supérieure
de guerre aérienne en 1939. Il fonde avec le général Ronin, le Service de renseignement. Il rejoint l'AFN en 1942 et devient successivement commandant des écoles de Marrakech, de Bouffémont puis de l'Ecole de l'air de Versailles en 1945. En 1946, il devient Chef du 2e bureau de l'Etat-Major de l'armée de l'Air en 1946. En 1949, il est nommé Commandant de l'Air à Brazzaville (AEF). Il est affecté à l'état-major des forces alliées Centre-Europe à Fontainebleau en 1952. Il effectue un stage à l'Institut des hautes études de défense nationale et rejoint l'Inspection des forces terrestres, maritimes et aériennes en 1953 en AFN à Alger.
Il passe à l'Etat-Major du groupement de réception du matériel et de liaison en 1953. Il est Commandant de la zone de défense aérienne 901 en 1954. Il devient Président du groupe de travail pour l'étude des problèmes de circulation aérienne dans le cadre de l'OTAN en 1954. Il est assistant spécial du commandant en chef des forces alliées Sud-Europe en 1956. Attaché de l'Air à Washington en 1957, il quitte l'armée active en 1959.
Né le 14 août 1906 à Saumur (49 - Maine-et-Loire).
Décédé le 13 octobre 1985à Biarritz (64 - Pyrénées-Atlantiques).
BIENVENUE Paul - Frédéric - Général de Brigade Aérienne Inspecteur de l'Aérostation (13/10/39 au 04/06/40)
Commandant de la Base Aérienne de Toulouse Pérignon (04/06/40 au 30/07/40 )
Né le 3 juillet 1880 à Brest (29 - Finistère)
Décédé le 4 Septembre 1965
BLAISE Léon - Marcel - Général de Brigade Aérienne 02/09/39-30/07/40 affecté à la Direction Générale des Transports au Ministère des Travaux Publics. Né le 14 juin 1877
Décédé le 20 Avril 1962
BLANCHARD Georges - Maurice
- Général
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la 1ere Armée
Engagé volontaire en août 1897, Georges BLANCHARD entre à l'École polytechnique et fait l'École d'application de l'artillerie et du génie en 1899. Il entre à l’École supérieure de guerre en 1913. Il est capitaine au 56e régiment d'artillerie à la déclaration de guerre en 1914 et participe aux combats de Morhange, Lunéville, Gerbéviller, la Woëvre, Ypres, et est gazé en mars 1918. Il est à l’état-major du 16e corps armée en mars 1915 puis à celui de la 4e Armée en juillet. Il entre au cabinet du maréchal Joffre en mai 1918.
Il est colonel du 181e régiment d'artillerie puis membre de l'état-major de l'armée française du Rhin entre 1927 et 1930, Blanchard devient chef d'État-Major du général Adolphe Guillaumat cette même année et le reste jusqu'en 1932. Promu alors général, il devient commandant de l'artillerie de la deuxième région militaire puis commandant de la 7eme région militaire de 1935 à 1938. Il est alors jusque 1939 membre du Conseil supérieur de la guerre, directeur du Centre des hautes études militaires et inspecteur général des centres d'enseignement militaire supérieur.
Le 2 septembre 1939, Georges Blanchard devient le commandant de la 1re armée avec le grade de général d’armée. À la suite de la mort du général Gaston Billotte le 23 mai, Georges Blanchard est nommé commandant du 1er groupe d'armées et le reste jusqu'à sa dissolution six jours plus tard. C’est sous ses ordres que les armées françaises vont avec succès accompagner le retrait du corps expéditionnaire britannique vers Dunkerque.
Sous le régime de Vichy, Georges Blanchard est inspecteur des neuvième et douzième régions militaires avant de prendre sa retraite en Aout 1940.
Né le 9 Décembre 1877 à Orléans (45 - Loiret)
Décédé le 22 Novembre 1954 à Neuilly-sur-Seine (92 - Haut de Seine)
BLANCHET Pierre - François
- Ingénieur Général
En mission aux USA fin 1939 pour obtenir des avions américains. Directeur du services des fabrications au ministère de l'Air.
Pierre BLANCHET est issu de l'École Polytechnique et de l'École d'application du génie maritime.
Il fait la guerre 1914-18 dans l'artillerie. Affecté au Service technique de l'aéronautique en 1920, il devient Ingénieur du génie maritime de 1920 à 1924.
En 1928, il est Ingénieur civil de l'aéronautique. Il part en mission aux USA en 1939 afin d'obtenir les avions américains nécessaires pour tenter de moderniser l'Armée de l'Air Française.
Il est nommé Directeur des fabrications au ministère de l'Air. Après la guerre, il devient président de nombreuses compagnies.
Né le 13 octobre 1895 à Reuilly (36 - Indre)
Décédé le 15 Octobre 1984 à Paris (75)
BODET Pierre - Louis
- Sous-lieutenant 1924
- Lieutenant 1926
- Capitaine 1931
- Commandant 1937
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1944
- Général de Brigade Aérienne 1946
- Général de Divsion Aérienne 1949
- Général de Corps Aérien 1953
- Général d'Armée Aérienne 1957
Affecté à l'Etat Major de l'Armée de l'air en 1938
Pierre BODET est admis à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en 1922. Il est affecté au 64e régiment de Tirailleurs Marocains en octobre 1924. Il est mommé instructeur à Saint-Maixent avant de faire campagne au Maroc en 1925-1926. En 1927, il intègre l'école d'Avord pour obtenir son brevet de Pilote. Il est admis au concours de l'Ecole supérieure de guerre en 1932. Il est affecté au cabinet militaire du Ministre de l'Air en 1936, puis en 1938 à 1'Etat-Major de l'armée de l'air. Il devient Commandant Supérieur de l'Air en AFN en juin 1940 et est affecté à
l'Etat-Major du commandement de l'Air en AOF en 1942, puis à l'Etat-Major des Forces Aériennes Françaises en Grande-Bretagne en février 1944. A la tête de la 2e brigade de bombardement en 1945, il participe à la campagne d'Allemagne.
En 1946, il est promu Général de Brigade Aérienne et est affecté à l'Etat-major de la Défense Nationale puis envoyé en Extrême-Orient comme commandant de l'Air en 1947. Pierre BODET prend la tête de la 1ere division aérienne et de la 1ere région aérienne en 1950 et est détaché au SHAPE (Grand Quartier général des puissances alliées en Europe) en 1951. Il devient Général adjoint au commandant en chef des forces terrestres, navales et aériennes en Indochine en mai 1953. En 1954, il est nommé Général de Corps Aérien, et promu commandant en chef de la zone stratégique de l'Afrique centrale. Quitte l'armée d'active en 1958.
Né le 29 Aout 1902 bà la Rochelle (17 - Charente Maritime)
Décédé le 11 Novembre 1987 à Paris (75)
BORDES Paul - Gustave - Général de Brigade Aérienne Affecté au Centre d'Instruction de Bombardement de Caen (05/10/39 au 02/01/40)
Commandant de la Base Aérienne de Marignane (02/01/40 au 01/06/40 )
Commandant de la Base Aérienne de Cazaux (01/06/40 au 28/06/40)
Né le 9 Septembre 1882 à Lembeye (64 - Pyrénées-Atlantiques)
Décédé le 6 Janvier 1950
BOUSCAT René
- Général De Corps Aérien
commandant la zone d'opérations aériennes est
René BOUSCAT est issu de l'Ecole Militaire de Saint-Cyr. Ayant choisi l’infanterie, il opte pour l’Aéronautique durant la Grande Guerre. Après l’École de Guerre, il commande l’aéronautique en Afrique occidentale française (AOF) en 1928, avant de rejoindre le tout jeune ministère de l’Air, dès 1930. En 1940, il commande la Zone d’opérations aériennes Est (ZOAE) adaptée au Groupe d’armées n° 2 (GA2) commandé par le général Prételat. En 1942, il rallie le réseau Alliance en Algérie. Chef d’état-major de l’Armée de l’air de juillet 1943 à octobre 1944, c’est à lui que revient la fusion entre les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et l’Armée de l’air de Vichy, déployée en Afrique française du nord (AFN). Il est à nouveau CEMAA en 1946, comme général d’armée aérienne puis est versé en congé du personnel navigant. Né le 7 Septembre 1891 à Thuir (64 - Pyrénées-Orientales)
Décédé le 22 Juin 1970 à Paris (75)
BROCARD Félix - Antonin - Général de Brigade Aérienne Commandant de l'Ecole Principale de Pilotage d'Etampes (02/09/39 au 01/05/40)
Adjoint au Commandant de la 2eme Région Aérienne (01/05/40 au 25/05/40)
Chef des Organismes d'Instruction des Forces Aériennes Polonaises. (25/05/40 au 01/06/40)
Chargé de Mission auprès du Chef de l'Etat-Major de l'Armée de l'Air pour la Défense aérienne dans la zone de l'intérieur (01/06/40 au 01/07/40)
Né le 14 Novembre 1885 à Biol
décédé le 28 Mai 1950 à Paris (75)
BRUN Jean - Jacques
Capitaine
Etat Major de l'Armée de l'Air - 5e bureau
 
Né le 10 Mai 1905 à Brest (29 - Finistère)
Tué le 13 Juin 1940 à Saint-Dizier (52 - Haute-Marne)
 
BRUN Jean
- Sous-lieutenant 1914
- Lieutenant 1917
- Commandant 1940
Agent général d'Air France aux Etats-Unis et au Canada de 1937 à 1940.
Mobilisé en 1939 comme adjoint à l'attaché de l'Air à l'ambassade de France à Washington
Ingénieur de l'École centrale de Paris, il est mobilisé le 1er août 1914 au 47e régiment d'artillerie. Il est détaché dans l'aviation en 1915 et sera Breveté pilote d'avion et affecté à l'escadrille C 66 en octobre 1915.
Commandant de l'escadrille SOP 111 en 1917 puis d'un groupement rattaché au GB 6, il obtient 6 citations. Il est démobilisé à la fin de la guerre et devient Directeur des fabrications aux usines Blériot de 1919 à 1925. De 1926 à 1933, il occupe le poste de Directeur Général des lignes Farman. A la naissance d'Air-France, il devient Directeur du réseau européen de 1933 à 1937. Il est nommé Agent général d'Air France aux Etats-Unis et au Canada de 1937 à 1940. En 1939, il est mobilisé comme adjoint à l'attaché de l'Air à l'ambassade de France à Washington. Il devient Directeur de l'échelon parisien d'Air France en 1940. Il est engagé comme commandant dans l'infanterie, puis en 1944 dans les FTP aux côtés du colonel Fabien. Il prend la tête du 151e RI de la 2e division marocaine.
Né le 1 er mars 1890 à Belfort (Territoire de Belfort).
Décédé le 25 mai 1984 à Courbevoie (92 - Hauts de Seine).
CANONNE Paul - Gaston
- Général
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la 1ere Armée
Gaston CANONNE a été nommé Général de Brigade Aérienne en 1939. Il a exercé successivement les commandements suivants : Commandant de la 9ème brigade aérienne, Commandant de la 2ème division aérienne, Commandant de la 6ème division aérienne et de la 5ème subdivision aérienne, et enfin Commandant des Forces aériennes et Forces terrestres contre aéronefs de la 1ère armée. Après l'Armistice, il rejoint la résistance et sera arrêté par les Allemands en mai 1944. Tout d'abord interné à Fresnes, puis à Compiègne, il est déporté en Allemagne. Il sera libéré par les Russes à Eisenbergle 8 mai 1945. Il a été placé dans la section de réserve en 1946.

Né le 21 Mars 1889 à Solezsmes (59 - Nord)
Décédé le 8 avril 1962

CHALLE Maurice - Prosper
- Sous-lieutenant 1925
- Lieutenant 1927
- Capitaine 1932
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1944
- Colonel 1945
- Général de Brigade Aérienne 1949
- Général de Division Aérienne 1955
- Général de Corps Aérien 1957
- Général d'Armée Aérienne 1958
Affecté à l'Etat-Major de la 4e région aérienne en septembre
1939, puis au Grand Quartier général aérien en février 1940.
Membre de la Commission d'Armistice de Wiesbaden en juillet 1940.
Maurice CHALLE est un ancien élève de l'Ecole Militaire de Saint-Cyr, promotion 1923. Il obtient son brevet de pilote militaire d'avion en 1927. Après plusieurs affectations dans des régiments d'aviation, il entre à l'École de Guerre Aérienne en 1937. Il est affecté à l'Etat-Major de la 4e région aérienne en septembre en 1939, puis au Grand Quartier Général Aérien en février 1940. Il est membre de la Commission d'Armistice de Wiesbaden en juillet 1940. Détaché à l'escadron d'entraînement de Toulouse en 1941, il est mis en congé d'Armistice en 1943. Il entre dans la Résistance et rejoint le réseau François Villon. Il est rappelé à l'activité, et affecté à la 11e brigade de bombardement.
Après la guerre, il est nommé 3eme sous-chef du commandant de l'Air au Maroc en 1949. En 1951, il devient Chef de l'état-major particulier du secrétariat d'État aux Forces Armées, puis à l'Air en 1952.
En 1953, il est nommé Directeur du Centre d'Enseignement Supérieur Aérien et commandant de l'École Supérieure de Guerre Aérienne. De 1955 à 1957, il devient chef de l'Etat-Major des forces armées puis Major Général des forces armées. Il est nommé en 1958, commandant en chef des forces en Algérie, puis commandant en chef des forces alliées Centre-Europe en 1960. En désaccord avec la politique d'autodétermination algérienne de la France, il démissione de l'armée en 1961, et participera. Après le discours de Charles de Gaulle en avril 1961, il décide de prendre la tête du putsch d'Alger et sera emprisonné pour celà à la prison de la Santé à Paris; Il est condamné dans un premier temps à 15ans de détention, mais est libéré en décembre 1966 et amnistié par De-Gaulle en 1968.
Né le 5 septembre 1905 à Le Pontet (84 - Vaucluse).
Décédé le 18 janvier 1979 à Paris (75)
CHAMBE René - Michel
- Colonel
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la VII eme Armée
René Chambe, fils d'avocat, s'engage dans l'armée dès l'âge de 18 ans et est affecté dans la cavalerie en 1914. En décembre, il rejoint, à sa demande, l'aviation. Promu capitaine après de brillants états de service, Chambe est membre de quelques cabinets ministériels avant de créer le service historique de l'Armée de l'air. Lorsque la guerre éclate, il est colonel. Il opère en mai 1940 en couverture aérienne de la 7e armée. Mis à la retraite après l'armistice de 1940, l'officier abrite pendant l'Occupation le plus célèbre évadé de France, son ancien chef, le général Giraud. Il le rejoint à Alger en 1943 et devient son chef de Cabinet. Au départ de celui-ci, il rejoint le général Juin, comme simple fantassin, auprès des tirailleurs de la Campagne d'Italie. Il débarque ensuite en Provence en août 1944, participe à la Campagne d'Allemagne où il reste dans la Zone d'occupation française jusqu'en 1946, date de sa mise en retraite. Né le 3 Avril 1889 à Lyon (69 - Rhône)
Décédé le 24 Novembre 1983 à Baudinard-sur-Verdon (83 - Var)
COCHET Gabriel - Roger
- Général de Brigade Aérienne 1940
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la V eme Armée
Dès 1935, il sonne l'alarme contre le danger du réarmement allemand, notamment dans un roman qui met en scène une offensive de Hitler contre la France. Il en appelle à une nouvelle Union sacrée, pour "résister à l'avalanche teutonique"
En 1940, il réalise lui-même des vols de reconnaissance. Devenu général de brigade, il se replie en Juin 1940 dans la région du Puy. Dès qu'il apprend la demande d'armistice, il décide de continuer à lutter jusqu'à sa prise d'effet. Il exhorte alors ses hommes à la résistance malgré l'hostilité qu'il rencontre chez les civils et l'apathie de sa hiérarchie.
Avant même sa mise en congé, en octobre, le général Cochet entreprend de "faire quelque chose". Il n’envisage pas de rejoindre de Gaulle mais il envisage un temps de fuir aux colonies.
Il prend prétexte d'un ordre de sa hiérarchie pour faire constituer des dépôts de matériel chez des particuliers, dans le Massif central. Très vite, il cherche à rassembler des "adhérents", et dès juillet, il commence à circuler en zone libre pour y répandre ses consignes. Le 6 septembre, il signe de son nom le premier d'une longue série de tracts et de lettres qui témoignent autant de son désir de revanche que de son engagement en faveur du régime.
Il agit à visage découvert, étant persuadé d’agir en harmonie avec la ligne politique de Vichy. Mais les services secrets du régime le placent sous surveillance et noyautent son mouvement. Ses activités le rendent trop suspect aux yeux de Vichy et Darlan le fait interner le 21 juin 1941 à Vals-les-Bains. Indigné, il comprend qu’il est un hors-la-loi. À partir de 1943, il se met au service du général de Gaulle, à Londres puis à Alger.
Il est en 1948 le président-fondateur du Comité d'action de la Résistance, qu'il préside jusqu'à sa démission en 1952. Il fonde et préside l'association Les Premiers de la résistance.
Il siège au conseil d'administration d'Air France de 1948 à 1960.
Il est décoré de la médaille militaire le 4 juin 1952, plus haute récompense pour un officier général.
Né le 22 Octobre 1888 à Saumur (49 - Maine-et-Loire)
Décédé le 14 Décembre 1973 à Perpignan (66 - Pyrénées-Orientales)
DARNAUD Jean - Théophile
Commandant
Etat major des forces aériennes et terrestres de la 1e armée terrestre Né le 17 octobre 1902 à Reillane (04 - Alpes-de-Haute-Provence)
Décédé le 8 novembre 1939 à Croix-Fonsomme (02 - Aisne)
 
D'ARNAUD DE VITROLLES René - Marie
- Sous-lieutenant TT 1919
- Lieutenant 1921
- Capitaine 1928
- Commandant 1936
- Lieutenant-colonel 1939
- Colonel 1943
- Général de Brigade Aérienne 1944
- Général de Division Aérienne 1946
Affecté au début de la guerre à l'état-major de la Iere armée aérienne comme chef du 2e bureau.
Promu commandant du groupe 1/52 (reconnaissance stratégique).
Détaché au Commandement des forces aériennes du front Nord-Est.
Appelé au 3e bureau du secrétariat d'État à la Guerre en juin 1940.
René D'Arnaud de Vitrolles est issu de l'école Militaire de Saint-Cyr et est affecté dans l'infanterie en 1918. Détaché
dans l'aviation, il est affecté à la 59eme Escadrille basée au Levant en 1920 puis à la 52e en 1921. Il rejoint le 34e régiment d'aviation au Bourget et prend le commandement d'une escadrille en 1924. Envoyé comme commandant de la 2eme Escadrille du 37eme régiment d'aviation au Maroc en 1930. De retour en métropole, il entre à l'École Supérieure de Guerre en 1933. Il est muté à l'état-major de la 2eme Région Aérienne en 1935, à l'Inspection des forces aériennes d'outre-mer à Alger puis, envoyé au Maroc à la 3e escadre aérienne en 1936. Il est nommé Adjoint au Général Directeur du Centre des hautes études aériennes en 1937. Il est affecté au début de la guerre à l'état-major de la 1ere Armée Aérienne comme chef du 2e bureau avant d'être promu commandant du groupe GR I/52. Il est ensuite détaché au Commandement des Forces Aériennes du front Nord-Est puis appelé au 3eme Bureau du Secrétariat d'État à la Guerre en juin 1940. Il est membre de la Commission de contrôle mixte n°5 à Aix-en-Provence en 1941. Il s'engage dans la Résistance en 1942 et sera arrêté par la police de Vichy au PC du réseau Alliance en 1943. Il réussit à s'évader et à rejoindre les FAFL en Grande-Bretagne. René D'Arnaud de Vitrolles est mis à la disposition du général Bouscat, Commandant en chef en AFN. Il prend ensuite le commandement du groupement mixte n° 8, puis celui de l'Air au Maroc en 1943. Il est Chef d'État-Major à Alger en 1944 et commande successivement la 3eme Région Aérienne, les écoles de l'Air, et la 5eme Région Aérienne à Alger. Il quitte l'armée active en 1950 avec le grade de Général de Division Aérienne.
Né le ler janvier 1899 à Marseille (13 - Bouches-du-Rhône).
Décédé le 25 Octobre 1996 à Vitrolles (05 - Hautes-Alpes)
D'ASTIER DE LA VIGERIE François
- Sous-lieutenant 1908
- Capitaine 1917
- Général de Brigade Aérienne 1936
commandant la zone d'opérations aériennes nord
François D'ASTIER DE LA VIGERIE s'engage en octobre 1907. Il entre à Saint-Cyr en 1908 (promotion “Maroc”) et en sort sous-lieutenant de cavalerie au 13e Régiment de dragons. Lieutenant en 1911, il part en campagne le 2 août 1914 avant de passer à l'Etat-major de la 1ère Brigade de la Division du Maroc.
En décembre 1915 il entre dans l'aéronautique et obtient son brevet de pilote militaire en avril 1916. Il effectue des stages à Avord, Cazaux et Pau et est affecté à l'escadrille 65, dont, promu Capitaine, il prendra le commandement en 1917. Il crée ensuite l'escadrille de chasse 88. De nouveau blessé, Il est cité sept fois.
Entre les deux guerres il est entre autres Directeur de la mission aéronautique militaire en Finlande, chef adjoint au cabinet technique, attaché de l'air à Rome. Il participe à la campagne du Rif au Maroc et assure, de 1926 à 1929, le commandement des centres de Fez et celui du groupement d'aviation du Sud. Il commandera ensuite le 3eme Régiment d'aviation puis la 3eme Brigade.
Il suit les cours du Centre d'Etudes Tactiques d'Artillerie puis du Centre des Hautes Etudes Militaire, et est nommé Général de brigade aérienne en octobre 1936. Il commande à partir de 1937 la région aérienne d'Aix-en-Provence et devient titulaire de la chaire de l'aéronautique des HEDN (Haute-Ecole-Defense-Nationale) puis inspecteur général des écoles.
Commandant de la zone d'opérations aériennes du Nord (Z.O.A.N.) à partir de septembre 1939, il dirige la bataille aérienne de France en liaison avec la Royal Air Force. Le 10 juin, il propose au général Vuillemin et à l'amiral Darlan de replier l'aviation en AFN pour continuer la lutte : il est relevé de son commandement le 16 juin et envoyé en mission au Maroc. Il est de nouveau relevé de son commandement le 23 août 1940 pour avoir pris position en faveur de Pierre Mendès France qu'il a accueilli dans son Etat-major. Il rentre en France et rejoint dès novembre, "La Dernière Colonne", groupe de résistants créé par son frère Emmanuel.il fait également en novembre 1940 deux dépositions à décharge au procès de Pierre Mendès-France.
Il rallie les Forces Françaises libres à Londres le 18 novembre 1942 et est nommé adjoint au général de Gaulle le 1er décembre 1942. Il est membre du Haut comité militaire.
Envoyé à Alger du 19 au 22 décembre 1942, il a pour mission de faire le point sur la situation politique.
Inspecteur général des FAFL le 15 mai 1943, il est nommé en juillet 1943, commandant des forces militaires françaises en Grande-Bretagne, puis commandant supérieur des troupes françaises en Grande-Bretagne, en octobre.
Délégué militaire à Londres du COMIDAC, Comité d'Action en France, à partir de décembre 1943, il est notamment chargé de préparer la participation militaire française au futur débarquement. Il assure la liaison avec le général Eisenhower en janvier 1944 dans la préparation des opérations offensives menées à partir de la Grande-Bretagne.
Rappelé par le général de Gaulle en avril 1944, il est remplacé par le général Koenig et passe en Afrique du Nord. Il est envoyé en Espagne en juin 1944 afin de préparer notamment le rassemblement des Français mobilisables. La mission étant annulée, il retourne à Londres le 20 juillet 1944. Il est nommé Ambassadeur de France à Rio de Janeiro en novembre 1944, poste qu'il occupe jusqu'en 1946.
De retour en France après le départ du général de Gaulle en janvier 1946, il fonde avec René Capitant l'Union gaulliste et publie les Cahiers de la France Libérée. il milita ensuite politiquement en faveur du retour au pouvoir du général de Gaulle jusqu’à sa mort.
Né le 7 Mars 1886 au Mans (72 - Sarthe)
Décédé le 9 Octobre 1956 à Paris (75)
DAVET Jules - Maurice
- Sous-lieutenant 1910
- Lieutenant 1912
- Capitaine 1915
- Commandant 1927
- Lieutenant-colonel 1933
- Colonel 1935
- Général de Brigade Aérienne 1938
- Général de Division Aérienne 1943
Commandant de la base de Pau en 1939
Engagé volontaire en 1905, Jules DAVET passe par l'Ecole militaire d'infanterie. Il est affecté au 1er groupe d'aérostation de Versailles en 1914.
Il est fait prisonnier et sera rapatrié en France en 1918. Il est muté au 2eme groupe d'aérostation en 1920 puis au ler régiment d'aérostation en 1923. Il est nommé de 1926 à 1931 à l'Inspection technique de l'aéronautique. Il est détaché en 1931 au cabinet du sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Air et en 1932 au cabinet militaire du ministre de la Défense Nationale. Il rejoint l'Etat-Major des forces aériennes en 1933 et en 1934 l'Etat-Major particulier du ministre de l'Air. Il est nommé commandant de l'Air en Tunisie en 1935.
A la mobilisation en 1939, il commande la base aérienne de Pau. Il quitte son commandement en juin 1940 et sera nommé conseiller militaire auprès de l'ambassade de France à Berne.
En Suisse, il participera à la mise en place de la Délégation Générale de la Résistance, imaginée par Philippe MONOD et destinée à coordonner les actions des différents Groupes de résistants. Mais le Général de Gaulle ne reconnait pas cette délégation : il avait chargé jean MOULIN de coordonner les groupes de Résistants en france, et il voit d'un mauvais oeil cette délégation parallèle. Ses membres seront parfois qualifiés d'anti-gaullistes... Cet épisode sera connu sous le nom de "L'Affaire Suisse"
Né le 6 Janvier 1884 à Toulon (83 - Var)
Décédé le 6 Décembre 1978
DEBERNARDY Marcel
- Sous-lieutenant 1932
- Lieutenant 1933
- Capitaine 1938
- Commandant 1943
En septembre 1939, affecté au 3e bureau EMAA; en avril 1940, au commandement supérieur de l'Air en AFN.
Marcel DEBERNARDY suit une Préparation Militaire-chars en 1932. Il passe son brevet de pilote en octobre 1932 et suit les cours de l'école militaire et d'application de l'armée de l'Air de 1933 à 1935. Il est affecté à la 4eme escadre en 1935 en Tunisie à la 1ere escadrille. Il effectue un stage d'officier de transmission à Villacoublay en 1937. En septembre 1939, il est affecté au 3eme bureau de l'ETat-Major de l'Armée de l'Air. En avril 1940, il est nommé commandant supérieur de l'Air en AFN. Il participe au débarquement de Sardaigne avec le GB 1722. Il Commande le GB I/22 en 1944. Après diverses affectations, il prend le commandement de l'Air au Maroc. Il suit les cours de l'Ecole de Guerre Aérienne en 1949. Il devient Chef d'Etat-Major adjoint à l'Etat-Major interarmées des forces terrestres en Extrême-Orient en 1951. Il prend le commandement du GATAC Nord en 1952 et est affecté à l'Inspection des forces terrestres maritimes et aériennes en 1953. Il devient Commandant de l'Air en Tunisie en 1955 et est nommé auprès du commandant suprême allié en Europe en 1957. Il devient Directeur central du matériel de l'armée de l'Air en 1958 avant de quitter l'armée de l'Air sur sa demande en 1960. Né le 18 janvier 1908 à Marseille (13 - Bouches-du-Rhône)
Décédé le20 Janvier 1997 à Paris (75)
DE BOYSSON René - Charles - Marie
- Sous-lieutenant 1914
- Lieutenant 1916
- Capitaine 1919
- Commandant 1926
- Lieutenant-colonel 1932
- Colonel 1936
- Général de Brigade Aérienne 1939
- Général de Division Aérienne 1945
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la III eme Armée
Engagé en 1908 au 21e régiment d'artillerie, il participe aux affaires du Maroc en 1910 et 1911. Jusqu'en 1917, il sera affecté dans plusieurs régiments d'artillerie comme observateur. En 1917, il part en Orient et en 1919, est affecté à l'armée du Levant. Il est breveté pilote à Istres en 1922. A nouveau affecté au Levant jusqu'en 1931, il est nommé commandant du 4e groupe d'aviation à Tunis en 1932. Il devient Commandant l'escadre de l'Ecole de l'air à Versailles en 1935 et commandera la 10e brigade aérienne à Metz. En 1939, il prend le commandement des Forces aériennes et des forces terrestres contre aéronefs de la 3e armée. Il est interné en Suisse en juin 1940, et sera libéré en mars 1941. Il est nommé président de la sous-commission Air de la Délégation française auprès de la Commission italienne d'Armistice. En avril 1944, il devient Directeur des travaux de l'Air et quitte l'armée d'active en 1946 avec le grade de Général de Brigade Aérienne. Né le 12 septembre 1890 à Langon (33 - Gironde).
Décédé le 11 juin 1983 à Paris (75)
DE BURETEL DE CHASSEY Xavier - Marie
- Sous-lieutenant 1927
- Lieutenant 1929
- Capitaine 1934
- Commandant 1941
- Lieutenant-colonel 1944
- Colonel 1946
- Général de Brigade Aérienne 1952
- Général de Division Aérienne 1959
Officier de liaison Air - 2eme Région Aérienne
Xavier DE BURETEL DE CHASSEY intègre l'Ecole militaire de Saint-Cyr en 1925. Il est affecté au 3e puis au 5e groupe d'ouvriers aéronautiques et en 1929 au 32e régiment d'aviation. Il est affecté à la base aérienne de Dijon entre 1932 et 1937 et entre à l'Ecole supérieure de guerre en 1938. En juin 1940, il part en AFN à l'état-major du commandement supérieur. Il est affecté à la 31e escadre de bombardement et participera avec ce groupe aux débarquements d'Italie et de France. Il effectue un stage à l'école de Kasba-Tadla puis retourne à la 31e escadre en 1945. Il est affecté au CESA en 1946 et devient Directeur des études au CSI en 1950. Il est Premier sous-chef de l'Etat-Major de l'Armée de l'Air en 1951. Il est nommé Commandant la 1ere Région Aérienne en 1953. Il devient adjoint au commandant de la DAT en 1955 puis commandant de la DAT en 1957. il quitte l'armée active en 1959. Né le 9 janvier 1906 à Saint-Saulves (59 - Nord)
Décédé le 20 Juin 1996 à Clamart (92 - Hauts de Seine).
DE CASTEL François - Marie - Général de Brigade Aérienne Commandant de la 6eme Brigade Aérienne (03/09/39 au 22/10/39)
Commandant de la 2eme Subdivision Aérienne (22/10/39 au 01/07/40)
Né le 17 Janvier 1886 à Saint Servant (56 - Morbihan)
Décédé en 1970
DE CASTET-LABOULBENE Jacques
- Sous-lieutenant 1915
- Capitaine 1934
- Commandant 1934
- Lieutenant-Colonel 1940
Commandant du Groupement 19 du GIAB (GB II/11 - GBA I/51 - GBA II/51 - GBA II/35))
Jacques DE CASTET-LABOULBENE s'engage en 1914 et part au front en 1915. Il est sous-lieutenant et breveté pilote en 1917. Il est affecté à l'armée d'Orient et commande l'escadrille 502 à Sofia en novembre 1918. Prisonnier des Bulgares, il est condamné à mort mais sera sauvé par l'Armistice de Novembre 1918 !
En 1923, il est affecté au Levant puis participe aux opérations du Djebel Druze. Il part avec la Croisière Noire en Afrique-Occidentale française de 1933 à 1934, est sera promu capitaine, puis commandant en 1934.
Il effectue la première liaison par avion militaire Paris-Hanoï et retour et prendra le commandement de la 51e escadre de bombardement en 1937.
À la tête du 19e groupement d'assaut, il participe à la Campagne de France de décembre 1939 à juin 1940.
Après l'Armistice, alors Colonel, il rejoint l'Indochine et prend le commandement du Groupement Nord Aviation. Arrêté par les Japonais le 13 mars 1945, il est interné et torturé pendant plus d'un mois. Il réussit à s'évader, continue à servir en Indochine jusqu'à son retour en France en février 1946...
Il devient président de l'Association « Les Ailes Brisées » en 1947.
Né le 20 Novembre 1896 à Toulouse (31 - Haute-Garonne)
Décédé le 23 Octobre 1979 à Méras (09 - Ariège)
DELAFOND Jean - Maurice - Général De Brigade Aérienne Commandant du Centre d'Instruction de Chasse de Montpellier (02/09/39 au 27/01/40 ) Né le 11 Septembre 1882 à Choisy au Bac (60 - Oise)
Décédé le 6 Janvier 1964 à Choisy au Bac
DE MONTARBY Paul - Antoine - Général De Brigade Aérienne Commandant de la 6eme Subdivision Aérienne (02/09/39 au 10/11/39)
En disponibilité (10/11/39 au 30/07/40)
Né le 11 Septembre 1882 à Choisy au Bac (60 - Oise)
Décédé le 6 Janvier 1964 à Choisy au Bac
DENAIN Victor - Léon - Général d'Armée Aérienne Chargé de Mission par le Ministre de la Défense Nationale et de la Guerre (Chargé du Recrutement, de l'Organisation et de l'Instruction des Forces Armées Polonaises Constituées sur le Territoire Français (02/09/39 au 25/06/40) Né le 6 Novembre 1880 à Dax (40 - Landes)
Décédé le 31 Décembre 1952 à Nice (06 - Alpes-Maritimes)
DE RANCOURT DE MIMERAND Henry
- Sous-lieutenant 1933
- Lieutenant 1935
- Capitaine 1939
- Commandant 1941
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1944
- Général de Brigade Aérienne 1954
- Général de Division Aérienne 1959
- Général de Corps Aérien 1961
Nommé capitaine en juin 1939, il est successivement affecté à la direction du personnel au ministère de l'Air puis à la zone d'opérations aériennes du Nord
Henry DE RANCOURT DE MIMERAND entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1931. Détaché dans l'aviation, il entre à l'École militaire et d'application de l'armée de l'Air en 1933. Il est affecté à la 23e escadre de bombardement en 1935. Il est appelé à l'état-major de la zone d'opérations aériennes Nord en 1939 et sera envoyé au Maroc à Rabat au 3e bureau en juin 1940. Il s'évade et s'engage dans les FAFL. Il devient Commandant de l'école de pilotage d'Odiham avant d'être muté à l'état-major de l'Air à Londres, puis à l'état-major particulier du
général de Gaulle en 1941. Il est promu commandant du 226e squadron de la RAF en 1942 et du groupe Lorraine en 1943. Il devient Chef de cabinet du général de Gaulle en 1944. Il est nommé Expert militaire à l'ambassade de France à Londres en 1945. Il est adjoint au commandant de l'Air au Maroc en 1948. Il entre à l'École supérieure de guerre aérienne et suit le Cours supérieur interarmées en 1949.
Il est nommé successivement chef du Service de renseignement de l'état-major particulier du président du Conseil puis chef du Service d'information générale au secrétariat permanent de la Défense Nationale en 1950.
Il est Envoyé aux Etats-Unis faire un stage à l'Armed Forces Staff College de Norfolk en août 1950. Il est nommé attaché de l'Air à Londres en 1951. A son retour en France en 1954, il est mis à la disposition du général commandant les forces aériennes alliées Centre-Europe. Il est promu commandant du GMMTA en 1958 puis attaché de l'Air près l'ambassade de France à Washington en 1960. Il prend le commandement en second de la 4eme Force aérienne tactique alliée à Ramstein en 1964 avant de quitter l'armée active en 1965 et d'entrer comme conseiller technique pour la France à la Boeing International Corporation.
Né le 4 juillet 1910 à Cernoy-en-Berry (45 - Loiret)
Décèdé le 28 juillet 1992 à Paris (75)
DESACHE François
- Capitaine
Présent au 2eme Bureau de l'Etat-major pendant la Campagne de France
François ERNOUL de la CHENELIERE rejoint l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1929 et est affecté dans l'aviation à sa sortie. Il est formé à l'École militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles en 1929 et à l'école pratique d'aviation d'Avord en 1930. Il est affecté au 11eme régiment d'aviation en 1931 puis dans plusieurs escadres de bombardement de 1931 à 1937. Il est appelé à l'État-Major de l'Armée de l'Air en 1937, et sera présent au 2eme Bureau de l'Etat-major pendant la Campagne de France. Il est nommé officier de liaison à la sous-délégation italienne de contrôle pour l'Algérie en 1941. Il passe au secrétariat général de la vice-présidence du Conseil en 1941. IL rejoint l'AFN en 1942 et est affecté à la Direction des services spéciaux en 1943. Il est nommé Chef d'état-major de la brigade de bombardement n° 11 en octobre 1944. Il participe aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne de 1944 à 1945. Il entre au CESA en 1946, puis en 1947, est envoyé à Buenos Aires comme attaché de l'Air. Il est nommé Chef de cabinet du général chef d'État-Major général des forces armées Air en 1950. Il est promu commandant du Groupement des moyens militaires de transport aérien en 1953 et prend le commandement du GATAC nord en Indochine en 1954. A son retour en métropole, François ERNOUL de la CHENELIERE est nommé commandant de l'Air au Maroc en 1955 puis commandant supérieur des forces françaises au Maroc en 1959. Il terminera sa carrière comme conseiller militaire français auprès de 1'OTASE en 1961-1962. Né le 28 novembre 1907 à Vannes (56 - Morbihan).
Décédé le 3 octobre 1985.
DE TURENNE Armand - Jean
- Colonel
Commandant du nouveau groupement 24 (l'autre Gpt 24 a été transformé)
Armand de Turenne s'engage le 30 avril 1908. Il est affecté à la cavalerie et rejoint le 21eme régiment de dragons de Saumur. En juin 1915, il intègre l'aviation et obtient le brevet de pilote militaire le 21 décembre 1915. Il est affecté à l'Escadrille N48.
Il remporte 5 victoires ce qui fera de lui un As. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur, et reçoit la Croix de Guerre.
Il devient Commandant de l'Escadrille SPA 12 et obtient d'autres victoires. A la fin du conflit, il a remporté quinze victoires dont treize partagées avec d'autres pilotes.
Après l'armistice, il reste dans l'Armée d'active et est affecté en Afrique du Nord en 1920, puis en Rhénanie en 1922 avant de revenir en Afrique du Nord. Il participera à la Croisière Noire du général Vuillemin en 1933.
Il est ensuite affecté sur la base aérienne 112 de Reims et commandera la 6e escadre de chasse, dotée de chasseurs biplans Nieuport 62.
Au déclenchement du conflit en 1939, il commande le groupement de chasse N° 24 chargé de la défense des frontières avec l'Italie. Il se replie en Afrique du Nord après l'armistice, et est maintenu par le gouvernement de Vichy à un poste de commandement en Tunisie puis au Maroc. Mais, son soutien pour les alliés lui vaudra d'être mis à la retraite le 1er avril 1942. Il se retire à Rabat, et ne reviendra en France que dans les années 1950, où il vécut entre Paris et le château de Caumont dans le Gers.
Né le 2 Avril 1891 au Mans (72 - Sarthe)
Décédé le 10 Décembre 1980 à Paris (75)
D'HARCOURT Bernard - Gabriel
- Sous-lieutenant 1911
- Lieutenant 1913
- Capitaine à TT 1917
- Capitaine à TD 1918
- Commandant 1923
- Lieutenant-colonel 1928
- Colonel 1931
- Général de Brigade Aérienne 1936
- Général de Division Aérienne 1939
- Général de Corps Aérien 1939
inspecteur et commandant supérieur de la Chasse
Jean d'HARCOURT s'engage en 1906 et est affecté au 9eme Dragons avant de rejoindre l'École de cavalerie de Saumur d'où il sortira Sous-Lieutenant en 1911. En 1912, il demande à être détaché au service aéronautique et est breveté pilote en 1913. Mais au début du conflit, il n'obtient pas l'autorisation de combattre dans l'aviation et c'est dans la Cavalerie qu'il livre ses premiers combats en se couvrant de gloire. Lorsque la guerre des tranchées s'installe, son maintient dans la Cavalerie n'est plus nécessaire, et il eput enfin rejoindre l'aviaition. Il est affecté en 1915 à l'escadrille N38 dont il prendra le commandement, avant d'être nommé à la tête de la N103 en 1916, et enfin, du groupe de chasse 13 en 1918. Après la guerre, en 1919, il est affecté à la Direction de l'aéronautique. Il Commande le 32eme régiment d'aviation en avril 1924 puis le 2e régiment d'aviation en 1931. Détaché au Centre des hautes études militaires en 1933, il prendra le commandement de la 3eme brigade aérienne en 1934, puis celui de la 12eme brigade aérienne ainsi que le Centre d'expériences
aériennes militaires de Reims en 1935. Il est nommé inspecteur et commandant supérieur de l'aviation de chasse de 1938 à 1940.
Il passe en AFN en tant qu'adjoint du général, commandant supérieur de l'Air en AFN et devient Secrétaire général à la Famille et à la
Jeunesse en août 1940. Le Général Jean d'HARCOURT va créer "Jeunesse et Montagne" avant de prendre la direction de l'Aéronautique civile en décembre 1940 et quitte l'armée d'active en 1945.
Né le 15 Décembre 1885 à Paris (75)
Décédé le 1er Février 1980 à Paris
DORDILLY François - Henri
- Sous-lieutenant 1917
- Lieutenant 1919
- Capitaine 1927
- Commandant 1936
- Lieutenant-colonel 1939
- Colonel 1945
Commandant du Groupe De Chasse de Nuit (GCN I/13 - GCN II/13 - GCN III/13 - GCN IV /13)
François DORDILLY est candidat à l'École navale en mars 1915. Il est affecté au 38eme RAC, puis au 36e RAC en 1916. Il est transféré dans l'aviation en 1916 et passe par l'école de tir aérien de Cazaux à la fin de l'année 1916 avant d'être affecté à l'escadrille F 58. Il effectue un passage à l'école d'Istres et sera successivement Breveté observateur en 1917, et pilote en 1919. Il est muté au 35eme Régiment Aérien en 1920, puis au Centre d'étude de l'aéronautique de Versailles en 1924. Il est envoyé en mission au Brésil en 1927-1930. A son retour , il est successivement affecté au 22eme Régiment d'Aviation en 1930, à l'État-Major général des forces aériennes en 1933, à la 2e escadre aérienne où il prendle commandement du groupe de chasse de nuit en 1936, enfin au 3eme groupe de la 1ere escadre à Étampes en 1938.
Il est appelé au commandement de la chasse de nuit de Paris en 1939 et rejoint le groupe des escadrilles de chasse de Nuit 1/13 à Nîmes en 1940. En 1942, on le retrouve au GB n° 1 avant d'être affecté à l'état-major de la Défense aérienne à Vichy en 1943, détaché dans les cadres
des ingénieurs des agents de transmissions de l'état.
Il est membre de la mission militaire pour les affaires allemandes en 1945 et sera démobilisé en 1946.
Né le 8 Juillet 1896 à Roanne (42 - Loire)
Décédé le 28 Mai 1990 à Ville d'Avray (92 - Hauts de Seine)
DUMEMES Bernard - Daniel
- Colonel
Commandant du Groupe 22 (GC I/2 - GC II/4 - GC II/5 - GC II/6 - GC I/8)
Né le 12 Aout 1890
Décédé le 14 Juillet 1972
ESCUDIER Philippe - Jean
- Général
Commandant de la 1ere Division Aérienne
Né le 1er Décembre 1891 à Chasselay (69 - Rhône)
Décédé le 15 Novembre 1975 à Lyon (69 - Rhône)
ETEVE Albert
- Inspecteur-Général
Directeur de Service de l'Armement Aérien à partir de 1936, il est appelé à l'Etat Major de l'Armée de l'air en octobre 1939
Albert ETEVE est sorti de l'Ecole Polytechnique en 1904, dans le génie et est affecté dans l'aérostation en 1906. Il est breveté pilote de
ballon et observateur en ballon captif en 1907. Il participe à la campagne du Maroc.Il est breveté pilote de dirigeable puis pilote d'avion à l'école de Pau en 1910. Il commande l'école d'aviation de Versailles et la section d'aviation du 6eme Corps d'Armée.e.
En 1914, il est nommé au Service des fabrications puis à la Section technique de l'aéronautique. A la fin de la Guerre, il est détaché au
Centre d'études aéronautiques. Il est envoyé à l'Ecole d'application de l'aéronautique et quittera l'armée d'active en 1925 pour entrer
dans le corps des ingénieurs de l'aéronautique. Il est promu inspecteur général de l'Aéronautique en 1936, directeur du Service de l'armement aérien.
A la déclaration du conflit, en octobre 1939, il est appelé à l'Etat-Major de l'Armée de l'Air et sera notamment chargé dee mettre en place la défense des Bases Aériennes. Il sera mis à la retraite le 31 décembre 1941.
Né le 24 Mai 1880 à Paris (75)
Décédé le 18 Avril 1876 à Paris
FAURE Pierre - François - Général De Brigade Aérienne Commandant du Centre d'Instruction d'Aérostation de Toulouse Pérignon (02/09/39 au 30/07/40) Né le 22 novembre 1884
FRANCOIS
- Colonel
Commandant du Groupement n°9 de la 1ere Division Aérienne (GB I/34 - GB II/34)
FRANDON René - Auguste
- Sous-lieutenant 1924
- Lieutenant 1926
- Capitaine 1932
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1944
- Colonel 1945
- Général de Brigade Aérienne 1949
- Général de Division Aérienne 1954
- Général de Corps Aérien 1956
Affecté à l'EMAA 1er bureau en 1937 dont il devient le chef en 1940. Affecté à l'EM de l'Inspection générale des forces aériennes. Chef de la section Armistice à l'EMAA
René FRANDON est admis à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en 1922. Il effectue sa carrière dans l'armée de Terre jusqu'en 1930 puis rejoint l'École militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles avant d'intégrer l'Ecole d'Avord. Il est affecté au 36eme groupe d'aviation d'observation puis à la 36eme escadre. Il suit les cours de l'Ecole de guerre en 1935. Il est affecté à l'Etat-Major de l'Armée de l'Air, 1er bureau en 1937 et en devient le chef en 1940. Il est affecté à l'Etat-Major de l'Inspection générale des forces aériennes. A la fin de la Campagne de France, il est nommé Chef de la section Armistice à l'Etat-Major de l'Armée de l'Air. Il est envoyé en AFN comme commandant du groupe GB I/23 en 1941 et sera détaché auprès du commandement américain après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord en novembre 1942.. Il est mommé à l'Etat-Major Air au Maroc en 1943. En 1944-45, René FRANDON est détaché au comité de Défense Nationale. Il est nommé Chef d'Etat-Major du commandant en chef en AFN en 1949. Il est chargé des questions interalliées auprès du major général de l'armée de l'Air. Il est nommé successivement Commandant de l'Air au Maroc en 1951, Commandant de la 2eme puis 5eme région aérienne et enfin Commandant de la Défense aérienne du territoire en 1957. Il quitte l'armée active en 1959. Né le 13 janvier 1904 à Briançon (05 - Hautes-Alpes).
Décédé le 28 décembre 1990 à Paris (75)
GALLOIS Pierre - Marie
- Sous-lieutenant 1939
- Lieutenant 1941
- Capitaine 1942
- Commandant 1945
- Lieutenant-colonel 1949
- Colonel 1953
- Général de Brigade Aérienne 1957
En 1939, il est affecté à l'état-major de la 5e région aérienne à Alger.
Pierre GALLOIS s'engage volontairement dans l'armée de l'Air en 1931. Il passe par l'école pratique d'aviation d'Avord en 1932 avant d'être affecté au 31e régiment d'aviation. Il est versé dans la réserve en novembre 1932, et sera réintégré dans l'armée active en 1937. Il est affecté la 61e escadre en Tunisie en 1937, au groupe aérien régional 588 à Colomb-Béchar en 1938 avant d'être muté à l'état-major du Commandement supérieur de l'Air en AFN en 1940. Il rejoint le GR I/52 basé à Marrakech en 1941 et sera nommé adjoint au commandant de la base de Marrakech et officier de liaison avec les troupes alliées en 1942. Il rejoint Londres en 1944 et sera affecté successivement au squadron 346 en juillet 1944, à l'état-major des FAF en Grande-Bretagne à la section information en mars 1945. Il est muté au cabinet civil du ministre de l'Air en août 1945, puis est appelé au cabinet du général chef d'Etat-Major Général de l' Armée de l'Air (EMGAA) au ministère des Armées en 1946. Il est transféré au 4e bureau puis réintègre le cabinet du chef d'EMGAA en 1947. Il suit les cours de l'École supérieure de guerre aérienne avant d'être nommé chef de cabinet du général chef d'Etat-Major général des forces armées Air en 1953. Il est ensuite affecté au Commandement suprême des forces alliées en Europe
(SHAPE) en septembre 1953 et quittera l'armée active en 1957 pour prendre la direction commerciale de la société des avions Marcel Dassault.
Né le 29 juin 1911 à Turin (Italie).
Décédé le 23 Aout 2010 à Paris (75)
GAMA Paul Jules - Joseph
- Lieutenant 1916
- Capitaine 1918
- Lieutenant-colonel 1931
- Colonel 1935
- Général de Brigade Aérienne 1939
- Général de Division Aérienne 1942
Commandant du Groupement d'Instruction d'Aviation de Bombardement
En 1910, Paul GAMA s'engage pour cinq ans et rejoint le 7ème régiment d'artillerie puis le 50ème régiment d'artillerie en janvier 1911. En 1915, il passe dans l'aéronautique militaire comme observateur au sein de l'escadrille C 47 à partir d' août 1915. Il obtient son brevet de pilote militaire en avril 1916. Blessé en juillet 1916, il est nommé Lieutenant en octobre 1916 et part en formation à l'école d'artillerie de Fontainebleau en novembre. En novembre 1917, il prend la tête de l'escadrille C 56 / SAL 56 et est promu Capitaine en mai 1918. Blessé à nouveau, il est en convalescence d'octobre à novembre 1918.
Après la Guerre, il est nommé commandant d'escadrille au Maroc de février à novembre 1919 avant d'être affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation en janvier 1920. Il est affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny en juillet 1920 et rejoint l'Afrique occidentale française de septembre 1920 à mai 1923, en tant que Commandant de l'escadrille de Dakar. Il retourne en métropôle en juin 1923 et est affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron avant de retrouver le 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny en octobre. De décembre 1923 à mai 1926, il est à nouveau en AOF. A son retour, en décembre 1926, il est nommé Chef de bataillon et après un raid en Afrique, est affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, en novembre 1929 avant d'être détaché à la direction générale des forces aériennes puis à l'administration centrale en avril 1930. Il est désigné commandant de l'aéronautique de l'Afrique Occidentale française et promu Lieutenant-colonel en décembre 1931. A son retour, il est affecté en février 1933, au groupe des avions nouveaux avant d'êtr enommé Directeur du centre des essais du matériel aéronautique, en mars 1934. Nommé Colonel un an plus tard, il est Commandant de la demi-brigade aérienne de Bordeaux de juin à août 1936 - Commandant, par intérim, de la 1ère brigade aérienne, le 18 août 1936 - Sur proposition du commandant de la base aérienne de Bordeaux-Mérignac, passe du 4ème groupe de la 19ème escadre au 1er groupe de la 19ème escadre, le 1er mars 1938 - En mission aux Etats-Unis, embarqué à Cherbourg, le 7 décembre 1938 - Fin de mission et débarqué au Havre, le 31 décembre 1938 - Commandant de l'école des sous-officiers du personnel navigant d'Istres du 9 janvier au 28 août 1939. Il est promu Général de brigade aérienne en janvier 1939.
En octobre 1939, il devient Adjoint au commandement du groupe d'instruction de l'aviation de bombardement de la 3ème région aérienne puis Commandant de la 9ème brigade aérienne de octobre 1939 à juillet 1940.
Après l'Armistice, il est nommé Commandant supérieur de l'Air en Afrique Orientale Française de août 1940 à mars 1943. Nommé Général de division aérienne en juillet 1942, il devient adjoint au commandant supérieur de l'Air de l'Afrique du Nord française et commandant du corps aérien expéditionnaire d'avril à septembre 1943. Il est mis en congé de septembre à octobre 1943, puis placé en disponibilité jusqu'en avril 1944 avant d'être mis en congé d'activité puis placé en congé définitif du personnel navigant, en septembre 1945, il est en retraite en avril 1949
Né le 15 Septembre 1892 à Montigny Les Metz (57 - Moselle)
Décédé le 27 Octobre 1983 à Rocquencourt (78 - Yvelines)
GAMBIER Paul
- Sous-lieutenant 1911
- Lieutenant 1913
- Capitaine 1917
- Commandant 1924
- Lieutenant-colonel 1930
- Colonel 1934
- Général de Brigade Aérienne 1937
Nommé inspecteur général technique aux armées en 1938. Commandant
de la base d'Auch en Juillet 1940
Paul GAMBIER est admis à l'Ecole Polytechnique en 1909. Après l'Ecole militaire d'artillerie, il est affecté en 1913 au 35e régiment d'artillerie. Il est breveté observateur en avion et affecté successivement aux escadrilles MF 28, MF 8 et C 28. Blessé, il est affecté comme instructeur dans l'artillerie puis est breveté pilote en 1916. Il prend le commandement de l'escadrille C 106, puis C 64 avant de devenir adjoint technique du commandant du Centre d'expériences de la Ferté-Alais en 1918 puis au Service des fabrications de l'aéronautique en 1919. Il obtient le diplôme d'ingénieur de l'Ecole supérieure d'aéronautique en 1919 et est nommé Inspecteur général de l'aéronautique en 1922. Il devient Commandant en second du 5e groupe d'ouvriers d'aéronautique et de l'école d'Avord.
En 1926, il est Commandant de l'école des apprentis mécanos de Rochefort, Commandant de la 21e escadre en 1934 et enfin Commandant de la 3e subdivision aérienne de Cherbourg en 1936. Il est nommé inspecteur général technique aux armées en 1938. puis Commandant de la base d'Auch (juillet 1940). Quitte l'armée d'active en 1945.
Né le 19 mai 1888 à Fontenay-le-Comte (Vendée).
Décédé le 11 décembre 1981.
GARDE Raoul - Louis - Général De Brigade Aérienne Commandant de la 24eme Brigade Aérienne (15/10/38 au 03/09/39
Commandant de la 8eme Subdivision Aérienne (03/09/39 au 01/07/40)
Né le 4 décembre1884
Décédé le 11 Février 1946
GASTIN Paul - Adrien - Général De Brigade Aérienne Commandant des Forces Aériennes en Tunisie (02/09/39 au 01/07/40) Né le 8 Novembre 1886 à Avignon (84 - Vaucluse)
Décédé le 25 Aout 1976 à Nice (06 - Alpes-Maritimes)
GEFFRIER Hubert - Marie - Général De Brigade Aérienne Chef d'Etat Major de la Zone d'Opérations Aériennes du Nord et de la 1ere armée aérienne (02/09/39 au ??/06/40) Né le 15 Avril 1893 à La Flèche (72 - Sarthe)
Décédé le 24 novembre 1968 à Pré-Charmoy (71 - Saône et loire)
GIRIER Lucien - François
- Capitaine 1919
- Lieutenant-Colonel 1931
- Colonel 1936
- Général de brigade Aérienne 1939
- Général de division Aérienne 1945
Commandant du Groupement n°18 de la 1ere Division Aérienne (GBA I/54 - GBA II/54)
En octobre 1910, Lucien GIRIER s'engage pour trois ans au 17ème Régiment de Dragons. En septembre 1912, il est réformé et renvoyé dans ses foyers, à la suite d'une chute de cheval.
Le 6 août 1914, Lucien Girier s'engage volontairement pour la durée de la guerre dans son ancien régiment. Il passe en mars 1915 au 13° Régiment de Bataillon de Chasseurs Alpins. Blessé en juin 1915, il est évacué du front. Après sa convalescence, il est détaché dans l'aviation, et envoyé à l'Ecole d'Avord en octobre 1915, puis à l'Ecole d'Ambérieu en Bugey comme élève-pilote. Il obtient son brevet de pilote en janvier 1916, et est affecté à l'Escadrille 210 en avril.
En juillet 1918 il passe à l'escadrille 209 puis à la Section des vols de la nuit de la 3ème Armée. Après la guerre, il reste dans l'armée et est promu Capitaine en octobre 1919, il rejoint en Avril 1920, le 5ème Régiment d'Aviation d'Observation à Lyon-Bron, Le Capitaine Girier y commandera une escadrille.
Lucien GIRIER participera à de nombreux raids aériens et records :
• Détenteur avec le Lieutenant Mairey de la Coupe Michelin en 1923 sur Breguet 14 A 2,
• Tour de France en 3 jours, avec son escadrille, en 1923.
• Deuxième de la Coupe Breguet en 1925.
• Troisième du Military-Zenith en 1925
• Raid Paris-Téhéran-Paris au cours de l'hiver 1925-1926.
• Raid Paris-Omsk en juillet 1926 au cours duquel il bat le record du monde en ligne droite avec 4715 kilomètres.
• En 1928, il est détenteur de la Coupe Renault.
• En 1929, il établit le record du monde de vitesse sur 5000 kilomètres avec le Commandant Weiss.
• En 1930, il réalise la première liaison Paris-Pondichéry et retour, puis il obtient la Coupe Bibeseco après la course Paris-Bucarest en 9 heures.
• En 1931, il fait le circuit des Capitales Européennes avec l'escadrille du général de Goys.
Le 1er octobre 1931, à Lyon, il prend le commandement du Centre d'Instruction Aéronautique n°35 qui deviendra le Centre d'Instruction de la base aérienne n°5 en décembre 1931, date à laquelle il est promu Lieutenant-Colonel.
Il reste un an à ce poste, mais en 1932 il fait un raid Paris-Téhéran en 29 heures en rentrant par l'Afrique du Nord et le Portugal, et prend en décembre 1932, le commandement de la nouvelle 55ème Escadre. Il reste à ce poste jusqu'au 15 octobre 1934 après avoir participé en 1933 également à la Croisière Noire du Général Vuillemin.
Fin 1934, il rejoint le Maroc au 37ème Régiment d'Aviation et prend en janvier 1935, le commandement de la base aérienne 137. Promu Colonel en juin 1936, il quitte le Maroc en juillet 1937 pour prendre le commandement de l'Ecole de Formation des sous-officiers du personnel navigant à Istres, devenue le 1er janvier 1937 le Centre-Ecole d'Istres. Le 1er août 1937, il revient à Lyon prendre le commandement de la 5ème Brigade Aérienne, poste qu'il continue à occuper après sa promotion de Général de Brigade Aérienne le 5 février 1939.
Le 28 août 1939, il est mis à la tête des Forces Aériennes de la 8ème Armée, puis de la 6ème Brigade Aérienne de bombardement le 20 septembre. Enfin, il participe à la Campagne de France de mai-juin 1940 comme Commandant des Groupes d'Assaut n°18 et 19.
En Septembre 1940 il est nommé Commandant de l'Air en Algérie. Totalisant plus de 3400 heures de vol, le Général Lucien Girier est mis en congé du personnel navigant en février 1942.
Promu Général de Division Aérienne au titre du Congé du Personnel Navigant le 25 juin 1945, il est placé dans la 2ème section (réserve) le 23 février 1947.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le Général Lucien Girier est administrateur de la Société Transatlantique Aérienne (STA). En 1948, il prendra également le rôle de Conseiller Technique, Meyer celle de chef-pilote et Hoé est nommé Directeur Commercial.
Né le 23 Février 1890 à Lyon (69 - Rhône)
Décédé le 1er Mai 1967 à Antibes (06 - Alpes - Maritimes)
GONAND René
- Sous-lieutenant 1928
- Lieutenant 1930
- Capitaine 1934
- Commandant 1943
- Lieutenant-colonel 1946
- Colonel de réserve 1946
Affecté à l'EM de la 2e région aérienne puis à l'EM des forces aériennes du
front du nord-est.
René GONAND est admis à l'Ecole Polytechnique en 1926. Il passe dans l'aviation et est breveté observateur en avion puis pilote d'avion en 1929. Il est affecté successivement au lle régiment d'aviation en 1930, à la lere escadre d'aviation légère de défense en 1933, enfin à la 4e brigade aérienne en 1936. Il est admis à l'Ecole supérieure de guerre aérienne de Versailles en 1937 avant d'être affecté à l'Etat-Major de la 2e région aérienne puis à l'Etat-Major des forces aériennes du front du nord-est.
Il est placé en congé d'Armistice en 1942. En 1943, Membre du Réseau de résistance "Alliance", il est arrêté et déporté à Buchenwald. Il est libéré par les soldats Américains en Avril 1945 et rapatrié en France. Il est mis en congé du personnel navigant en 1946.
Après la Guerre, il deviendra maire de la Bresse de 1965 à 1977 et PDG d'une société de menuiserie - Serrurerie
Né le 15 Décembre 1906 à Remiremont (88 - Vosges)
Décédé le 17 Mars 1988 à Biarritz (64 - Pyrénées-Atlantiques)
GUYOMAR Alfred - Général De Brigade Aérienne Officier de liaison auprès de la Direction des Fabrications d'armement de la guerre (02/09/39 au 16/05/40)
Chargé de mission auprès du chef de l'état-major de l'Armée de l'Air pour la défense aérienne dans la zone de l'Intérieur (16/05/40 au 01/06/40)
Chef du service de l'Armement aérien (01/06/40 au 01/07/40)
Né le 05 Mai 1887
Décédé le 16 Aout 1963
HEBRARD Jean - André
- Sous-lieutenant 1914
- Lieutenant 1916
- Capitaine à TD 1922
- Commandant 1925
- Lieutenant-colonel 1931
- Colonel 1935
- Général de Brigade Aérienne 1938
Commandant de la 6eme Division aérienne (ZOAS)
Jean HEBRARD est mobilisé en août 1914 et affecté au 16e régiment de dragons. Il passe dans l'aviation en 1915 et est breveté pilote d'avion. Il est affecté à l'escadrille ECP 115 en 1916, et devient commandant de l'escadrille CAP 130 en 1918. Il est affecté en 1921 comme commandant du 21eme régiment d'aviation, 1er groupe. En 1924, il rejoint l'Etat-Major du ministère de la Guerre puis est transféré à l'Inspection du matériel de l'aéronautique militaire en 1925. Il devient professeur adjoint au cours d'aéronautique
à l'École supérieure de guerre de Versailles en 1926 avant de prendre le commandement du 22e régiment d'aviation en 1930. Il est affecté au ministère de l'Air en 1932 avant d'être nommé attaché de l'Air à l'ambassade de Belgique en 1935. Il prend le commandement de la 4e division aérienne en 1938 et quittera l'armée d'active en 1940.
Né le 21 Novembre 1888 à Paris
Décédé le 1er Septembre 1979
HEURTAUX Alfred - Marie
- Sous-lieutenant 1914
- Lieutenant 1915
- Capitaine 1918
- Commandant 1931
- Lieutenant-colonel 1939
- Colonel 1942
- Général de Brigade Aérienne 1945
Rappelé en novembre 1939 et affecté au GQG de l'Inspection de l'aviation de chasse
Alfred HEURTAUX est entré à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en 1913. Il est mobilisé au 9e régiment de hussards en 1914, au sein duquel il est remarqué par sa bravoure ce qui vaudra une blessure par un coup de lance et une citation. Il passe dans l'aviation en décembre 1914 et est breveté Observateur Aérien puis Pilote en 1915. Il est mis au service de la 8e armée, et devient Chef de l'escadrille des Cigognes en 1916. Pilote émérite, il est titulaire de 21 victoires sûres et 13 probables, ce qui fait de lui un as. Mais blessé à plusieurs reprises, il est contraint à quitter les combats en septembre 1917, et ce jusqu'à la fin du conflit. Il est versé dans la réserve avec le grade de Capitaine, en 1919.
Alfred HEURTEAUX est élu Député de Seine-et-Oise de 1919 à 1924, puis rejoint l'industrie automobile en tant que directeur chez différents constructeurs.
Il est rappelé en novembre 1939 et est affecté au GQG de l'Inspection de l'aviation de chasse. Démobilisé après l'Armistice de juin 1940, il rejoint la Résistance et organisera notamment le Service de Renseignement SR Air. Il est arrêté en novembre 1941 et est interné tout d'abord dans des prisons en Allemagne avant d'être envoyé au camp de Buckenwald le 13 Mars 1945. Il est libéré le 11 avril 1945 par les soldats alliés.
Il est affecté à la Mission militaire pour les affaires allemandes et nommé général de réserve en décembre 1945.
Revenu à la vie civile, il devient ingénieur conseil.
Né le 20 mai 1893 à Nantes (44 - Loire-Atlantique).
Décédé le 30 décembre 1985 à Cires Les Mello (60 - Oise)
HONNORAT Paul - Auguste
- Sous-lieutenant de réserve 1919
- Lieutenant de réserve 1923
- Capitaine de réserve 1940
Rappelé en 1939 et affecté à l'E.M du général commandant la zone d'opérations aériennes nord en 1940. Admis à la retraite la même année.
Paul HONNORAT s'engage volontairement en 1913 et est affecté au 101e régiment d'infanterie. Il passe dans l'aviation en 1917 et rejoint les écoles d'Avord et du Crotoy. Il est breveté pilote et affecté à la SAL 16 en 1918 puis à l'escadrille 223 en 1919. Il effectue des périodes de réserve entre les deux guerres.
Il est rappelé en 1939 et affecté à l'Etat-Major du général commandant la zone d'opérations aériennes nord en 1940. Il est admis à la retraite la même année.
Né le 8 mai 1894 à Mexico (Mexique).
Décédé en janvier 1984 à Paris (75)
HOUDEMON Jean-Paul - Marie
- Capitaine 1914
- Général de Brigade Aérienne 1938
Commandant de la 3eme Armée Aérienne
Jean HOUDEMON entre à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en octobre 1903. A sa sortie, il choisit la cavalerie, et c'est à l’école de cavalerie de Saumur, qu'il rencontre un jeune : George Smith Patton, qui deviendra son ami.
Il entre à l’état-major de la 63e division d’infanterie de campagne en août 1914 et sera blessé au cours des combats. Il est hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en novembre 1914 et promu capitaine en décembre 1914. En août 1915, il rejoint l’état-major de la Xe armée du général Joseph Brugère.
En 1916, il passe dans l’aviation et est breveté Pilote en juillet 1916. Il est à nouveau blessé, une balle explosive à la hanche gauche, au cours d'une reconnaissance, mais parvient à rejoindre ses lignes.
Après la fin du cnflit, il devient Professeur à l’École supérieure de guerre en 1927.
En décembre 1929, il prend le commandement du 34e régiment d’aviation, puis est affecté en octobre 1931 à l'état-major des forces aériennes au Ministère de l'Air. En 1935, il devient le premier commandant de l'École de l'air et est nommé général de brigade aérienne en janvier 1938.
En 1939, il est nommé commandant de la zone d'opérations aériennes Sud avant de prendre le commandement de la zone d'opérations aériennes des Alpes le 16 mai 1940. Après l'Armistice du 22 juin 1940, il est placé en congé du personnel navigant. Il se retire à Pont-à-Mousson, où il est arrêté par les Allemands pour ses activités de Résistance en 1944. Il est prisonnier en Bavière, à Trèves puis à Coblence et à Plansee, au Tyrol et est libéré par les soldats alliés en Mai 1945 : il sera rapatriée en Franc avec l'avion personnel du général Georges Patton.
Après la Guerre, il devient le 35e gouverneur militaire de l’Hôtel des Invalides de 1951 jusqu'à sa mort en 1960.
Né le 11 Mars 1885 à la Flèche (72 - Sarthe)
Décédé le 20 Octobre 1960 à Paris (75)
JANNEKEYN Jean - François - Général de division Aérienne De Juillet 1939 à Mai 1940 chef du cabinet militaire du ministre de l'Air et deuxième sous-chef de l'état-major général de l'Armée de l'Air.
De mai 1940 à juillet 1940, commandant des Forces Aériennes Réservées du Théâtre d'Opérations de la Méditerranée Orientale.
Né le 16 Novembre 1892 à Cambrai (59 - Nord)
Décédé le 16 Novembre 1971 à Paris (75)
JAUNEAUD Jean-Henri
- Sous-lieutenant 1912
- Lieutenant 1914
- Capitaine 1916
- Commandant 1924
- Lieutenant-colonel 1932
- Colonel 1934
- Général de Brigade Aérienne 1936
- Général de Division Aérienne 1939
- Général de Corps Aérien 1940
Commandant l'Aviation du Levant (GC I/7)
Jean JAUNEAUD est admis à l'Ecole militaire de Saint-Cyr en 1911. A sa sortie, il est affecté dans l'infanterie et commencera la Grande Guerre au sein du 125eme Régiment d'infanterie. Il combattra dans les tranchées et sera blessé 3 fois, raison pour laquelle il passe dans l'aviation en juin 1915 et obtient son brevet de Pilote en septembre de la même année. Il combattra notamment au sein de l'escadrille MF33, MF71,... de novembre 1915 à mars 1919 puis est affecté au ler bureau de l'état-major de la Division aérienne en avril 1919. Il est reçu à l'Ecole de guerre en 1921 et breveté d'état-major en 1922. En 1924, il part en mission au Brésil er devient responsable de l'instruction et de l'enseignement aérien au sein de la mission française menée par le Générral GAMELIN. De retour en France, il intègre de 1932 à 1934, le cabinet militaire du tout récent Ministère de l'air dirigé par le Ministre Pierre COT. Il sera notamment chargé de la création de l'Ecole de l'Air dans la région de Salon en Provence. Il prend le Commandement de la 2eme Région Aérienne avant de retourner, en 1936, au ministère de l'Air où il est nommé sous-chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air. Mais dans cette nouvelle Armée de l'Air, les doctrines s'affrontent, et Jean JAUNEAUD, ambitieux et convainu par ses idées, ne se fait pas que des amis, et ne sera pas nommé Chef d'Etat-major comme il espérait. Il est nommé commandant de la 2eme Région Aérienne en février 1938. Pendant la Campagne de France, il est commandant en chef des Forces Françaises en Orient Méditérannée, et Jean JAUNEAUD est au Liban au moment du déclenchement de l'attaque Allemande du 10 Mai 1940. Rappelé en France en juin 1941, il est mis en congé d'Armistice en puis à la retraite en janvier 1942. Né le 17 août 1892 à Angers (49 - Maine-et-Loire).
Décédé le 6 juin 1976 à Quimper (29 - Finistère)
JOUHAUD Edmond - Jules
- Sous-lieutenant 1926
- Lieutenant 1928
- Capitaine 1933
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1944
- Colonel 1946
- Général de Brigade Aérienne 1949
- Général de Division Aérienne 1954
- Général de Corps Aérien 1956
- Général d'Armée Aérienne 1958
Chef du ler bureau à la 1 re armée aérienne en 1939.
Muté à l'état-major du Commandement des forces aériennes et des forces terrestres antiaériennes du front Nord-Est en 1940.
Nommé commandant du groupe de reconnaissance 1/36.
Se replie en Algérie et passe à l'État-Major de l'Air en août 1940.
Edmond JOUHAUD entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1924. Il passe dans l'aéronautique en 1926 et est breveté pilote d'avion en 1928. Il est affecté en Afrique occidentale française au 34e régiment d'aviation en 1928, et de retour en métropole, en 1933, il prend le commandement de la 2e escadrille de la 55e escadre avant d'être nommé à la 54e escadre à Dugny en 1936. Il est admis à l'École supérieure de guerre aérienne de Versailles en 1938. Il devient Chef du ler bureau à la 1ere armée aérienne en 1939, puis est muté à l'état-major du Commandement des forces aériennes et des forces terrestres antiaériennes du front Nord-Est en 1940. Il est nommé commandant du groupe de reconnaissance GR I/36. En juin 1940, il se replie en Algérie et passe à l'État-Major de
l'Air en août 1940. De retour en métropole, il est appelé au cabinet militaire du secrétariat d'État à l'Aviation en 1942. Il entre dans l'ORA (Organisation de Résistance de l'armée) et devient chef d'état-major régional des FFI. Il reprend le commandement du GR I/36 en 1944 et est nommé successivement adjoint au commandant au Groupement des moyens militaires de transport aérien en 1945, chef du 4e bureau à l'Etat-Major de l'Armée de l'Air puis 2eme sous-chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air en 1946. Il prend le commandement de l'Air en Tunisie en 1948, puis celui des Forces aériennes tactiques en AFN. Il est nommé à la direction de l'école des mécaniciens de l'armée de l'Air en 1949, avant de prendre le commandement de la 1re Région Aérienne en 1951. Il suit les cours du CHEM (Centre des hautes Etudes militaires) puis commande à nouveau la Ire division aérienne en 1952, le ler CATAC et enfin les forces aériennes françaises d'Allemagne en 1953, l'Air en Extrême-Orient en 1954. De retour en métropole, il occupe les fonctions de major général de l'armée de l'Air. En 1957, il retourne en Afrique du nord et prend le commandement de la 5eme Région Aérienne à Alger. Il est nommé chef d'État-Major de l'armée de l'Air en 1958 et inspecteur général de l'armée de l'Air en 1960. Edmond JOUHAUD , s'opposant au référendum de l'autodétermination de l'Algérie, fait partie des 4 généraux qui ont organisé le putsch d'Alger du 22 au 25 Avril 1961. Il est arrêté en mars 1962 et incarcéré en France. Il est condamné à mort le 13 avril 1962 et sera gracié, sans enthousiasme par le Général de Gaulle. Sa peine est commuée en prison à perpétuité. Il est finalement libéré en décembre 1967 et amnistié en 1968.
Né le 2 avril 1905 à Bousfer (département d'Oran, Algérie).
Décédé le 4 Septembre 1995 à Royan (17 - Charentes-Maritimes)
LA CHAMBRE Guy - Charles
Ministre de l'Air dans les cabinets Chautemps, Blum et Daladier de Janvier 1938 à Mars 1940
Guy LA CHAMBRE mène une carrière politique de 1928 à 1955. Il occupera des postes de haute responsabilité, notamment : sous-secrétaire d'État à la Guerre de 1932 à 1934 - ministre de la Marine marchande en 1934 - président de la Commission de l'armée de la Chambre des députés de 1936 à 1938 - ministre de l'Air dans les cabinets Chautemps, Blum et Daladier de janvier 1938 à mars 1940. Né le 5 Mai 1898 à Paris (75)
Décédé le 24 Mai 1975 à Neuilly-sur-Seine (92 - Hauts de Seine)
LACOLLEY Auguste - Paul - Général De Brigade Aérienne Commandant de la 2eme Subdivision Aérienne (25/11/39 au 01/07/40 ) Né le 3 Octobre 1879 à Sancerre (18 - Cher
Décédé le 10 Avril 1959
LAMON Jean - Romain
- Lieutenant-Colonel
Commandant du Groupe 24 (GC II/7 - GC III/6)
Né le 26 juillet 1893 à Brive-la-Gaillarde (19 - Corrèze)
Tué le 10 Mai 1940 à Longvie (21 - Côte d'Or)
LAURENS Benjamin - Jean-Baptiste
- Sous-lieutenant 1910
- Capitaine 1915
- Lieutenant-Colonel 1928
- Colonel 1934
- Général de Brigade Aérienne 1937
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées à l'Armée des Alpes
Benjamin LAURENS, instituteur dans le civil, s'engage volontairement pour 3 ans en octobre 1904. Il est affecté au 17ème régiment d'infanterie. En 1907, il prolonge son engagement pour un an et est affecté au 151ème régiment d'infanterie avant de se rengager pour deux ans en 1908, et encore un an enoctobre 1910. Nommé Aspirant, il rejoint l'école militaire d'infanterie en octobre 1910. A sa sortie, promu Sous-lieutenant, il est affecté au 150ème régiment d'infanterie, en octobre 1911. Il passe à l'aéronautique militaire et intègre l'école d'aviation militaire de Reims : il est breveté pilote en août 1914. Il est affecté à la réserve d'aviation de Saint-Cyr, avant d'être mobilisé en Aout 1914. Il prend le commandement de l'escadrille V 21 de décembre 1914 à juin 1915, puis devient Commandant de l'escadrille V 97 de juin à novembre 1915. Il est nommé capitaine en septembre de la même année et prend la tête de l'escadrille VB 101 de novembre 1915 à mai 1917. Il commande ensuite le 2ème groupe de bombardement de mai 1917 à janvier 1918. Blessé au cours d'une mission de bombardement en juillet 1917, il est hospitalisé jusquen janvier 1918. A son retour au front, il prend le commandement du GB 8 dejanvier à juillet 1918, et est à nouveau blessé en juillet 1918. Il est nommé Commandant de l'escadre de bombardement n° 14, en août 1918. Après la Guerre, il est affecté au centre d'instruction de tir aérien et de bombardement de Cazaux de décembre 1918 à juin 1922 puis et nommé commandant en second du 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Neustadt (Allemagne) en juin 1922. Il reste basé en occupation des pays rhénans jusqu'en avril 1928. Il est affecté au 21ème régiment de bombardement de nuit, en mars 1928 et, nommé Lieutenant-colonel le 25 décembre 1928, devient commandant en second du 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, en mars 1929. Malgré les séquelles dûes à ses blessures de Guerre, il est maintenu en activité avec une pension à 60% en décembre 1929 et est affecté au magasin d'aviation n° 3 en avril 1930. Il participe au centre d'étude de l'aéronautique de février à mars 1933 avant de devenir Directeur de l'entrepot spécial d'aviation n° 3 en décembre 1933. Il est nommé Colonel en mars 1934 et rejoint l'inspection générale technique du matériel, de la sécurité et des installations de l'Air en février 1936. Il commande de la 3ème brigade aérienne en septembre 1936, puis promu Général de Brigade aérienne en juin 1937, commande, par intérim, la 3ème division aérienne en avril 1938. Une pension définitive de 95 % lui est accordée en avril 1938. Il est affecté à la base aérienne de Metz-Frescaty, en mai 1938, puis placé en 2ème section de réserve de mars au 2 septembre 1938. Rappelé à l'activité à la mobilisation, il prend le commandement de la 1ère sous-division aérienne deseptembre à novembre 1939. Il est mis à la disposition de l'état-major de novembre à décembre 1939 et est nommé Commandant des forces aériennes de l'armée des Alpes et des forces de défense aérienne de la 3ème armée de décembre 1939 à juin 1940. Il est Commandant de la base aérienne de Marignane en juillet 1940 avant d'être mis en congé du personnel navigant en septembre 1940. Il est arrêté par les Allemands à la Libération, et incarcéré un temps à Bordeaux avant d'être libéré. Il est placé dans la section de réserve, en mars 1944. Il est titulaire d'une pension d'invalidité de 100 %.
Il compte 2.574 heures de vol dont 1.027 heures de guerre pour 304 missions de guerre...
Né le 29 Mars 1884 à Orgeix (09 - Ariège)
Décédé le 21 Septembre 1972 à Marseille (13 - Bouches du Rhône)
LAURENT Léon - Edmond - Général De Brigade Aérienne Commandant des Forces Aériennes et Forces Terrestres contre aéronefs de la 4eme armée (02/09/39 au 08/04/40)
Premier Sous-Chef de l'Etat Major de l'Armée de l'Air (08/04/40 au 30/07/40)
Né le 22 Mars 1888
Décédé le 3 Juillet 1967
LAUZIN Henri - Emmanuel
- Sous-lieutenant 1923
- Lieutenant 1925
- Capitaine 1931
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1945
- Général de Brigade Aérienne 1949
- Général de Division Aérienne 1952
- Général de Corps Aérien 1958
En état-major en 1938 puis en janvier 1939 commandant d'escadrille à la 36e escadre aérienne.
Affecté en juin 1940 à l'EM du général président de la délégation française à la Commission allemande d'Armistice.
Henri LAUZIN est admis à l'École Militaire de Saint-Cyr en 1921. Il sert au Maroc en 1925, avant d'obtenir son brevet d'observateur puis de pilote en 1928. Il rejoint l'Indochine de 1931 à 1934. A son retour, il est affecté au ler bureau de l'Etat-Major Général de l'Armée de l'Air (EMGAA) et sera admis au concours de l'École de guerre de Versailles en 1935. Il rejoint à nouveau l'Etat-Major en 1938 puis devient, en janvier 1939 commandant d'escadrille à la 36e escadre aérienne. Il est affecté en juin 1940 à l'Etat-Major du général président de la délégation française à la Commission allemande d'Armistice. Il prend le commandement du GB 1/31 à Istres en 1941, et rejoint l'AFN en 1941. De retour en France, il occupe divers postes en état-major. Il est affecté en 1946 au cabinet du général Bouscat. De 1947 à 1949, il est attaché de l'Air à l'ambassade de France aux USA. Il est nommé inspecteur des réserves en 1950, puis commandant de l'Air en Extrême-Orient de juin 1953 à août 1954.
Henri LAUZIN quitte l'armée active en 1958.
Né le 28 décembre 1903 à Bayonne (64 - Pyrénées-Atlantiques).
Décédé le 21 novembre 1977 à Paris (75)
LEFORT Henri - Joseph
- Colonel
Commandant du Groupement n°6 de la 1ere Division Aérienne (GB I/12 - GB II/12)
Né le 22 Juillet 1894 à Rosoy sur Amance 52 - Haute-Marne)
décédé le 1er Mai 1966 à Meaux (77 Seine et Marne)
MAGINEL Marie - Auguste - Général De Brigade Aérienne Commandant de la 5eme Subdivision Aérienne (Tours) (03/09/39 au 10/06/40 )
10/06/40 replacé en congé définitif du Personnel Navigant.
Né le 14 Aout 1880 à Nancy (54 - Meurthe et moselle)
Décédé le 6 Septembre 1958 à Paris (75)
MASNOU François - Henri
- Sous-lieutenant 1914
- Lieutenant 1915
- Capitaine 1917
- Commandant 1929
- lieutenant-colonel 1936
- Colonel 1938
- Général de Brigade Aérienne 1946
Affecté à l'état-major du commandement de la zone d'opérations aériennes Nord en 1939.
Sous-chef d'EM de la zone sud
Commandant de la base aérienne de Pau en 1940.
Affecté au service de la presse du secrétariat d'Etat à l'aviation en 1940.
François MASNOU est incorporé dans l'Armée de terre en 1912, au 155° régiment d'infanterie en 1912. Elève à l'Ecole spéciale militaire en 1913, il est muté à l'escadrille 98 en Orient en 1915. Il prend le commandement de l'escadrille 555, puis 551 au Maroc en 1917. Il est affecté au 36°régiment d'aviation en 1920 avant de rejoindre l'Ecole Supérieure de Guerre en 1923. A sa sortie, il est affecté successivement au 1° bureau de l'EMA et à l'Inspection technique de l'aéronautique en 1929. Nommé attaché militaire à la Légation de France en Grèce en 1930, il est ensuite affecté à la 55° escadre en 1936. Il devient attaché au cabinet du Président de la République en 1938. Pendant la Campagne de France, il est affecté à l'état-major du commandement de la zone d'opérations aériennes Nord en 1939, puis Commandant de la base aérienne de Pau en 1940. Il est affecté au service de la presse du secrétariat d'Etat à l'aviation en 1940, et est nommé en 1942, 2eme sous-chef d'état-major de l'Etat-Major de l'Armée de l'Air. Il rejoint la Résistance et sous le pseudo "Le Gall", devient le responsable de l'ORA en Bretagne. (Organisation Résistance Air). Il est traqué par les Allemands et leur échappe in-extrémis en mars 1943. Il parvient à se réfugier en Suisse où il poursuivera ses actioins de renseignements. Il est nommé délégué du commissaire à l'Air en 1944 et quitte l'armée d'active en 1945 Né le 30 avril 1894 à Bourges (18 - Cher)
Décédé le 10 novembre 1986 à Louveciennes (78 - Yvelines)
MASSENET-ROYER-DE-MARANCOUR Robert - Léon - Général d'Armée Aérienne Commandant de la 3eme Région Aérienne (02/09/39-30/07/40) Né le 14 Janvier 1880 à Chaumont
Décédé le 6 Aout 1969 à Paris (75)
MARTIN Jacques - Edouard - Général De Brigade Aérienne Adjoint au Commandant de la 5eme armée aérienne (30/08/39 au 04/03/40 )
Aide-Major Général et Directeur des Services des Forces Aériennes Françaises (04/03/40 au 25/06/40 )
Né le 2 Mai 1888
Décédé le 5 Février 1980
MATHIS Pierre - Georges - Général De Brigade Aérienne 1/07/37-01/04/40 Directeur du Personnel Militaire au Ministère de l'Air
Directeur du Personnel Militaire au Ministère de l'Air (03/09/39 au 01/04/40)
Né le 25 Décembre 1885 à Nancy (54 - Meurthe et moselle)
Décédé le 12 Aout 1956 à Clamart (92 - Hauts de seine)
MENDIGAL Jean
- Chef de Bataillon 1925
- Lieutenant-Colonel 1932
- Colonel 1935
- Général de Brigade Aérienne 1938
- Général de division Aérienne 1940
Major Général du Grand Quartier Général Aérien
Jean MENDIGAL est admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1910 et s'engage volontairement pour quatre ans. Il est affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique,basé en Algérie d'octobre 1910 à mai 1911. Il participe aux opérations de guerre de Fès et Meknès au Maroc de mai à août 1911 puis aux opérations en Algérie de août à décembre 1911. Nommé Sous-lieutenant, il rejoint le 10ème régiment de Dragons, en octobre 1912. Il suit les cours de l'ecole d'application de Saumur en octobre 1913 avant d'être affecté 7ème régiment de Hussards de mai à décembre 1914. Il passe à l'aéronautique militaire comme observateur en décembre 1914 et devient observateur à l'escadrille V 21, puis observateur de l'escadrille N 38. Il obtient son brevet de pilote militaire à l'école militaire d'aviation du Crotoy en septembre 1916, effectue un stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux en octobre, et devient pilote du GDE jusqu'en décembre 1916. Il est affecté à l'escadrille C 212 de décembre 1916 à mars 1917, puis à l'escadrille C 11 de mars à octobre 1917. Il est blessé au combat en octobre 1917. Promu Capitaine à titre temporaire, il devient successivement Commandant de l'escadrille SOP 61 de décembre 1917 à février 1918, de l'escadrille C 61 de mars à juillet 1918, de l'escadrille SAL 30 à partir de septembre 1918 et enfin de l'escadrille BR 207 de septembre à octobre 1918. Il est ensuite envoyé à l'école d'état-major de Melun avant être affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique, en septembre 1919. Il est affecté au 5ème régiment d'observation, au 2ème régiment d'observation en avril 1920 et enfin au 33ème régiment d'observation en août 1920. Il est nommé Capitaine à titre définitif en 30 juin 1921, et est affecté, en janvier 2022, au 32ème régiment d'aviation. Il est admis à l'école supérieure de guerre en mars 1925 avant d'être affecté au 34ème régiment d'aviation, en novembre 1925. Il rejoint l'état-major du 19ème corps d'armée à Alger en septembre 1927 comme stagiaire. Il est promu Chef de bataillon en 25 mars 1928 puis est affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, détaché à la direction générale des forces aériennes en septembre 1929. IL est nommé professeur stagiaire au cours d'aéronautique à l'école supérieure de guerre en janvier 1930 avant d'être promu Lieutenant-colonel en décembre 1932, puis Colonel en juin 1935. Il est nommé Commandant de la 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy de août 1935 à septembre 1936 puis Chef-d'état-major du 1er corps aérien, en mars 1938. Diplômé du centre des hautes études aériennes, il devient le premier sous-chef d'état-major de l'armée de l'Air et est promu au grade de Général de Brigade, en août 1938. Il est nmmé sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air en octobre 1938. Pendant la campagne, il est nommé général major, général des armées aériennes et Général de division en mars 1940. Après l'armistice, il est nommé commandant de la 1ère région aérienne et du secteur de défense aérienne du Sud à Aix-en-Provence, puis Commandant supérieur de l'Air en Afrique du Nord en août 1941, poste qu'il conservera jusqu'en juin 1943, date à laquelle il sera remplacé par le Général BOUSCAT. Il est en congé définitif du personnel navigant, le 1er avril 1949 Né le 15 Avril 1890 à Caen (14 - Calvados)
Décédé le 12 Septembre 1976 à Garennes-Colombes (92 - Haut de Seine)
MONTRELAY Léon - Marie
- Sous-lieutenant 1919
- Lieutenant 1921
- Capitaine 1934
- Commandant 1935
- Lieutenant-colonel 1938
- Colonel 1942
- Général de Brigade Aérienne 1944
- Général de Division Aérienne 1947
Commandant du Centre d'essais du matériel aérien à Villacoublay fin 1938.
Nommé à l'état-major du commandement des forces aériennes françaises en Méditerranée en janvier 1940.
Léon MONTRELAY est admis à l'École Polytechnique en 1917 et affecté à sa sortie, dans l'artillerie. Il passe dans l'aviation en 1920 comme observateur à la 54eme
escadrille puis à la 53eme escadrille avant d'être breveté pilote en 1922. Il est alors affecté au 22e régiment d'aviation, puis à la Commission d'essais pratiques de l'aviation militaire de 1923 à 1927. Il fait partie de la Mission française au Brésil de 1927 à 1932. De retour en métropôle, il effectue un stage à l'École supérieure de guerre de Versailles en 1934. Il est nommé Commandant par intérim de la 12e escadre aérienne en 1938, avant d'être affecté au Centre d'essais du matériel aérien à Villacoublay fin 1938. Il est nommé à l'état-major du commandement des Forces Aériennes Françaises en Méditerranée en janvier 1940. Apèrs l'Armistice, il devient Chef d'état-major au commandement de l'Air au Levant de juin 1940 à septembre 1941. Il commande la base de Blida en 1942 puis est placé à la tête de l'aviation française d'Afrique en 1943.
Il est nommé Directeur du matériel au Commissariat de l'Air en 1944.
Après la Guerre, il devient Commandant de la 3e région aérienne en 1947, puis Commandant de la Défense aérienne du territoire en 1948.
Léon MONTRELAY quitte l'armée active en 1949
Né le ler février 1898 à Lorient (56 - Morbihan).
Décédé le 3 août 1986 à Saint-Mandé (94 - Val de Marne)
MORRAGLIA Jean-Baptiste
- Lieutenant 1918
- Colonel 1939
- Général de Brigade Aérienne 1945
Commandant du Groupement n°15 de la 1ere Division Aérienne (GB I/15 - GB II/15)
Fils d'un couple de domestiques, Jean MORRAGLIA est incorporé dans l'armée en 1911. Pendant la 1ere Guerre Mondiale, il est pilote de bombardier dans l’escadrille Br 120. Il est nommé lieutenant en 1918.
Après la Guerre, il rejoint Pierre-Georges Latécoère en 1919 et devient chef de l’aéroplace d’Alicante (Espagne).
Sa carrière au sein des Lignes Aériennes Latécoère, puis de la CGEA, est relativement courte, puisqu'il aurait quitté la compagnie en 1920 pour revenir au sein de l'armée. En 1939, il est colonel et commande le groupe de bombardement no 15.
Après la défaite, il rejoint une commission d'armistice. En 1942, il est recruté par Léon Faye pour rejoindre le réseau Alliance (nom de code « Épervier »), dont il est le responsable pour le sud-ouest en 1943.
À la Libération de la France, Jean Morraglia est général de brigade des FFI, commandant de la région B (Basses-Pyrénées, Landes, Charente-Maritime, Vendée, Deux-Sèvres, Gironde). Il est nommé Général de Brigade Aérienne avant de rejoindre la réserve.
Né le 05 Mai 1890 à Paris (75)
Décédé le 16 Novembre 1965 à Port d'Envaux (17 - Charente Maritime
MOUCHARD Henri - Eugène
- Lieutenant 1918
- Colonel 1930
- Général de Brigade Aérienne 1933
Commandant de la 1ere Armée Aérienne
Henri MOUCHARD est admis en 1905 à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il entre en qualité de lieutenant dans l’aviation en octobre 1911, Il obtient son brevet de pilote en mai 1912.
Henri Mouchard faisait partie des « vieilles tiges » (Association de pilotes et amis de l'aviation, créée en 1920) dont il fut le dernier survivant. C’est en qualité de pilote de reconnaissance puis de pilote de bombardements qu’il avait participé à la Première Guerre mondiale où sa conduite lui avait valu de se voir attribuer la Croix de guerre 1914-1918 avant que ce mérite ne lui valût sa désignation en qualité d’adjoint aux commandements de l’Aéronautique des armées.
Colonel en 1930, il devient général de brigade en 1933.
Breveté d’État major, il est détaché en janvier 1922 au cabinet du ministre de la guerre où son action devait contribuer à la création de l’école militaire et d’application de l’Aéronautique, laquelle deviendra l’école de l’air qu’il commandera en 1939.
Parallèlement il se verra désigné en qualité de membre de la commission permanente consultative de la Société des Nations à Genève.
Le général Henri Mouchard devait par la suite assurer les plus hauts commandements, c’est ainsi qu'il devient directeur du personnel au ministère de l’Air. Il commandera ensuite la brigade de bombardements de Chartres puis la première région aérienne avant de devenir directeur du centre des hautes étude aérienne, d’assurer en 1940 le commandement de la première armée aérienne et de terminer sa carrière en qualité d’inspecteur général de l’aviation.
Titulaire de nombreux Ordres français et étrangers, le général Henri Mouchard reçoit en 1939 l'Ordre national de la Légion d'honneur, où il devient grand officier, ainsi que l’Ordre de Léopold en Belgique et l’Ordre de l'Aigle blanc en Pologne.
En 1939 il est désigné membre du Conseil supérieur de l'air (du 1er juillet 1937 au 31 octobre 1940).
Il est inspecteur général des Écoles de l'Armée de l'Air depuis le 15 octobre 1938 et inspecteur général de l'Enseignement Supérieur Aérien depuis le 1er juillet 1939.
Il est commandant de la 1re armée aérienne (du 2 septembre 1939 au 26 février 1940, puis en disponibilité du 26 février 1940 au 1er mars 1940).
Il est inspecteur général des Écoles et des Effectifs (du 1er mars 1940 au 1er juillet 1940).
Il est président de la Délégation française aérienne auprès de la Commission allemande d'armistice (du 1er juillet 1940 au 1er octobre 1940).
Né le 29 Juin 1885 à Bougie (Agérie)
Décédé le 24 Mai 1980 à Céret (66 - Pyrénées-Orientales)
MUIRON Emile - Marius - Général De Brigade Aérienne Commandant de la 3eme Subdivision Aérienne (02/09/39 au 30/07/40) Né le 18 Juillet 1878 à Vannes (56 - Morbihan)
Décédé le 27 Mai 1947 à Nancy (54 - Meurthe et moselle)
NICOT - Jean - Louis
- Sous-lieutenant 1932
- Lieutenant 1934
- Capitaine 1938
- Commandant 1943
- Lieutenant-colonel 1945
- Colonel 1951
- Général de Brigade Aérienne 1957
- Général de Division Aérienne 1960
- Général de Corps Aérien 1960
Affecté en octobre 1939 à l'état-major du général inspecteur du
bombardement.
Jean NICOT entre à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1930, puis à l'Ecole militaire et d'application de l'aéronautique en 1932. Il est breveté pilote en 1933 et observateur en 1934. Il est affecté à la 32ème escadre d'observation avant d'être nommé Commandant de la III/31 en 1936. Après la mobilisation, il est affecté en octobre 1939 à l'état-major du général inspecteur du bombardement. En 1940, il prend le commandant de la 4eme Escadrille du GBA II/51 et participe à la campagne de France. En 1941, muté à Bamako (AOF : Afrique Orientale française), il commande l'escadrille I/61 puis rejoint l'Etat-major du groupement n° 1 de Thiès en 1942. En 1943, il est affecté à l'école interarmée de Rabat et en 1944 au groupe de bombardement Gascogne des Forces Aériennes Françaises Libres. Il participe à la campagne d'Italie, au débarquement de Provence et aux campagnes du Rhin et l'Allemagne. Il est affecté au cabinet militaire du Ministère des armées en 1945, puis à l'Inspection générale de
l'armée de l'air en 1946. Commandant de la 61° escadre de transport en 1947. Il suit les cours de l'ESGA (Ecole Supérieure de Guerre Aérienne) en 1949 et devient Chef du 3° bureau de l'EMGAA (Etat-Major Général de l'Armée de l'air) en 1952, et de la délégation française-Air auprès du Comité intérimaire de la CED en 1952. En 1953, il prend le commandement du transport aérien en Indochine. Il dirige les opérations de Diên-Biên-Phû puis le Pont aérien du Tonkin. Il est rapatrié en métropôle en 1954, et devient auditeur au CHEM (Centre des Hautes Etudes Militaires), puis commandant de l'aviation de bombardement en 1957. Il est nommé successivement Major-général des armées en 1959, conseiller militaire, chef du cabinet militaire du Premier ministre en 1960 et enfin Major général de l'armée de l'air en 1961.
Né le 14 février 1911 à Paris (75)
Décédé le 30 Aout 2004 à Paris
ODIC Robert - Jean-Claude
- Général
Commandant la zone d'opérations aériennes sud
Robert Odic naît en 1887 dans une famille lorraine. Bénéficiaire d'une bourse, il est admis en 1906 à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, dont il sort dans l'Infanterie coloniale. Pendant la Grande Guerre, d'abord chef de bataillon de tirailleurs sénégalais, il devient aviateur et termine la guerre comme capitaine, commandant l'aéronautique du 4ème corps d'armée.
Pendant l'entre-deux-guerres, il sert notamment au Maroc comme adjoint au commandant de l'Air.
En 1939, le Général Vuillemin lui confie l'inspection de l'aviation de renseignement, puis le commandement de la zone d'opérations aériennes Sud. Après l'armistice, il est chef de la région aérienne de Chateauroux. Le 4 septembre 1940, le ministre de l'Air, le général Pujo le nomme chef d'état-major général, mais Pujo est immédiatement remplacé par le général Bergeret, qui lui est hostile et l'éloigne à Alger dès le 25 septembre, comme commandant supérieur de l'Air en Afrique du Nord, commandement qu'il exerce pendant près d'un an, sous les ordres du général Weygand. Il s'oppose au général Bergeret sur l'application militaire des protocoles de Paris et la crise de Syrie, et est mis en congé du personnel navigant le 9 août 19411. Il est remplacé par le général Mendigal.
Sur le coup de l'éviction de Weygand, il s'enfuit en novembre aux États-Unis et annonce qu'il va rejoindre le Général de Gaulle. Il parvient à Londres le 12 décembre, s'engage dans les FFL et rencontre à plusieurs reprises le général de Gaulle. Mais les deux généraux ne s'entendent pas du tout, notamment à propos de Weygand, que De Gaulle qualifie de traitre, comme Pétain. Odic défend une attitude conciliante avec Vichy et accuse De Gaulle de viser à la dictature et de diviser les Français et lui reproche de « faire la guerre plus à Vichy qu'à l'Allemagne ». Le 20 février 1942, son engagement dans les FFL est résilié.
Il retourne alors aux États-Unis, où il joue un rôle occulte, hostile à De Gaulle et favorable au général Giraud. Le 23 mars 1943, il retourne en Algérie mais en repart le 26 juin. Dès le 9 juillet, il envoie à l'amiral Leahy un mémoire de six pages où il met sur le même plan le Gaullisme et la "Révolution nationale" de Vichy et qualifie De Gaulle de "nouvel Hitler".
Menacé à la Libération d'être mis aux arrêts puis traduit en justice, il ne rentre en France qu'en novembre 1946 et meurt en 1958. Son ouvrage posthume "Un autre regard sur De Gaulle" n'est publié qu'en 2021.
Né le 9 Septembre 1887 à Neufchâtel-en-Bray (76 - Seine Maritime)
Décédé le 1er Juin 1958 à Paris (75)
PAGNY Henri
- Sous-lieutenant 1919
- Lieutenant 1923
- Capitaine 1940
Mobilisé en 1939 et détaché au Service technique et des recherches scientifiques de l'aéronautique du GQG.
Avant la 1ere Guerre Mondiale, Henri PAGNY travaille chez Delaunay-Belleville en tant qu'ingénieur en construction. Il sera titulaire de 15 brevets d'invention. Il s'engage en 1914 et est affecté au 2e groupe d'aviation comme mécanicien d'avion. Il rejoint les écoles de pilotage de Bron et de Chartres et sera breveté pilote militaire en 1915. Il est affecté à l'escadrille MF 7. Il est adjoint technique au commandant de l'école de Châteauroux puis à l'Inspection générale des écoles et des dépôts d'aviation à Paris en 1917. Il est breveté observateur-bombardier de nuit en 1918 et rejoint l'escadrille 25. Après la Guerre, il est attaché au Service des essais des avions en vol au STAé en 1919 avant d'être démobilisé et de devenir réserviste. Il est mobilisé en 1939 et est détaché au Service technique et des recherches scientifiques de l'aéronautique du GQG. Né le 3 juin 1885 à Wignicourt (08 - Ardennes).
Décédé le 23 Février 1987 à Neuilly sur Seine (92 - Hauts de Seine)
PASTIER Albert - Léon - Général De Corps Aérien Commandant des Forces Aériennes et Forces Terrestres Contre Aéronefs du 2eme Groupe d'Armées à partir du 02/09/39 Né le 26 Septembre 1889 à
décédé le 17 Aout 1955
PENNES Roger

 

- Capitaine 1916
- Lieutenant-Colonel 1926
-Colonel 1929
- Général de Brigade Aérienne 1933
- Général de Division Aérienne 1936
Commandant de la 5eme Armée Aérienne
Et
Commandant de l'Aviation en AFN (GC I/9 - GC I/10 - GC III/4 - GC III/5)
En 1903, Roger Pennès entre à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr, et choisit la Cavalerie. Il est affecté au 13ème régiment de Cuirassiers, puis en 1912 au 5ème régiment de Chasseurs d’Afrique basé é à Alger,
Lieutenant lorsque la guerre éclate, il participe aux combats de l’Yser puis de l'Argonne avant de rejoindre en mars 1915, le 19ème Bataillon de Chasseurs à Pied. Il est blessé en mai 1915 et est hospitalisé jusqu'en février 1916. Nommé capitaine, il est déclaré inapte définitivement à faire campagne, et demande à passer dans l'Aviaition en mars 1916 : il est breveté pilote le 18 mai 1916. Il est affecté l’escadrille F 25 en août 1916, puis prend la tête de l’escadrille F 221 en novembre 1916 avant d'être nommé commandant de l’aéronautique du 8ème corps d’Armée, puis de l’aéronautique du 2ème corps d’Armée. A la fin de la Guerre, il commande en second le Centre d’Instruction d’Aviation de Chasse et de Bombardement (CIACB)..
En mars 1919, Roger Pennès part au Maroc comme commandant du groupe de bombardement du Maroc à Meknès. En juin 1922, il est nommé au poste de commandant en second du 37ème Régiment d’Aviation, à Meknès.
En décembre 1923, le chef de bataillon Pennès devient professeur à l’Ecole Supérieure de Guerre de Versailles. Il est promu lieutenant-colonel en décembre 1926. Il est affecté en juillet 1927 au 39ème Régiment d’Aviation au Liban.
Roger Pennès, en août 1929, prend la tête du 5ème Groupe d’ouvriers aéronautiques (GOA) et de l’école d’aviation d’Avord. Promu colonel, il est affecté en août 1929 à l’état-major général des Forces aériennes à Paris. Il y dirige le 3ème bureau.
Il est ensuite nommé du 34ème Régiment d’Aviation avant de suivre, en mai 1932, les cours du Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM). En avril 1933, promu général de brigade, il est nommé commandant de la 8ème Brigade aérienne de Metz.
En août 1936, promu Général de division, il est nommé adjoint puis commandant de la 5ème Région aérienne d’Alger. En parallèle, il est nommé directeur adjoint du Collège des Hautes Etudes de la Défense Nationale, puis Inspecteur général de l’aviation de bombardement, en octobre 1938 et enfin membre du Conseil Supérieur de l’Air en janvier 1939.
A la déclaration de guerre, le général Vuillemin réorganise l'Armée de l'Air : Deux Zones d'Opérations Aériennes Nord et Est sont créées, qui réunissent des forces aériennes "réservées" et des forces aériennes "organiques" reliées aux groupes d'armées du Nord-Est. Les corps aériens sont alors dissous et le général Pennès prend la tête de la Zone d’Opérations Aériennes Est.
Dès sa prise de fonction, de nombreuses frictions apparaissent entre le général Pennès et le général Prételat, commandant du Groupe d’Armées n°2. Les deux chefs s’opposent sur le problème de la subordination des moyens aériens, opposition compliquée par une incompatibilité de caractères manifeste. Le général Vuillemin qui doit arbitrer ce conflit, décide de muter le général Pennès à Alger... Celui-ci quitte son commandement le 25 octobre 1939 et est nommé à la tête de la 5ème armée aérienne à Alger. et prend ainsi le commandement des forces aériennes et des forces anti-aériennes de l’Afrique du Nord (AFN) et de la 5ème région aérienne. Atteint par la limite d’âge en mai 1940, il est maintenu temporairement dans ses fonctions.
Suite à l’armistice du 22 juin 1940, il est nommé représentant permanent du chef d’état major de l’armée de l’Air ayant autorité sur toutes les directions du Ministère de l’Air stationnées en AFN. Fin juin, le général Pennès envoie en France une mission afin de faire diriger sur l’AFN les matériels de combat existant encore dans les dépôts mais le désordre et la panique qui règnent en métropole font échouer cette tentative.
C’est dans ce contexte que les Britanniques attaquent la flotte à Mers el-Kébir le 3 juillet 1940. Le général Pennès donne alors l'ordre aux forces aériennes de se tenir prêtes à intervenir, et donne l'ordre de procéder à une rapide remise en état d'autres appareils pour lutter contre les incursions aériennes anglaises. Le général Pennès est placé en congé du personnel navigant en septembre 1940, remplacé par le général Odic.
Revenu en métropole, le général Pennès prend contact avec la Résistance, et fera partie, de 1943 à 1944, du réseau Kummel (évasion d'aviateurs alliés). A partir de juillet 44, il participe avec les FFI à la préparation d'un plan de débarquement de troupes et de matériels en arrière de l'ancienne ligne Hindenburg. Il est ainsi nommé chef d'état major de la région A des FFI en août 1944 et passe dans la clandestinité sous le pseudonyme de "Barat". Le général Pennès est placé définitivement en congé du personnel navigant en mai 1945.
Né le 18 Mai 1883 à Paris (75)
Décédé le 23 Décembre 1975 à Charly sur Marne (02 - Aisne)
PERSONNE
- Général
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées au Corps de Cavalerie
PETIT Jean-Marie
- Lieutenant de réserve 1916
- Capitaine 1918
- Lieutenant 1916
- Capitaine 1926
- Commandant 1940
Mobilisé en septembre 1939 et nommé au 4e bureau de l'EM.
Jean PETIT s'engage volontairement en 1913 et est incorporé au 28e régiment d'artillerie. Il passe dans l'aviation comme observateur à l'escadrille MF 8, puis à la C 39 en 1916. Blessé et évacué tout d'abord à Bordeaux puis à Biarritz, il rejoint après sa convalescence, les écoles de Chartres, d'Avord, et de Pau en tant qu'élève Pilote. Il est affecté à la SPA 53. Il prend ensuite le commandement de la BR 218 en 1918 puis celui de l'escadrille 138 en 1919.
Démissionnaire en 1922, il est versé dans la réserve jusqu'à sa mobilisation en septembre 1939. Il est nommé au 4eme bureau de l'Etat-Major.
Jean PETIT sera finalement rayé des cadres de réserve de l'armée de l'Air en 1949.
Né le 10 mai 1892 à Réthel (Ardennes).
PICARD Louis - Alphonse
- Général de Brigade Aérienne 1930
- Général de Division Aérienne 1934
- Général d'Armée Aérienne 1939
Rappelé au début de la guerre, il a été successivement Inspecteur des Ecoles de l’Armée de l’Air, , Chef de l’état-major de l’Armée de l’Air, et Chef d’état-major général de l’Armée de l’Air
Louis PICARD a exercé les commandements suivants : Adjoint au général directeur de l’Aéronautique militaire au Ministère de la Guerre, Commandant de la 5ème brigade d’aéronautique, Commandant de la 4ème région aérienne (Lyon), Sous-chef d’état-major général de l’Armée de l’Air, Chef d’état-major général de l’Armée de l’Air, Membre du Conseil Supérieur de l’Air, et enfin Chef de l’état-major général de l’Armée de l’Air. Il a été placé en congé définitif du Personnel Navigant en 1936 puis replacé dans la section du Personnel Navigant en 1939.
Rappelé au début de la guerre, il a été Inspecteur des Ecoles de l’Armée de l’Air, Chef de l’état-major de l’Armée de l’Air, et Chef d’état-major général de l’Armée de l’Air. Il a été placé dans la section de réserve en 1941.
Né le 28 Janvier 1880
Décédé le 12 Aout 1943
PINSARD Armand
- Lieutenant 1916
- Général
Commandant du Groupe 21 (GC I/1 - GC II/1 - GC III/3 - GC II/10 - GC III/10)
Amand Pinsard s'engage en 1906 et rejoint le 2e régiment de Spahis au Maroc jusqu'en 1908 avant d'être affecté au 1er régiment de chasseurs à cheval en France. Il se porte volontaire pour l'aviation militaire et obtient son brevet de pilote en 1913. Il sert dans l'Escadrille MS23 (en) en août 1914.
A la mobilisation, il est affecté à l'escadrille SPA 23 et sera fait prisonnier en février 1915 après avoir atterit derrière les lignes allemandes. Après plusieurs tentatives, il réussit un an après à s'évader en creusant un tunnel sous le mur de sa prison.
Promu Lieutenant après avoir rejoint les lignes alliées, il se familiairise avec les nouveaux appareils avant d'être versé dans l'Escadrille N 26 équipée de SPAD S.VII. Il prendra ensuite le commandement de la N78 et terminera la Guerre au sein de sa première escadrille, la SPA 23 . avec un beau palmarès de 27 victoires aériennes confirmées entre novembre 1916 et août 1918. Son Spad était peint en noir.
Il reste dans l'armée d'active après la Guerre et va accéder à diverses postes à responsabilité dans l'aviation de chasse durant l'entre-deux-guerres.
En 1932, il crée et commande la 7e escadre de chasse, sur le terrain de Dijon. avant de prendre la tête de la 11e Brigade de Chasse, basée à Chartres en novembre 1936.
En 1940, avec le grade de général il commande le groupe de chasse 21, à Gouvieux-Chantilly. Il a à sa disposition un Morane Saulnier 406 qu'il a fait peindre en noir, marqué de la cigogne de l'ex-SPA 26, qu'il baptise « Le Pirate ». Il sera très grièvement blessé, au sol, le 6 juin 1940 lors du bombardement de l'aérodrome des Aigles, à Chantilly. Hospitalisé à Paris il évacue la capitale dans une ambulance juste avant l'arrivée des troupes allemandes.
Il passe sa convalescence en zone libre, où il réfléchit aux causes de la défaite. Il écrit une lettre au maréchal Pétain dans laquelle il plaide pour une dictature militaire implacable pour redresser le pays : « Le français ne demande qu'à être dirigé, il suffit donc de lui donner les chefs qui en sont aptes ». Guéri, Pinsard s'installe à Vichy et y milite pour l'acquittement d'Émile Dewoitine, incarcéré par le régime de Vichy. Il est en fait rétribué par le gouvernement japonais qui souhaite embaucher l'industriel français. Le général Jean Bergeret fait alors expulser le général Pinsard de Vichy. Ce dernier rejoint Paris début 1942, et se rapproche des cercles collaborationnistes. Il soutient le gouvernement de Pierre Laval, et accepte, au mois d'août 1943, le poste d'inspecteur général des œuvres sociales de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF).
Il est arrêté par la police à la Libération en septembre 1944 et interné à la prison de Fresnes. Jugé pour faits de collaboration, il est condamné le en novembre 1944 aux travaux forcés à perpétuité et à la confiscation de ces biens. Il bénéficie des mesures de clémence : sa peine est commuée en 1946 à dix ans de prison. Il est libéré en 1947 et rétabli dans ses droits à pension de général en 1948. Son fils Jacques, qu'il a fait inscrire à la Milice en 1944, est condamné à l'indignité nationale et part pour l'Argentine, où il meurt d'un accident de la route en 1947.
Né le 29 Mai 1887 à Nercillac (16 - Charente)
Décédé le 15 Mai 1953 à Ceyzériat (01 - Ain)
POLI-MARCHETTI Don Côme Paul - Marie - Général d'Armée Aérienne Commandant de la 1ere Région Aérienne (06/11/39 au 01/07/40) Né le 18 Septembre 1879 à Talasani (2B - Haute-Corse)
Décédé le 23 aout 1968
PUJO Bernard - Bertrandt - Général d'Armée Aérienne Ministre Secrétaire d'Etat de l'Air (16/06/40 au 12/07//40) Né le 26 Aout 1878 à Orignac (65 - Hautes-Pyrénées)
Décédé le 14 Septembre 1964 à Paris (75)
REDEMPT Léopold - Général de Division Aérienne 12/06/36-20/08/40 directeur du Matériel aérien militaire au Ministère de l'Air. Né le 16 Octobre 1884 à Saint-Germain les Belles
Décédé le 8 September 1969 à Paris (75)
RICHARD Esther - Eugène
- Sous-lieutenant 1930
- Lieutenant 1934
- Capitaine 1947
Affecté à l'état-major des forces aériennes de la IXème Armée en 1939
Affecté à l'Etat-Major de la Xeme Armée Terrestre le 1er juin 1940
Esther RICHARD s'engage volontairement le 22 août 1914 dans le 14e régiment de hussards. Il est désigné comme élève-pilote le 3 mai 1918 et est breveté pilote le 11 août 1918 avant de rejoindre l'école d'Avord. Il est démobilisé en septembre 1919 et effectue plusieurs périodes de réserve dans l'entre-deux-guerres. A la mobilisation, Il est rappelé en activité au bataillon de l'Air 101 en août 1939 avant d'^tre affecté à l'Etat-Major de la Xeme armée terrestre le 1er juin 1940. Il est démobilisé le 27 juillet 1940. Né le 9 septembre 1896 à Paris (75)
Décédé le 12 septembre 1983 à Boulogne-Billancourt (92 - Hauts de Seine).
RISLER Franck - Charles
Lieutenant Ingénieur
Ministère de l'Air
 
Né le 4 Juin 1913 à Lyon (69 - Rhône)
Tué le 28 Novembre 1939 à Graves
 
ROBERT Marcel - Alexandre
- Sous-lieutenant 1918
- Lieutenant 1918
- Capitaine 1925
- Commandant 1935
- Lieutenant-colonel 1939
- Colonel 1942
Affecté à l'état-major de la 8ème Escadre en septembre 1939 puis au groupement de chasse 28 à Salon enfin à l'état-major de DA à Aix le 15 décembre 1941
Marcel ROBERT sengage volontairement en janvier 1915 et est incorporé au 8ème Régiment de chasseurs. Il est affecté comme élève-pilote au groupe d'aviation à Dijon en 1916 et passe par les écoles d'Avord et de Pau. A l'issue de sa formation, il est affecté au 3ème groupe d'aviation à Bron, puis dirigé sur l'Italie, il est affecté comme pilote à l'escadrille n° 561. Il rejoint la SPA 124 en Champagne en mars 1918. Après la Guerre, il est affecté à la SPA 92 en 1919 et sera dirigé sur le Maroc en 1919. Il est affecté au 2ème Régiment de chasse et est dirigé sur les Pays Rhénans de mars à mai 1920. Il est nommé commandant de la 10ème escadrille en 1921 puis adjoint au commandant du 3ème Groupe en 1928. Il rejoint ensuite l'état-major de la 1ère Division Aérienne en 1929. Il est affecté successivement au 38ème Régiment d'Aviation comme commandant de groupe de chasse en 1931, à la 6ème escadre aérienne à Reims en 1933 comme commandant d'Armes de la base de Marignane en octobre 1938. En septembre 1939, il est affecté à l'état-major de la 8ème Escadre puis au groupement de chasse 28 à Salon enfin à l'état-major de Division Aérienne à Aix le 15 décembre 1941. Marcel ROBERT est placé en congé d'armistice avec emploi en avril 1943. Né le 14 août 1897 à Angers (49 - Maine et Loire)
Décédé le 8 Novembre 1911 à Illiers-L'Eveque (27 - Eure)
ROMATET Jean - Charles
- Capitaine 1921
- Commandant 1927
- Lieutenant-colonel 1937
- Général de Brigade Aérienne 1939
- Général de Corps d'Armée 1942
Commandant du Groupe 23 (GC i/5 - GC II/2 - GC III/7 - GC I/16)
Jean-Charles Romatet fait de brillantes études à Marseille puis intègre l'école militaire spéciale de St Cyr. Il est ensuite affecté au 8e régiment de chasseurs à cheval, régiment avec lequel il va être mobilisé. Il participe à la bataille de la Marne et aux combats sur l’Yser. Avec la stabilisation du Front, la cavalerie est inutile et il se porte volontaire pour l’aviation. Il devient Observateur en décembre 1916.
Il est affecté à l’escadrille de Reconnaissance N 38 et suit un stage de tir à l’école de Cazaux. Il se porte volontaire pour être pilote et est breveté en février 1918 à l’escadrille SPA 76 basée sur le front de la Meuse. Après avoir obtenu 4 victoires, il prend le commandement d’une nouvelle escadrille de chasse, la SPA 165, qui se forme en août 1918. Il va remporter trois nouvelles victoires à quelques mois de l’armistice.
Après l’armistice, le lieutenant Jacques Romatet reste dans l’armée d’active et prend la tête de la SPA 85 en mars 1919 avant d'être affecté à l’entrepôt spécial n°2 à Nanterre comme chef du service des moteurs, puis au ministère de la guerre à la direction de l’aéronautique en juillet 1920 où il est chargé du service des renseignements. Promu capitaine en septembre 1921, il rejoint successivement le 2e régiment d’aviation, l’état-major du maréchal Fayolle en Septembre 1923, puis le 33e régiment d’aviation fin 1923. Il est promu commandant en décembre 1927 et obtient en 1929, son brevet état-major à l’école de guerre. En juin 1930, il est nommé officier adjoint au secrétariat général du ministère de l’air. Puis, promu lieutenant-colonel en 1937, il est nommé chef de l’aviation d’Afrique Équatoriale Française. A son retour d’Afrique, Romatet est nommé 2e sous-chef de l’état-major de l’armée de l’air.
En mars 1939, il est promu général de brigade aérienne, et prend en 1940, la tête du groupement de chasse 23 regroupant les GC III/2, III/7, II/2, I/3 et l’ECMJ I/16. Mais l'organisation de l'Armée de l'Air complique les décisions... Ainsi, le 17 mai 1940, le général Romatet ordonne au GC I/1 de couvrir la région de Montcornet où les blindés du colonel De Gaulle tentent une contre offensive. Le GC I/1 dépend du groupement 21 en charge de la défense de Paris et du bassin de la Seine. Le général Pinsard, à la tête de ce groupement, annule cet ordre et rappelle que l’unité est sous son commandement et que lui seul peut décider de son emploi. L'arbitrage du conflit entre les deux hommes donnera raison à Jean-Charles ROMATET, mais trop tard…
Après l'Armistice, le général Jean Romatet devient Chef d'Etat-Major, et prend la tête de l’armée d’armistice en septembre 1940. Il est nommé général de corps d’armée en novembre 1942. Dans le but de maintenir le potentiel des forces armées en attendant des jours meilleurs et la reprise de la lutte, est créée l’organisation jeunesse et montagne. Romatet participe à l’inauguration de plusieurs centres, pour permettre de maintenir mobilisés nombre de cadres que l’armistice à privé d’emploi. Ces centres seront des viviers de recrutement pour la résistance.
Bien que le Général Romatet soit assez éloigné d’un esprit de résistance, il donne, dans un sursaut d’orgueil, sa démission en mars 1943 et est mis à sa demande en congé d’armistice. A la libération, il se met à disposition des FFI d’Auvergne le 18 août 1944... Deux jours après la fin des combats sur le secteur, comme le souligne malicieusement le chef FFI qui sur sa demande lui signe une attestation.
Le général Jean Romatet veut retrouver un commandement dans l’armée de l’air et écrit pour celà au ministre de l’air Charles Tillon en septembre 1944. Résistant communiste de la première heure, le ministre lui oppose une fin de non-recevoir cinglante en octobre 1944 en lui rappelant qu'il n'a pas livré combat aux Allemands après l'ivasion de la zone libre, et n'a jamais cherché à transférer hommes et matériels en Afrique du Nord pour échapper à l'occupant...
La Haute Cour de Justice saisie, ne retiendra pas de fait susceptible de l’inculper de poursuites pénales pour faits de collaboration, mais la commission d’épuration de l’armée de l’air note qu'il est dommage qu’étant donné les postes occupés par cet officier général ce dernier n’ait pu entrer en rapport avec les différents mouvements de résistance.
En conséquence, après avoir été mis en disponibilité en mai 1946, puis en congé du personnel naviguant le 23 novembre suivant, il est mis à la retraite d’office en mai 1947 par décision du ministre de l’air. Le général Romatet va mener une longue bataille juridique contre cette sanction qu’il estime injustifiée et entamer en 1947 une action en justice qu’il perdra. Après de la loi d’amnistie du 6 août 1953, il va de nouveau solliciter sa réintégration dans les 2emes réserves de l’armée de l’air et une reconstitution de carrière pour voir sa solde augmentée… Nouveau recours qu’il perd en 1960. Multipliant les recours, les procédures ne s’éteindront qu’en 1973 par un arrêt du Conseil d’Etat lui donnant définitivement tort et le condamnant aux dépens.
Né le 23 Mai 1893 à Borgo (20 - Corse)
Décédé le 15 Mai 1975 à La Bazoche-Gouet (28 - Eure et Loir)
RONIN Georges - Marie
- Sous-Lieutenant 1913
- Lieutenant-Colonel
- Colonel 1936
- Général 1942
Commandant du Groupement 7 du GIAB (GB I/23 - GB II/23)
Georges RONIN intègre en 1913 l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et devient sous-lieutenant au 2e escadron du 16e régiment de dragons. au sein duquel il prendra part aux combats. Il participera à un combat célèbre en septembre 1914. Averti de la présence d'une escadrille de huit Aviatik stationnés pour la nuit. Les 40 dragons chargent les avions allemands. Le chef d'escadrille allemand est tué et les huit avions sont détruits. Ce combat, qui précède la bataille de l’Aisne, eut un écho important pour sa portée symbolique : la chevalerie médiévale se mesurant à l’artillerie moderne et à l’aviation. Georges Ronin fait partie des 27 survivants français et reste captif jusqu'à l'armistice de 1918
Georges Ronin rejoint l’Armée de l’air en 1921, d’abord comme observateur puis comme pilote. À partir de 1936, élevé au grade de colonel, il commande la section Air du Deuxième Bureau dirigé par le général Louis Rivet. Par ce poste, il échangera avec ses collègues Britanniques du MI16 sur des informations sur la Luftwaffe et l’Aeronautica Militare.
En juin 1940, après la bataille de France, il se rend en Algérie et au Maroc pour tenter de remobiliser les aviateurs. Rappelé en août, il est placé sous l’autorité de Louis Rivet (chef de services speciaux), de Jean Bergeret (ministre de l’aviation) et de Charles Huntziger (ministre de la guerre). Il prend la tête du SR Air au sein du Bureau des menées antinationales de l'Armée d'Armistice, basé à Vichy.
Au printemps 1941, Dunderdale et Winterbotham du MI16 sont mis en lien avec le SR Air par l’intermédiaire du colonel de Berroëta, qui rencontre Winston Churchill à Londres. Les liens du SR avec l’Angleterre s’ébruitent presque immédiatement, après le retour d’Angleterre de Georges Groussard, membre de la Cagoule et proche de Ronin, qui se vante d’avoir secrètement rencontré Churchill à la demande de Pétain en juin. L’amiral Darlan met Ronin aux arrêts. Le général Bergeret intervient en sa faveur et Ronin est réhabilité, après avoir été sermonné au garde-à-vous par Darlan. Il recevra même la Francisque des mains du maréchal Pétain...
En zone occupée, des officiers de Paillole et de Ronin subventionnent Les Petites Ailes de France, Combat Zone Nord, et le réseau Hector d’Alfred Heurtaux.
Informé de l’imminence de l’opération Torch par Bergeret, Georges RONIN s’envole pour l’Afrique du Nord le 6 novembre 1942, rejoignant Rivet qui a décollé la veille. Il se rallie à Giraud qui le nomme général, et coordonne la mission Pearl Harbour à l’origine de la libération de la Corse. Winterbotham se rend à Alger en décembre et l’emmène à Londres. À son retour en janvier, après l’assassinat de l’amiral Darlan, Giraud lui confie avec Rivet et Paillole la direction des services spéciaux.
Les relations sont exécrables avec Charles de Gaulle, qui refuse de recevoir Ronin à Londres, lui reprochant, ainsi qu’aux autres officiers des services secrets de ne pas l’avoir suivi à Londres en 1940. Après la proclamation du Comité français de libération nationale, les renseignements d’Alger fusionnent avec les services du colonel Passy pour former la DGSS. Comme nombre de ceux ayant prêté allégeance à Giraud, Georges RONIN est écarté à la Libération.
Né le 20 Janvier 1894 à Cherbourg (50 - Manche)
Décédé le 8 Mai 1954 à Paris (75)
ROQUES Ernest - Georges
- Général de Brigade Aérienne
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la II eme Armée
Né le 23 Janvier 1891 à Paris (75)
Décédé le 4 Avril 1944 à Fes au Maroc
ROTIVAL Maurice - Emile
- Sous-lieutenant 1914
- Lieutenant 1916
- Capitaine 1918
- Commandant 1934
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1945
Mobilisé à l'état-major de la 1 ere armée en
1939. Membre de la Légation de France à Caracas en janvier 1940.
Démobilisé en juillet 1940.
Maurice ROTIVAL s'engage volontairement en septembre 1912 et est incorporé au 4eme puis au 20eme régiment d'artillerie en août 1914. Il est breveté observateur en avion en 1915 avant d'être détaché dans l'aviation et affecté à l'escadrille MF 33 en 1916. Il est breveté pilote d'avion en novembre 1916 et rejoint l'école de tir de Cazaux en 1917. Il est nommé commandant de l'escadrille BR 257 puis affecté comme officier de liaison à l'armée américaine auprès du GQG en août 1918. Il est admis comme élève-officier à l'École centrale de Paris en 1919 avant d'être versé dans la réserve. En 1939, il est mobilisé à l'état-major de la lère armée. Il devient membre de la Légation de France à Caracas en janvier 1940 et sera démobilisé en juillet 1940. Rallié aux Forces françaises libres le 22 octobre 1940 à New-York, il est nommé adjoint au chef de la Mission militaire de la France combattante à Washington en 1942. Mis à la disposition du général Koenig, il est nommé délégué militaire en Grande-Bretagne pour le théâtre d'opérations Nord en 1944. Maurice ROTIVAL est démobilisé le 13 mai 1946. Né le 28 mars 1892 à Paris (75)
Décédé le 4 Février 1980 à Paris
ROUGEVIN-BAVILLE Alfred - André
- Sous-lieutenant 1915
- Lieutenant 1917
- Capitaine 1923
- Chef de bataillon 1930
- Lieutenant-colonel 1937
- Colonel 1940
Au début de la seconde guerre mondiale, nommé à l'Etat-Major de la 9e Escadre de chasse.
Alfred ROUGEVIN-BAVILLE s'engage en 1911 et est incorporé au 21e régiment de dragons. Il passe dans l'aviation en 1915 et est nommé commandant de l'escadrille SPA 99. Il est transféréé au Service des réparations de l'aviation en 1919, puis à l'armée française du Levant au commandement de l'aéronautique. Il prend le commandement de la 54e escadrille en 1922 et connaitra diverses affectations entre 1924 et 1939. Au début de la seconde guerre mondiale, iul est nommé à l'Etat-Major de la 9eme escadre de chasse. Il est ensuite Directeur des bases de stockages d'Oran puis de Périgueux avant d'être commandant de la base d'Ambérieu. Il est mis à la retraite en 1943. Né le 30 novembre 1892 à Versailles (78 - Yvelines).
Décédé le 30 novembre 1982 au Chesnay (78 - Yvelines)
ROUSSELOT DE SAINT-CERAN Pierre
- Sous-lieutenant 1911
- Capitaine 1919
- Général de Brigade Aérienne 1939
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la VIII eme Armée
Pierre ROUSSELOT DE SAINT-CERAN s'engage en 1909 pour trois ans, et rejoint le 15ème chasseurs à cheval. Il se ré-engage pour un an en septembre 1911 puis en septembre 1912. Il suit le cours d'aspirant de l'école de cavalerie du en octobre 1911. Nommé Sous-lieutenant, il est affecté au 6ème régiment de Hussards en octobre 1912. Breveté observateur Aérien en avril 1915, il rejoint l'escadrille C 13 de février 1915 à juillet 1916. Il sera blessé à la main gauche, par une des deux hélices de son avion, au cours d'un combat aérien en septembre 1915. Il est breveté pilote militaire à l'école d'aviation militaire du Crotoy en novembre 1916, il rejoint l'escadrille C 225 de janvier à octobre 1917 avant de prendre le commandement de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 jusqu'en avril 1918. Il est blessé à nouveau par un coup d'hélice, au sol cette fois, en janvier 1918. Hospitalisé, il sort de convalescence en mars 1918.
Nommé Capitaine à titre définitif en mars 1919, il est nommé adjoint au commandant de l'aéronautique d'Afrique du Nord, en mai 1919. Il est placé en position "Hors Cadre" aéronautique, à partir de mai 1920 et est affecté au 36ème régiment d'aviation basé en Algérie en août 1920. Il rejoint ensuite, en Juin 1921, l'état-major du 19ème corps d'armée puis est affecté à l'état-major de l'aviation d'Algérie en janvier 1923. Il rejoint le 31ème régiment d'aviation en septembre 1927. Il est nommé Chef d'état-major du général commandant la 3ème division aérienne de mars 1929 à juillet 1932. Il est affecté à la direction des forces aériennes de terre au ministère de l'Air de juillet 1932 à octobre 1933 : il est alors Lieutenant-colonel. Il est affecté à la 1ère section à l'état-major général de l'armée de l'Air de octobre 1933 à octobre 1935. Il embarque pour Casablanca en octobre 1935 et est nommé Commandant la 3ème escadre aérienne du Sud marocain de 19 octobre 1935 à avril 1938. Il est désigné pour suivre les cours du centre des Hautes Etudes aériennes en 1938. Il est nommé Général de Brigade, en février 1939 et sera détaché à l'état-major de l'Ecole de l'Air à Paris d'avril à septembre 1939.
Il est nommé Chef d'etat-major du général commandant les forces aériennes et les forces terrestres contre aéronefs du groupe d'armées terrestres n° 1 en septembre 1939, puis Commandant les forces aériennes et les forces terrestres contre aéronefs de l'armée terrestre n° 108 de septembre 1939 à juin 1940.
Fait prisonnier dans les Vosges, le 24 juin 1940, il est Interné au camp de Neuf-brisach, le 23 juillet 1940, puis transféré à l'Oflag IV B de Koenigstein en août 1942. Libéré par les troupes russes le 9 mai 1945, il est placé en congé du personnel navigant pour 5 ans, à compter du 9 août 1946.
Né le 9 Aout 1889 à Vesoul (70 - Haute-Saône)
Décédé le 27 Octobre 1954 à Biot (06 - Alpes-Maritimes)
ROUSSY DE SALES André
- Sous-lieutenant 1928
- Lieutenant 1930
- Capitaine 1935
- Commandant 1942
Affecté en 1938 à l'état-major de l'Inspection de la chasse.
André ROUSSY DE SALES entre à l'Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr, et à l'issue en 1928, choisit l'Aéronautique. Il rejoint l'Ecole Militaire d'Application de l'Aéronautique à Versailles, et est breveté d'observateur en avion en 1929, puis obtient son brevet de pilote de chasse. Il est alors affecté en Mai 1930 au régiment mixte Armée de Terre et Aviation à Dijon au 34e Régiment d'Aviation (groupe de chasse) où il vole sur Nieuport 62.
Nommé Lieutenant, il est détaché en avril 1933 au Cabinet Militaire de l'Etat-Major du Maréchal Lyautey tout en continuant à voler. C'est à ce poste qu'il réalise une remarquable synthèse sur les colonies Françaises et la puissance militaire coloniale de la France "d'hier, d'aujourd'hui et de demain". Il prend ensuite le commandement de la 4e Escadrille de Chasse. C'est alors qu'il organise et participe à divers raids aériens (Londres Melboure, et au Tour de France en trois jours avec 9 avions, ce qui lui vaut les félicitations du Général de la 4e Brigade et un Témoignage de satisfaction du Général Commandant la 2e Région Aérienne en 1934.
En septembre 1935, il est appelé au Cabinet du Ministère de l'Air au service Expansion Aérienne, puis en 1937 n'ayant pu obtenir sa mutation à Villacoublay, il rejoint Marignane pour y prendre le commandement d'une Escadre de Chasse mixte avec la Marine.
Pendant la Campagne de France, le Général d'Harcourt qui recherche "un chasseur expérimenté" fait appel à lui et l'affecte à son Etat-Major de l'Inspection de la chasse, puis au Commandement Supérieur de la Chasse.
A l'armistice, le Général d'Harcourt l'envoie à Blida en Algérie au Commandement de l'Aviation de Chasse du Général Giraud de la 7e Armée. André de Roussy de Sales songe à quitter l'Armée mais il est appelé par le Général d'Harcourt a pris la décision de créer Jeunesse et Montagne dans le but de garder le personnel expérimenté en activité afin de reprendre le combat ultérieurement. Il confie à Roussy de Sales les liaisons avec les diverses bases aériennes qui doivent assurer le matériel.
De Roussy de Sales est nommé Commissaire-Chef de Jeunesse et Montagne. et en assure le commandement jusqu'à la libération malgré les grandes difficultés rencontrées provenant tant de l'occupant Italien et Allemand que de certaines autorités de VICHY et aussi des Chantiers de Jeunesse avec lesquels il ne cessa de jouer "au chat et à la souris".
de Roussy de Sales et "JEUNESSE et MONTAGNE" n'ont jamais cessé d'être protégés et soutenus par l'Armée de l'Air et particulièrement par le Général d'Harcourt et le Commandant Archaimbault, ainsi que par bien d'autres complicités. C'est ainsi que les J.M. ont été remarquablement commandés et dirigés tout en préparant ses Cadres et ses Volontaires, physiquement et moralement, à la reprise des combats, dès que l'ordre en sera donné.
Le Commandant de Roussy de Sales est réintégré dans les Cadres de l'Armée de l'Air en Juillet 1946, à titre de Cadre Actif, et affecté au CRAP 203.
Toutefois, par convenance personnelle, il quitte l'Armée de l'Air en 1947.
Né le 15 juin 1906 à Arceau (21 - Côte-d'Or)
Décédé le 20 Novembre 1990 à Thônex, Canton de genève (Suisse)
ROZOY Marie - Joseph - Général De Brigade Aérienne Chef de la mission aérienne française auprès du Ministère de l'Air Britannique (26/08/39 au 11/12/40) Né le 02 Décembre 1891 à Sedan (08 - Ardennes)
Décédé en 1988 à Neuilly sur Seine (92 - Hauts de Seine)
SALASCA Marcel - Xavier
- Sous-lieutenant 1942
- Lieutenant 1944
- Capitaine 1948
Adjoint aéronautique à l'ambassade de France à Buenos-Aires
Marcel SALASCA est engagé volontaire en 1932. Il passe par l'école des sous- officiers d'Istres avant d'être affecté à la 12e escadre de bombardement de nuit; Il est ensuite adjoint aéronautique à l'ambassade de France à Buenos-Aires. Il s'engage dans les FAFL le 8 septembre 1941 à Londres. Formé en OTU et en écoles anglaises, il combat dans la RAF et à partir de 1943 dans une escadrille de chasse de nuit. Il est affecté au GT I/15 au Maroc en octobre 1944 avec lequel il revient en France en 1945. Après la guerre, il est affecté à la Direction technique et industrielle de l'air en 1946 avant d'être démobilisé en 1948. Né le 3 janvier 1910 à Orléansville (Algérie)
Décédé le 19 Mars 2000 à La Garde (83 - Var)
SARDIER Jean - Marie
- Adjudant 1917
- Lieutenant 1918
- Capitaine de réserve 1927
- Commandant de réserve 1933
- Lieutenant-colonel 1938
Affecté au Cabinet du Ministre de l'Armée d el'air en 1940
Chef d'état-major de la zone d'opérations aériennes de l'Est
Jean SARDIER est un As de la 1ere Guerre Mondiale. Il s'engage volontairement en août 1914 et est affecté au 5e chasseurs d'Afrique. Il est détaché dans l'aviation en décembre 1915 et passe par les écoles de Pau, Buc, Avord et Cazaux en 1916. Il est breveté pilote militaire la même année et est affecté à l'escadrille n° 77. Il est nommé Commandant de l'escadrille SPA 48, et obtient 15 victoires aériennes.
Il est versé dans la réserve en 1920 et devient fondateur de l'aéro-club d'Auvergne. Il effectue des périodes de réserve de 1923 à 1938. Lors de la Campagne de France, il est affecté au cabinet militaire du ministre.
Né le 5 Mai 1897 à Riom (63 - Puy de Dome)
Décédé le 7 Octobre 1976 à Clermond-Ferrand (63 - Puy de Dôme)
SCLAFER Charles - Jean - Général De Brigade Aérienne Commandant de la Base Aérienne et du Groupe d'écoles de Versailles Villacoublay (-01/05/40),
Deuxième Sous-Chef d'état-major de l'armée de l'Air (01/05/40-)
Né le 23 Octobre 1890 à Lachapelle-Auzac ( 46 - Lot)
Décédé le 26 Aout 1976 à Lanzac (46 - Lot)
TARNIER Auguste - Albert - Général De Brigade Aérienne Commandant supérieur de l'Air au Maroc (40)
Chef du cabinet militaire du ministre de l'Air (04/03/40-)
Né le 26 Avril 1889 à Fauverney (21 - Côte d'Or)
Décédé le 26 Aout 1975
TAVERA Sylvestre
- Colonel
Commandant des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la IV eme Armée
Le Commandant Sylvestre Tavera commandait la Base et le 3e Groupe de Marrakech de Juillet 1933 à Mai 1934.
Mais le colonel Tavéra, le chef de l’aviation de l’Indochine, craignant les évasions de ses pilotes, leur avait fait signer l’engagement sur l’honneur, de ne pas déserter vers la Chine en utilisant les appareils français.
Né le 9 Avril 1894 ou le 24 Novembre 1899
Décédé le 26 Février 1979 ou 21 Janvier 1981
TETU Marcel - Louis
- Général
Commandant les forces aériennes de coopération du front nord-est
Marcel Tétu est admis à l’École polytechnique en 1908 et choisit l’artillerie à sa sortie. Il passé dans l'aviation et y fera carrière jusqu'au grade de général de corps aérien.
En juillet 1939, chef d'état-major de l'armée de l'air, avant de prendre successivement le commandement de la zone d'opérations aériennes de l'est puis, en février 1940, le commandement des forces aériennes de coopération, chargé de la liaison entre les forces aériennes alliées et les forces terrestres pour le théâtre d’opérations du nord-est, auprès du général GEORGES. Dans le même temps, il occupe également le poste d'inspecteur général de l'aviaition de Reconnaissance et est membre du Conseil Suprême de l'Armée de l'Air.
Après l'Armistice, il nommé successivement Commandant de la Région aérienne de Limoges, commandant de la 2eme puis 1ere Région Aérienne avant d'être nommé Vice Gouverneur Général de l'Afrique Equatoriale Française.
Sa loyauté disciplinée envers le régime de Vichy le désigne pour être envoyé au Gabon afin de contrer la tentative de ralliement de la colonie à la dissidence gaulliste le 29 août 1940. Marcel Tétu a pour mission d'y rétablir l’autorité de la métropole et de raffermir la volonté du gouverneur en titre Georges Pierre Masson, qui avait accepté le ralliement aux Gaullistes avant de se rétracter sous la pression des hommes de Vichy.
Le 26 octobre 1940, débutent les opérations militaires de la campagne du Gabon. Marcel Tétu a reçu de Pétain l’ordre de résister par les armes aux Forces françaises libres (FFL). Il dispose de quatre bataillons d’artillerie, de quatre bombardiers modernes, de l'aviso, Bougainville, et d'un sous-marin Poncelet. Il mobilise également un certain nombre de colons pour combattre les troupes de la France libre. Le 9 novembre 1940, il est contraint de capituler à Libreville. Il refuse toutefois de se rallier aux Forces françaises libres (FFL) et est confié à l’hospitalité des Pères du Saint-Esprit, puis interné à Brazzaville comme prisonnier de guerre pendant deux ans. Il en repart en 1943 pour Alger, où il se place sous les ordres du général Henri Giraud.
A la Libération, son dévouement au Maréchal Pétain lui vaudront d'être révoqué de l'Armée de l'Air avec perte du droit au port de l'uniforme et des décorations.
Il sera amnistié en mai 1965.
Né le 30 Octobre 1888 à Chalons-sur-Saône (71 - Saône-et-Loire)
Décédé le 15 Décembre 1983 à Nice (06 - Alpes-Maritimes)
THOUVENOT Stéphane - Paul
- Sous-lieutenant 1929
- Lieutenant de réserve 1931
- Ingénieur 3e classe 1932
- Ingénieur 2e classe 1935
- Ingénieur ire classe 1938
- Ingénieur en chef 2e classe 1939
- Ingénieur en chef lre classe 1943
Militarisé à partir de 1943 :
- Ingénieur en chef 2e classe 1943
- Ingénieur en chef 1re classe 1945
- Ingénieur général 2e classe de l'Air 1950
Chargé de mission aux Etats-Unis en 1939.
Nommé directeur du service d'importation et d'exportation de la Direction technique et industrielle du ministère de l'Air, puis de l'atelier industriel de l'Air à Casablanca en 1940.
Stéphane THOUVENOT est élève à l'Ecole Polytechnique : détaché dans l'aviation et admis à l'Ecole militaire et d'application de l'aéronautique en 1929. Il est affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique à la Direction générale technique en 1930. Il quitte l'armée en 1930 et passe à l'Office national météorologique en 1932. Il est nommé ingénieur au Service des fabrications de l'aéronautique en 1935. Il est promu chef de la section des statistiques et des prix au ministère de l'Air en 1937 avant d'être détaché au cabinet militaire du ministre de l'Air, Guy La Chambre, en 1938. Chargé de mission aux Etats-Unis en 1939, il sera nommé directeur du service d'importation et d'exportation de la Direction technique et industrielle du ministère de l'Air, puis de l'atelier industriel de l'Air à Casablanca en 1940. Il est nommé Chef de division du contrôle de l'aéronautique à Marseille en 1943 puis est envoyé en Espagne comme attaché de l'Air. Il prend successivement la sous-direction en 1944, la direction en 1945 de la Production et des marchés de l'aéronautique, celle des Transports aériens en 1948, enfin celle de la Navigation et des transports aériens en 1949.
Stéphane TOUVENOT termine sa carrière comme directeur général adjoint de l'International Air Transport Association en 1951-1952.
Né le 14 juillet 1909 à Nantes (44 - Loire-Atlantique)
Décédé le 22 Juin 2001 à Paris (75)
VALIN Martial
- Lieutenant 1920
- Capitaine 1929
- Commandant 1938
- Lieutenant-colonel 1940
- Colonel 1940
- Général de Brigade aérienne 1941
- Général de Division Aérienne 1944
- Général de Corps Aérien 1945
- Général d'Armée Aérienne 1950

 

Commandant de la 3eme Division aérienne (ZOAE)
Après son baccalauréat, Martial VALIN s'engage et est affecté en avril 1917 au 4eme Régiment de Dragons. Il réussit le concours de l'école militaire de Saint-Cyr et intègre l'ecole de mai 1917 à février 1918. Aspirant, il prend part ensuite au combat au sein du 3e chasseurs d'Afrique. Gazé, il doit être hospitalisé et ne rejoint son unité qu'en septembre 1918.
Après la guerre, il est affecté au 16e Dragons et effectue en 1920 une année à l'école de Cavalerie de Saumur. Promu lieutenant, il se porte volontaire pour le Levant et est affecté 21e Régiment de spahis marocains à Constantinople, avant de servir au Maroc au 22e Spahis et de participer à la campagne du Rif en 1925. Rentré en France en 1926, il est affecté au 4e Hussards de Rambouillet, puis passe dans l'aviation. Observateur en avion en 1927, pilote en 1928, il se spécialise dans l'aviation de bombardement et le vol de nuit.
Capitaine et commandant d'escadrille en 1929, il étudie dès 1930 la question du vol groupé de nuit sans aucun feu et l'atterrissage dans le noir avec seulement quelques lumières discrètes. Officier d'Etat-major de la 12e Brigade aérienne à Chartres, en 1935, ses études de tactique aérienne le font appeler au 3e Bureau de l'Etat-major général de l'Armée de l'Air, où il reste près de trois ans. Affecté en 1938 à la 33e Escadre aérienne, le commandant Valin est à la tête d'un groupe de Reconnaissance qui sera le premier à être équipé en Potez 63 en 1939. Il fera la Campagne de France à la tête de ce Groupe.
Nommé ensuite à l'Etat-major de l'Armée aérienne du théâtre des opérations Nord-Est, il devient chef du 2e Bureau à Jouarre et travaillera étroitement avec la RAF. En mars 1940, le commandant Valin est affecté à la mission militaire française à Rio de Janeiro. Promu lieutenant-colonel en juin 1940 puis colonel, il envoie en novembre 1940 un télégramme de ralliement au général de Gaulle qui l'appelle à Londres et rejoint la Grande-Bretagne en mars 1941. Succédant à l'amiral Muselier, il se voit confier la charge de développer et diriger les Forces aériennes françaises libres. Nommé commandant des FAFL en juillet 1941, il crée en Angleterre le groupe de chasse "Ile-de-France" et au Tchad le groupe de bombardement "Bretagne". Il forme ensuite le groupe de chasse "Alsace" et le groupe de bombardement "Lorraine" avec les aviateurs stationnés au Levant et avec les personnels ralliés après la campagne de Syrie. Il est promu général de brigade aérienne en août 1941.
En octobre, Martial Valin est appelé au Comité national français comme commissaire national à l'Air. Il réussit à former, avec l'appui des Britanniques, les groupes d'aviation autonomes qui se sont illustrés sur tous les fronts. Il réorganise également l'aviation de transport qui, en octobre 1941, relie d'abord la Syrie à l'Afrique équatoriale française, ensuite à Madagascar et à Djibouti. Il forme les unités de parachutistes de la France libre qui s'illustrent en Libye et en Crète et lors de la libération de la France. Après avoir formé les groupes "Artois" et "Picardie", il constitue le groupe de chasse "Normandie" que le général de Gaulle désigne pour le front de l'est. Promu général de division aérienne en mars 1944, il cumule jusqu'en juin 1944, le poste de commandant des Forces aériennes françaises en Grande-Bretagne, celui de chef d'Etat-major général adjoint de l'Armée de l'Air et enfin chef de la mission de l'Air à Londres.
Malgré ses responsabilités, bravant l'interdiction du commandement allié, il participe à plusieurs opérations ; ainsi, il prend part, le 4 août 1944 à un important bombardement de la poche de Falaise à bord d'un bombardier en qualité de... mitrailleur de queue.
Quelques jours plus tard, Martial Valin ayant atterri à Bayeux, rencontre à Chartres les chefs des maquis de la région à la tête desquels, avec un millier de FFI, il arrive à la Porte d'Orléans aux côtés du général Leclerc et participe à la libération de Paris.
Nommé secrétaire général à l'Air, il assure le démarrage du ministère de l'Air jusqu'au retour d'Alger du Ministre Charles Tillon. En novembre 1944, le général Valin devient chef d'Etat-major général avant d'être commandant de la 2e Région aérienne.
En janvier 1945, il est promu au grade de général de corps aérien.
En mars 1946, il est nommé chef de la Délégation militaire française au Comité d'Etat-major des Nations-Unies où il reste affecté jusqu'en février 1947. A cette date, le général Valin est nommé inspecteur général de l'Armée de l'Air et, promu général d'armée aérienne en 1950, demeure à l'inspection générale jusqu'en 1957. Par décret du 3 juin 1954, le général Valin est maintenu sans limite d'âge dans la 1ère section du cadre de l'Etat-major général, ayant commandé en chef devant l'ennemi.
Membre permanent du Conseil supérieur de l'Air de 1946 à 1968 et membre du Conseil supérieur des Forces armées en 1955, 1957 et 1959, Martial Valin totalise plus de 5 000 heures de vol dont 1 000 de nuit.
Né le 14 Mai 1898 à Limoges (87 - Haute-Vienne)
Décédé le 19 Septembre 1980 à Neuilly-sur-Seine (92 - Hauts de Seine)
VENOT Gaston
- Sous-lieutenant 1926
- Lieutenant 1928
- Capitaine 1933
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1945
- Général de Brigade Aérienne 1948
- Général de Division Aérienne 1953
- Général de Corps Aérien 1956
Muté au Grand Quartier général aérien au 3e bureau en 1939.
Affecté à l'Inspection générale de l'armée de l'Air puis au ler bureau de l'État-Major de l'armée de l'Air en 1940.
Gaston VENOT est élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1924. Après diverses affectations, il prend le commandement de la 4eme escadrille en 1934 avant de passer à l'état-major de la 2eme région aérienne en 1935, puis à l'École supérieure de guerre aérienne en 1937. Muté au Grand Quartier général aérien au 3e bureau en 1939, il sera ensuite affecté à l'Inspection générale de l'armée de l'Air puis au ler bureau de l'État-Major de l'armée de l'Air en 1940. Il est nommé commandant du groupe de bombardement II/23 Guyenne en 1942 et du groupement de bombardement n° 1 en 1945. Il est appelé successivement comme 2eme sous-chef à l'État-Major de l'armée de l'Air en 1945, à l'Inspection de l'aviation de bombardement, puis à l'Inspection des forces aériennes d'outre-mer comme chef d'état-major en 1946.
Il est détaché au cabinet militaire du président du Conseil en janvier 1948. Il est promu chef du Service du personnel de l'armée de l'Air en août 1948 avant de prendre le commandement de la 3e région aérienne en 1952. Il est nommé successivement chef d'état-major adjoint des forces aériennes alliées Centre-Europe à Fontainebleau en 1953, commandant de la Défense aérienne du territoire en 1956, et enfin major général de l'armée de l'Air en 1957.
Gaston VENOT termine sa carrière comme adjoint pour la Défense aérienne du territoire du général chef d'État-Major de l'armée de l'Air en 1959.
Il quitte l'armée active mais sera rappelé à l'activité pour siéger à la Commission d'enquête Air en métropole du 5 mai au 31 mai 1961.
Né le 22 novembre 1904 à Asnières (92 - Hauts-de-Seine).
Décédé le 13 novembre 1979 à Dijon (21 - Côte d'Or)
VOISIN André - Paul - Général De Brigade Aérienne Commandant de la 4eme Subdivision Aérienne (02/09/39 au 30/07/40) Né le 02 Mars 1877 à Nancy (54 - Meurthe et Moselle)
Décédé le 19 décembre 1966 à Paris (75)
VUILLEMIN Joseph
- Sous-Lieutenant 1910
- Capitaine 1915
- Commandant 1918
- Lieutenant-colonel 1925
- Colonel 1930
- Général de Brigade Aérienne 1932
- Général de Division Aérienne 1938
Chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air
Joseph Vuillemin est issu d'une famille modeste et a vécu dans un quartier populaire. Il quitte les études précocement, sans le certificat d’études et devient apprenti électricien.
Il est incorporé en Novembre 1904 et rejoint le 14e bataillon d’artillerie à pied, basé à La Rochelle. A la fin de son service militaire, il se réengage par deux fois, et réussi le concours d’entrée à l’école militaire de l’artillerie et du génie de Versailles. Admis en 1909, il en ressort en 1910 avec le grade de sous-lieutenant et est affecté tout d'abord au 34e régiment d’artillerie puis au 52e d’artillerie. En mars 1913, il est transféré au 62e régiment d’artillerie.
En juillet 1913, il se porte volontaire pour rejoindre la toute nouvelle arme, l'Aviation, et obtient son brevet de pilote militaire en novembre. Tout en restant attaché administrativement au 32e régiment d’artillerie, il formera les nouveaux pilotes à l’école de pilotage militaire de Reims jusqu'à la mobilisation.
Au début de la guerre, il combat au sein de l'escadrille CM, équipée de Caudron G2 et rattaché à la 5eme Armée. Après la stabilisation du front, Joseph Vuillemin prend, en janvier 1915, le commandement de l'escadrille qui deviendra l'escadrille C 39 en mars. Bien que pilote d'appareil d'observation, il n'hésitera pas à en découdre avec les appareils ennemis. Ainsi, alors qu'il était Capitaine, commandant de l'escadrille C11, il abattra son premier appareil allemand en septembre 1915. Victoire qui lui sera attribuée, ainsi qu'à son observateur. Il obtiendra une seconde victoire en mars 1916,puis une 3eme en mai 1917.
Promu Commandant, il prend, en février 1918, la tête de la 12e escadre de bombardement, composée de 9 escadrilles de bombardement équipées de Breguet 14. Malgré ses responsabilités, il continuera à participer aux missions et remportera 4 victoires supplémentaires jusqu'à l'armistice, ce qui portera son palmarès à 7 victoires, beau score pour un pilote qui n'a pas combattu dans la Chasse !
Après la Guerre, il commande toujours la 12eme escadre de Bombardement, avant d'être promu Lieutenant-Colonel, et de prendre la tête de l’aviation d’Algérie en septembre 1925
Avec le grade de Colonel, il est nommé en 1932, commandant de l’aviation du Maroc, puis est promu général de brigade au sein de la toute nouvelle Armée de l’Air.
De novembre à décembre 1933, il organise et prend part à la Croisère Noire : ce raid, réalisé avec 30 Potez 25 TOE, reliera en plusieurs étapes, toutes les colonies Françaises en Afrique : 25000kms parcourus à bord de ces vénérables biplans, démontrant ainsi la fiabilité du matériel Français...
Cet exploit vaut à Joseph VUILLEMIN, une solide réputation et un grand prestige : en 1934, il est nommé inspecteur adjoint à l’inspecteur général de l’aviation de bombardement, puis adjoint à l’inspecteur de l’aviation de défense métropolitaine, avant de rejoindre les bancs du centre des hautes études militaires. Nommé commandant du 1er corps aérien en août 1936, il est nommé général de division en février 1938, et devient le chef d’état-major de l’armée de l’air.
Pendant la Campagne de France, Le Général VUILLEMIN aura fort à faire pour maintenir un semblant de cohésion dans une Armée de l'Air en infériorité matérielle face à l'ennemi. Les querelles récurrentes sur la doctrine d'emploi de l'aviation l'opposeront maintes fois aux Généraux de l'Armée de Terre qui voudraient garder la main sur cette Aviation pour leurs besoin de soutien. Avec le recul, il sera reproché fréquemment à Joseph VUILLEMIN de n'avoir pas été assez ferme dans ses positions , et si tous reconnaissent en lui un homme de grand courage, ses qualités de Chef de l'Armée de l'Air seront souvent critiquées.
Mais malgré le désastre des Armées, dont une grosse part sera imputée à l'Armée de l'Air, le Général VUILLEMIN n'est pas révoqué suite au procés de Riom, et devient inspecteur général de l’armée de l’air sous les ordres du Maréchal Pétain. En novembre 1940 il est mis en congé du personnel naviguant à sa demande, et ne prendra aucune part dans le Gouvernement de Vichy dont il ne partage pas les "valeurs"...
Après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, il sort de sa réserve et, se présentant avec le grade de Lieutenant-Colonel, se porte volontaire pour combattre au sein d'une escadrille de Bombardement équipée de B26 Marauder... Mais sa santé ne lui permet pas de servir à nouveau, et Joseph Vuillemin est placé en section de réserve en mars 1945.
Après la Guerre, en 1946, il va fonder une petite compagnie de transport aérien, la Compagnie Algérienne des Transports Aériens (CATA), dont les appareils, quatre NC 702 puis trois Douglas DC-3, vont être décorés de la célèbre cocotte qu'il arborait sur ces appareils pendant la 1ere Guerre Mondiale. La compagnie sera absorbée en 1950 par la société Aigle Azur.
Après l'indépendance de l'Algérie, Joseph VUILLEMIN retourne en métropôle. Il décédera d’une crise cardiaque le 23 juillet 1963 à l’hôpital militaire de Lyon.
Né le 14 mars 1883 à Bordeaux (33 - Gironde)
Décédé le 23 juillet 1963 à Lyon (69 - Rhône)
ZIEGLER Henri - Alexandre
- Ingénieur aéronautique de 3e classe 1931
- Ingénieur aéronautique de 2e classe 1933
- Ingénieur aéronautique de le classe
Chef adjoint de la mission d'achat de l'Air aux USA en 1939.
Henri ZIEGLER est élève de l'Ecole polytechnique en 1936 puis de l'école militaire et d'application de l'aéronautique. En 1928, il est nommé ingénieur de l'aéronautique avant de rejoindre l'Ecole nationale supérieure de l'aéronautique en 1929. Il est nommé Directeur adjoint du centre d'essais en vol de Villacoublay en 1937 puis devient Chef adjoint de la mission d'achat de l'Air aux USA en 1939. Il devient Chef d'état-major des forces françaises de l'intérieur auprès du général Koenig en 1944 et sera envoyé en mission en Grande-Bretagne et aux USA.
Il est nommé Directeur général adjoint d'Air France en 1946 puis directeur général en 1948. Il devient Directeur du cabinet de Chaban-Delmas en 1954 puis du cabinet Corniglion-Molinier en 1955 et à nouveau de Chaban-Delmas en 1956. Il est nommé Administrateur-directeur général de la Société anonyme des ateliers d'aviation Louis Breguet de 1957 à 1967, PDG de Sud-Aviation en 1968 puis de la SNIAS de 1970 à 1973. Il est Fondateur d'Airbus Industrie.
Né le 18 novembre 1906 à Limoges (87 - Haute-Vienne)
Décédé le 24 Juillet 1998 à Paris (75)
WATTEAU André - Louis - Général De Brigade Aérienne Deuxième Adjoint au Commandant de la 1ere Armée Aérienne (02/09/39 au 27/09/39)
Affecté à la zone d'opérations aériennes de l'Est (27/09/39 au 25/06/40)
Né le 23 Juillet 1883 à Précu-sur-Oise (60 - Oise)
Décédé en janvier 1946
WEISS Pierre - Théodore - Général de Division Aérienne Inspecteur Adjoint pour la Préparation pré et post militaire à l'inspecteur de l'Enseignement Supérieur Aérien (01/07/39 au 04/03/40)
Adjoint au Commandant de la 5eme Région Aérienne Chargé des Ecoles (04/03/40 au 01/07/40)
Né le 17 Octobre 1889 à Nancy (54 - Meurthe et moselle)
Décédé le 8 Aout 1970 à Antibes (06 - Alpes-Maritimes)