Nom
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Grades
successifs
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Poste
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Observations
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Etat-Civil
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Photo
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ARCHAIMBAULT
Henri - Louis |
- Sous-lieutenant
1925
- Lieutenant 1927
- Capitaine 1932
- Commandant 1939
- Llieutenant-colonel 1945
- Colonel 1946
- Général de Brigade Aérienne 1951
- Général de Dvision Aérienne 1954
|
Affecté
au 3e bureau de l'État-Major de 1a 1ere Armée
Aérienne en août 1939.
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Entré
à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en 1923. Il rejoint
l'école à Avord et est affecté au 21e régiment
d'aviation en 1926 puis au 34e RA en 1931. Il est nommé
Commandant du Service des transmissions en 1932. De 1934 à
1938, il est affecté dans diverses escadres et sera reçu
à l'École supérieure de guerre en 1938.
Il est affecté au 3e bureau de l'État-Major de
1'Armée de l'Air en août 1939.
Il prend le commandement du GC III/3 à Fez puis du II/5
à Casablanca. En 1941, il est appelé au secrétariat
d'État à l'Aviation civile en 1941. Il devient
Directeur du Service des sports aériens en 1944 puis
chef d'état-major de la 3e Région Aérienne
en 1945. Il suit les cours du CESA en 1947, puis devient Officier
adjoint
au commandant et commandant la 2e région aérienne
de 1950 à 1951. Nommé chef du Service du matériel
de l'Armée de l'Air en 1951, il est Commandant de l'Air
en Extrême-Orient en 1954 avant de quitter l'armée
d'active en 1956. |
Né
le 12 septembre 1905 à Cosne (58 - Nièvre).
Décédé le 13 Février 2001 à
Paris (75) |
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ARIBAUD
Joseph - Jean |
- Lieutenant-Colonel
|
Commandant
du Groupement n°10 de la 1ere Division Aérienne (GB I/38 -
GB II/38)
|
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Né
le 11 Octobre 1889 |
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ARMENGAUD
Paul - François |
-
Général d'Armée Aérienne |
Commandant
de la 2eme Région Aérienne (06/11/39 au 24/06/40) |
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Né
le 28 Septembre 1879 à Comigne (11 - Aude)
Décédé le 27 Juillet 1970 à Paris
(75) |
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ASTRUC
Marcel - Marie |
- Sous-lieutenant
1916
- Lieutenant 1917
- Capitaine TT 1918
- Capitaine TD 1923
- Chef de bataillon 1929
- Lieutenant-colonel 1934
- Colonel 1937
- Général de Brigade Aérienne 1941
|
Affecté
au début de la guerre, à l'Inspection de l'aviation
de renseignement et enfin à l'état-major de
la 4e région aérienne. Il sera nommé
deuxième sous-chef d'Etat-Major de l'armée de
l'Air en 1940
|
En
1914, Marcel ASTRUC s'engage et rejoint le 11e régiment
d'infanterie. Il passe dans l'aviation et est breveté
observateur en 1916 : il est affecté à l'escadrille
C 39. Il est Breveté pilote en 1918 et affecté
à l'escadre de chasse n° 2. Il prend le commandement
de l'escadrille SPA 55, et sera muté au 7e puis au 32e
régiments d'aviation en 1921. En 1934, il devient chef
de la 54e escadre aérienne. Il est affecté à
l'état-major de la Défense aérienne et
anti-aérienne en 1938. Il rejoint le CHEM (Centre des
Hautes Etudes Militaires) et est affecté, au début
de la guerre, à l'Inspection de l'aviation de renseignement
puis à l'état-major de la 4e région aérienne.
Nommé deuxième sous-chef d'Etat-Major de l'armée
de l'Air en 1940, il devient adjoint du général
commandant la 2e Région Aérienne de Toulouse en
1942. Il sera arrêté par les Allemands à
Carcassone et déporté en 1944. Il quitte l'armée
active en 1949. |
Né
le 12 décembre 1892 à Azille (11 - Aude)
Décédé le 13 août 1982 à Carcassone
(11 - Aude) |
|
AUBE
Georges |
-
Général d'Armée Aérienne |
Adjoint
au Commandant en chef des Forces Aériennes Françaises
pour la Défense Anti Aérienne du Territoire (02/09/39
au 20/10/39)
Inspecteur Général de la Défense Aérienne
(20/10/39 au 29/06/40) |
|
Né
le 4 Octobre 1889 à Chavagné (79 - deux-Sèvres)
Tué le 18 Mai 1940 au Castelet (02 - Aisne) |
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AUGEREAU
Raoul - Eugène |
- Général
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la IX eme
Armée
|
Raoul
Jean Eugène Augereau se destinait a être instituteur,
comme l'était son Père. Il intègre la promotion
1906-1909 de lÉcole normale de Parthenay. A l'issue
de sa formation, il effectua son service militaire au 114e régiment
dinfanterie, puis à lécole de Joinville,
doù il sortira major. Préparant ensuite
les E.O.R. à Blois, il termina son service au 125e régiment
dinfanterie et revient à la vie civile comme instituteur
à Mazières-en-Gâtine. En 1914, il est mobilisé
comme lieutenant au 25e bataillon de chasseurs à pied
et sera grièvement blessé le 1er mars 1915 au
cours dune patrouille de nuit entre les lignes. Atteint
de trois balles, dont lune lui fracassa le fémur
droit, il sortit onze mois plus tard de lhôpital
avec un raccourcissement de la jambe de 5 cm. Devenu inapte
à linfanterie, il servira dans laviation
comme pilote de chasse, avec le grade de capitaine.
À larmistice, il était chef de pilotage
à lécole dIstres, puis peu après
commandant de lÉcole de perfectionnement dÉtampes.
En 1931, Raoul AUGEREAU sera à l'initiative de la création
de la première patrouille de présentation de voltige
aérienne de groupe (ou « ballet davions »).
La Patrouille de France que nous connaissons tous aujourd'hui
est la digne héritère de cette "Patrouille
de Présentation" de 1930.
Promu colonel, il devint le chef de laviation militaire
dIndochine de 1934 à 1938. Promu Général,
il revient en France et est nommé chef détat-major
général affecté au ministère des
Colonies, jusqu'à la déclaration de la Seconde
Guerre mondiale. Chargé du commandement de larmée
aérienne du secteur de Sedan, il participera aux combats
à partir de Mai 1940, et son unité sera décimée.
Afin d'exposer sa situation dramatique à sa hiérarchie,
il rejoint le poste de commandement du général
Girault au Catelet, dans lAisne. Mais le poste de commandement
sera attaqué par les Allemands et le Général
Raoul AUGEREAU participera à la défense de l'immeuble,
mais fut atteint, ce 18 mai 1940, par une balle en plein front
qui lui sera fatale. |
Né
le 4 Octobre 1889 à Chavagné (79 - deux-Sèvres)
Tué le 18 Mai 1940 au Castelet (02 - Aisne) |
|
AUGIER
DE-MOUSSAC Marie - Joseph |
- Sous-lieutenant
1914
- Lieutenant 1916
- Capitaine 1918
- Chef de Bataillon
1934
- Lieutenant-Colonel
1938
- Colonel 1940
|
Commandant
du Groupe 25 (GC I/4 - GC III/1 - GC III/2)
|
Marie
Joseph AUGIER DE MOUSSAC est admis à l'école militaire
spéciale de Saint-Cyr en 1913, et s'engage pour 8 ans.
A sa sortie il est nommé Sous-lieutenant et est affecté
au 11ème régiment de Dragons. Blessé en
décembre 1914 suite à une chûte de cheval,
il passe à l'aéronautique militaire comme observateur,
en août 1915 - Il est breveté Pilote militaire
à l'école d'aviation de Chartres, en janvier 1916
et rejoint le groupe de bombardement de Belfort,en février
1916 - Il sera pilote au sein des escadrilles MF 29, MF 123,
MF 62 et enfin MF 54 / F 54 du 25 mai 1916 au 9 juin 1917. Il
est nommé Lieutenant, en août 1916 et effectue
un stage sur avions Nieuport en juin 1917. Il est affecté
ensuite à l'escadrille N 49 / SPA 49 de juin 1917 à
août 1918, période pendant laquelle il effectuera
un stage à l'école de tir aérien de Cazaux.
Il est nommé commandant de la SPA 166 de août 1918
à mars 1919. Il est nommé Capitaine à titre
provisoire en novembre 1918, et termine la guerre avec deux
victoires homologuées, une blessure et trois citations
à l'ordre de l'armée.
En mars 1919, il est affecté au dépot des matériels
d'aviation n° 2 et effectue un stage à l'école
militaire spéciale de St-Cyr de juin à septembre
1919. Il rejoint l'entrepot spécial d'aviation n°
2 de Nanterre,en août 1919 avant d'être affecté
au 4ème régiment d'aviation du Bourget, en janvier
1920. Il part en Maroc en avril 2021 pour rejoindre le 37ème
régiment d'aviation. Il est détaché à
l'école de tir aérien de Cazaux en avril 1921
et retourne au Maroc où il est nommé adjoint au
commandant du groupe de bombardement du Maroc (GBM) pendant
les opérations. Il reste en Afrique du Nord jusqu'à
Décembre 1922, puis retourne en métropôle
où il est nommé Capitaine, à titre définitif.
Il est affecté 2ème régiment d'aviation,
en janvier 1923 avant d'être transféré au
le 2ème Régiment d'Aviation, en avril 1923. Il
part en formation au centre d'études aéronautiques
de Versailles en octobre 1923. Il est affecté au 34ème
régiment d'aviation, en août 1924 puis rejoint
le 3ème régiment d'aviation, en juillet 1927 -
Il est affecté successivement à la base aérienne
n° 3, en octobre 1933, à la base aérienne
n° 103, en janvier 1934, puis est nommé Chef de bataillon
en 1934. En décembre 1935, il devient Commandant adjoint
au commandant de la 8ème escadre aérienne, puis
promu Lieutenant-colonel en mars 1938, il est affecté
à la base aérienne de Chartres, en décembre
de la même année avant d'être affecté
au groupe de chasse 25 en 1940 -avec le grade de Colonel |
Né
le 23 Mars 1893 à Compiègne (60 - Oise)
Décédé le 22 Janvier 1985 |
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BALTUS
Jean-Joseph |
-
Général de Brigade Aérienne |
Commandant
des Forces Aériennes et Forces Terrestres contre aéronefs
de la 6eme Armée (02/09/39 au 06/12/39)
Commandant des Forces Aériennes et Forces Terrestres
contre aéronefs de la 6eme Armée (13/02/40 au
01/06/40)
Commandant de la Base Aérienne de Lyon et du Groupement
d'Instruction Polonais (01/06/40 au 01/07/40 ) |
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Né
le 1er Aout 1884 à Chalindrey (52 - Hate-Marne)
Décédé le 18 Juillet 1952 |
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BARBERON
Jean - Paul |
- Sous-lieutenant
1923
- Lieutenant 1925
- Capitaine 1930
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1946
- Général de Brigade Aérienne 1949
|
Entre
successivement aux Forces aériennes du groupe d'armées
terrestres n° 7 en septembre 1939, au Centre d'essais
du matériel aérien d'Orléans en 1940.
Détaché à l'EMA d'opérations aériennes
Nord puis nommé chef d'état-major adjoint de
la Région Aérienne du Maroc en juin 1940.
|
Intègre
l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en Octobre 1920. Il est affecté
au 32e régiment d'aviation en octobre 1923. Après
des stages aux Centres d'instruction d'Istres et d'Avord en
1924, il est muté, en 1925, au 1er régiment d'aviation.
Il est transféré en 1927 au 37eme Régiment
d'Aviation basé au Maroc et participe, comme Lieutenant,
à la campagne du Maroc . De 1929 à 1933, il est
instructeur à l'Ecole d'Application Aéronautique
de Versailles et est affecté au Centre d'Expérience
Aérienne de Reims où il commandera la Section
"Reconnaissance et Observation". Il est affecté
à la 51e brigade aérienne en 1938, et devient
Commandant du GBA II/51. Par la suite entre successivement à
l'état-major de l'armée de l'Air de la 3e Région
aérienne en juin 1939, aux Forces aériennes du
groupe d'armées terrestres n° 7 en septembre 1939,
au Centre d'essais du matériel aérien d'Orléans
en 1940. Détaché à l'EMA d'opérations
aériennes Nord puis nommé chef d'état-major
adjoint de la Région Aérienne du Maroc en juin
1940.
Il commande la base aérienne de Châteauroux en
août 1940 avant d'être nommé adjoint du 2eme
Bureau Air à Vichy en Janvier 1941 De novembre 1942 à
janvier 1943, il devient officiellement "Chef du Cabinet
de l'Organe lliqudateur de l'Armée de l'Air", poste
qui lui permet officieusement d'aider les volontaires désireux
de, rejoindre l'Afrique du nord. Il sera pour celà, arrêté
par la Gestapo le 8 janvier 1943, et déporté au
camp de buchenwald le 27 janvier 1944. Il est libéré
le 8 mai 1945. Il devient tout d'abord adjoint, puis Commandant
de l'école d'Avord en 1946. Quitte l'armée d'activé
en 1949. |
Né
le 14 octobre 1900 à Bourges (18 - Cher).
Décédé le 9 janvier 1990 (92 - Hauts-de-Seine) |
|
BARTHELEMY
Raymond |
- Sous-lieutenant
1931
- Lieutenant 1933
- Capitaine 1938
- Commandant 1945
- Lieutenant-colonel 1948
- Colonel 1953
- Général de Brigade Aérienne 1959
- Général de Division Aérienne 1962
- Général de Corps Aérien 1963
|
En 1940
à l'Etat-major de la 3e région aérienne.
|
Raymond
BARTHELEMY est admis à l'Ecole Polytechnique en 1929,
puis à l'Ecole militaire et d'application de l'Aéronautique.
Il est affecté à la 21e escadre puis à
la 12e en 1933. Il séjourne en Indochine de 1935 à
1938 à la 5e escadrille de Cat-Laï. A son retour,
il prend le commandement d'une escadrille au centre d'essais
372 de Cazaux. En 1940 il rejoint l'Etat-Major de la 3e région
aérienne. Il est à la Direction technique et industrielle
en 1941 et à l'Inspection générale de l'armée
de l'Air en 1944.
Après la guerre, il est affecté à Tours
à la base-école des moniteurs, puis au CESA en
1947. Il rejoint l'état-major des Forces armées
au Bureau des plans logistiques en 1949, puis au service du
matériel de l'armée de l'Air en 1951. Devenu colonel,
il prend le commandement de l'escadre de transport d'Orléans
de 1953 à 1957 et est mommé 2e sous-chef d'état-major
de l'armée de l'Air en 1957. Il devient commandant du
Groupement des moyens militaires de transport aérien
avant d'être nommé directeur du personnel militaire
de l'armée de l'Air et major général de
l'armée de l'Air en 1962. Il quitte l'armée en
1965 avec le grade de Général de Corps aérien
et près de 5000 heures de vol. |
Né
le 10 mars 1910 à Azerailles (54 - Meurthe et Moselle).
Décédé le 11 juillet 1992 à Fontaineblau
(77 - Seine et Marne) |
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BASSET
Eugène - Marie |
- Sous-lieutenant
1926
- Lieutenant 1928
- Capitaine 1933
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1945
- Colonel 1946
- Général de Brigade Aérienne 1951
- Général de Division AérienneA 1956
- Général de Corps Aérien 1958
|
Affecté
à l'état-major de la zone d'opérations
Est en octobre 1939.
|
Eugène
BASSET est admis à l'École Militaire de Saint-Cyr
en 1924. Il est affecté dans l'aviation et passe par
l'école d'Avord en 1926. Il sera affecté successivement
dans divers régiments d'aviation et suivra les cours
de l'ESGA (Ecole Supérieure de Guerre Aérienne)
en 1936 puis du CHEM (Centre des Hautes Etudes Militaires)en
1939.
Il est affecté à l'état-major de la zone
d'opérations Est en octobre 1939 avant de passer en AFN
au commandement de l'Air en Algérie, en juillet 1940.
Il est transféré au ministère de la Défense
nationale en 1941 puis au commandement des forces militaires
en 1942. Il prend le commandement du groupe GB I/12 à
Istres. En 1944, il est nommé 2e sous-chef d'état-major
des Forces aériennes de l'Atlantique. Affecté
au CHEM puis au CESA en 1945, il prendra ensuite la direction
de la base de Marrakech en 1947. Il est nommé premier
sous-chef de l'État-Major de l'armée de l'Air
en 1950, puis Inspecteur major général de l'Armée
de l'air en 1951. Il est ensuite Commandant de la 3e région
aérienne en 1953, puis Directeur du Centre
d'enseignement supérieur aérien en 1957. Il est
nommé major général de l'Armée de
l'Air en 1958. Il quitte l'armée active en 1960 avec
le grade de Général de Corps d'Armée. |
Né
le 13 avril 1905 à Mauriac (15 - Cantal)
Décédé le 21 Septembre 1995 à Vichy
(03 - Allier). |
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BASTON
Pierre |
- Colonel
|
Commandant
du Groupement 1 du GIAB (GB I/62 - GB I/63)
|
|
Né
le 14 Décembre 1887
décédé le 24 Novembre 1962 |
|
BELLEUX
Maurice - Jules |
- Sous-lieutenant
1931
- Lieutenant 1933
- Capitaine 1938
- Commandant 1943
- Llieutenant-colonel 1945
- Colonel 1949
- Général de Brigade Aérienne 1957
- Général de Division Aérienne 1961
|
En 1939,
affecté à l'Etat-Major des forces aériennes
en Orient à Beyrouth. Officier d'ordonnance du général
Jauneaud à Tananarive en juillet 1940
|
Maurice
BELLEUX est admis à l'Ecole spéciale militaire
de Saint-Cyr en 1929 et à l'Ecole militaire et d'application
de l'aéronautique en 1931. Il obtient son Brevet de Pilote
en 1932. Il est affecté à la 1ère escadre
de chasse en 1933. En 1939, il intègre l'Etat-Major des
forces aériennes en Orient à Beyrouth. En juillet
1940, il devient Officier d'ordonnance du général
Jauneaud à Tananarive en juillet 1940.Le Capitaine Maurice
BELLEUX prend la direction des Archives et du Musée de
l'air de Toulouse. Il crée en mars 1943 le réseau
de résistance Hunter, rattaché au réseau
Phratrie. Il poursuit son travail pour la résistance
après avoir été rappelé en activité
comme officier de liaison pour la commission darmistice
et dirige le réseau jusquau 10 mai 1944. Recherché
par les services allemands et français, le BCRA, auquel
est rattaché le réseau, lui commande de rejoindre
lAngleterre et les Forces aériennes de la France
libre De retour en France, il monte le service de renseignement
DGSS puis SDECE en 1947. Après la guerre, il séjourne
en Indochine de 1952 à 1956. En 1956, il prend la direction
du service de la Sécurité militaire. Il commande
l'aviation légère de combat en 1958 et quitte
l'armée d'active en mars 1961 avec le grade de Général
de Division Aérienne. |
Né
le 26 mars 1908 à Le Palais (56 - Morbihan)
Décédé le 5 Avril 2002 à Saclay
(91 - Essonne). |
|
BENOIST
Georges - René |
-
Général de Brigade Aérienne |
Commandant
du Centre d'Instruction et de Renseignements de Clermont-Ferrand
(02/09/39 au 01/07/40) |
|
Né
le 25 Décembre 1879 à Angers (49 - Maine et Loire)
Décédé le 8 Octobre 1958 à Lyon
(69 - Rhône) |
|
BERGERET
Jean - Marie |
-
Général de Brigade Aérienne |
Général
de Brigade Aérienne |
Aide-Major
Général (Opérations) des Forces aériennes
Françaises (01/09/39 au 01/07/40) |
Né
le 23 Aout 1895 à Gray (70 - Haute-Saône)
Décédé le 30 novembre 1956 à Neuilly-sur-seine
(92 - Haut de Seine) |
|
BERTHELON
Charles - Jean |
- Lieutenant-Colonel
|
Commandant
du Groupement 11 du GIAB (GB I/21 - GB II/21)
|
Charles
BERTHELON est envoyé à lArmée dOrient
en 1915, devenu capitaine dinfanterie et Chevalier de
la Légion dHonneur, il sengagea en 1918.
A la mobilisation de 1939, Lieutenant-colonel, il commandait
le Groupement 11 du GIAB (Bombardement) qui regroupait les GB
I/21 et GB II/21. Il fut tué dans un accident davion
le 9 Mai 1940 au cours d'un vol de transformation sur le Lioré-Olivier
LéO 45 n°96 du GB I/11 |
Né le 27 Mars 1894 à Montceau les Mines (71 -
Saône et Loire)
Tué le 9 Mai 1940 à Arles (13 - Bouches du Rhône) |
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BEZY
Jean - Marie |
- Sous-lieutenant
1927
- Lieutenant 1929
- Capitaine 1934
- Commandant 1940
- Lieutenant-colonel 1945
- Colonel 1947
- Général de Brigade Aérienne 1954
- Général de Division Aérienne 1959
|
Affecté
au 2eme Bureau de l'Armée de l'Air
|
Jean
BEZY entre à l'École de Saint-Cyr en 1925. Affecté
dans l'aéronautique, il est breveté pilote à
l'école d'Avord en 1928. Il est affecté au 35e
régiment d'aviation de chasse en 1929 et est envoyé
en AOF à Dakar au 34e Régiment d'Aviation de 1930
à 1932. A son retour, il rejoint la 5e escadre de chasse
de Bron en 1932. Il est transféré au 2e bureau
de l'Etat-Major de l'armée de l'Air en 1936 et suit les
cours de l'Ecole supérieure
de guerre aérienne en 1939. Il fonde avec le général
Ronin, le Service de renseignement. Il rejoint l'AFN en 1942
et devient successivement commandant des écoles de Marrakech,
de Bouffémont puis de l'Ecole de l'air de Versailles
en 1945. En 1946, il devient Chef du 2e bureau de l'Etat-Major
de l'armée de l'Air en 1946. En 1949, il est nommé
Commandant de l'Air à Brazzaville (AEF). Il est affecté
à l'état-major des forces alliées Centre-Europe
à Fontainebleau en 1952. Il effectue un stage à
l'Institut des hautes études de défense nationale
et rejoint l'Inspection des forces terrestres, maritimes et
aériennes en 1953 en AFN à Alger.
Il passe à l'Etat-Major du groupement de réception
du matériel et de liaison en 1953. Il est Commandant
de la zone de défense aérienne 901 en 1954. Il
devient Président du groupe de travail pour l'étude
des problèmes de circulation aérienne dans le
cadre de l'OTAN en 1954. Il est assistant spécial du
commandant en chef des forces alliées Sud-Europe en 1956.
Attaché de l'Air à Washington en 1957, il quitte
l'armée active en 1959. |
Né
le 14 août 1906 à Saumur (49 - Maine-et-Loire).
Décédé le 13 octobre 1985à Biarritz
(64 - Pyrénées-Atlantiques). |
|
BIENVENUE
Paul - Frédéric |
-
Général de Brigade Aérienne |
Inspecteur
de l'Aérostation (13/10/39 au 04/06/40)
Commandant de la Base Aérienne de Toulouse Pérignon
(04/06/40 au 30/07/40 ) |
|
Né
le 3 juillet 1880 à Brest (29 - Finistère)
Décédé le 4 Septembre 1965 |
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BLAISE
Léon - Marcel |
-
Général de Brigade Aérienne |
02/09/39-30/07/40
affecté à la Direction Générale
des Transports au Ministère des Travaux Publics. |
|
Né
le 14 juin 1877
Décédé le 20 Avril 1962 |
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BLANCHARD
Georges - Maurice |
- Général
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la 1ere Armée
|
Engagé
volontaire en août 1897, Georges BLANCHARD entre à
l'École polytechnique et fait l'École d'application
de l'artillerie et du génie en 1899. Il entre à
lÉcole supérieure de guerre en 1913. Il
est capitaine au 56e régiment d'artillerie à la
déclaration de guerre en 1914 et participe aux combats
de Morhange, Lunéville, Gerbéviller, la Woëvre,
Ypres, et est gazé en mars 1918. Il est à létat-major
du 16e corps armée en mars 1915 puis à celui de
la 4e Armée en juillet. Il entre au cabinet du maréchal
Joffre en mai 1918.
Il est colonel du 181e régiment d'artillerie puis membre
de l'état-major de l'armée française du
Rhin entre 1927 et 1930, Blanchard devient chef d'État-Major
du général Adolphe Guillaumat cette même
année et le reste jusqu'en 1932. Promu alors général,
il devient commandant de l'artillerie de la deuxième
région militaire puis commandant de la 7eme région
militaire de 1935 à 1938. Il est alors jusque 1939 membre
du Conseil supérieur de la guerre, directeur du Centre
des hautes études militaires et inspecteur général
des centres d'enseignement militaire supérieur.
Le 2 septembre 1939, Georges Blanchard devient le commandant
de la 1re armée avec le grade de général
darmée. À la suite de la mort du général
Gaston Billotte le 23 mai, Georges Blanchard est nommé
commandant du 1er groupe d'armées et le reste jusqu'à
sa dissolution six jours plus tard. Cest sous ses ordres
que les armées françaises vont avec succès
accompagner le retrait du corps expéditionnaire britannique
vers Dunkerque.
Sous le régime de Vichy, Georges Blanchard est inspecteur
des neuvième et douzième régions militaires
avant de prendre sa retraite en Aout 1940. |
Né
le 9 Décembre 1877 à Orléans (45 - Loiret)
Décédé le 22 Novembre 1954 à Neuilly-sur-Seine
(92 - Haut de Seine) |
|
BLANCHET
Pierre - François |
- Ingénieur
Général
|
En mission
aux USA fin 1939 pour obtenir des avions américains.
Directeur du services des fabrications au ministère
de l'Air.
|
Pierre
BLANCHET est issu de l'École Polytechnique et de l'École
d'application du génie maritime.
Il fait la guerre 1914-18 dans l'artillerie. Affecté
au Service technique de l'aéronautique en 1920, il devient
Ingénieur du génie maritime de 1920 à 1924.
En 1928, il est Ingénieur civil de l'aéronautique.
Il part en mission aux USA en 1939 afin d'obtenir les avions
américains nécessaires pour tenter de moderniser
l'Armée de l'Air Française.
Il est nommé Directeur des fabrications au ministère
de l'Air. Après la guerre, il devient président
de nombreuses compagnies. |
Né
le 13 octobre 1895 à Reuilly (36 - Indre)
Décédé le 15 Octobre 1984 à Paris
(75) |
|
BODET
Pierre - Louis |
- Sous-lieutenant
1924
- Lieutenant 1926
- Capitaine 1931
- Commandant 1937
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1944
- Général de Brigade Aérienne 1946
- Général de Divsion Aérienne 1949
- Général de Corps Aérien 1953
- Général d'Armée Aérienne 1957
|
Affecté
à l'Etat Major de l'Armée de l'air en 1938
|
Pierre
BODET est admis à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en 1922.
Il est affecté au 64e régiment de Tirailleurs
Marocains en octobre 1924. Il est mommé instructeur à
Saint-Maixent avant de faire campagne au Maroc en 1925-1926.
En 1927, il intègre l'école d'Avord pour obtenir
son brevet de Pilote. Il est admis au concours de l'Ecole supérieure
de guerre en 1932. Il est affecté au cabinet militaire
du Ministre de l'Air en 1936, puis en 1938 à 1'Etat-Major
de l'armée de l'air. Il devient Commandant Supérieur
de l'Air en AFN en juin 1940 et est affecté à
l'Etat-Major du commandement de l'Air en AOF en 1942, puis à
l'Etat-Major des Forces Aériennes Françaises en
Grande-Bretagne en février 1944. A la tête de la
2e brigade de bombardement en 1945, il participe à la
campagne d'Allemagne.
En 1946, il est promu Général de Brigade Aérienne
et est affecté à l'Etat-major de la Défense
Nationale puis envoyé en Extrême-Orient comme commandant
de l'Air en 1947. Pierre BODET prend la tête de la 1ere
division aérienne et de la 1ere région aérienne
en 1950 et est détaché au SHAPE (Grand Quartier
général des puissances alliées en Europe)
en 1951. Il devient Général adjoint au commandant
en chef des forces terrestres, navales et aériennes en
Indochine en mai 1953. En 1954, il est nommé Général
de Corps Aérien, et promu commandant en chef de la zone
stratégique de l'Afrique centrale. Quitte l'armée
d'active en 1958. |
Né
le 29 Aout 1902 bà la Rochelle (17 - Charente Maritime)
Décédé le 11 Novembre 1987 à Paris
(75) |
|
BORDES
Paul - Gustave |
-
Général de Brigade Aérienne |
Affecté
au Centre d'Instruction de Bombardement de Caen (05/10/39 au
02/01/40)
Commandant de la Base Aérienne de Marignane (02/01/40
au 01/06/40 )
Commandant de la Base Aérienne de Cazaux (01/06/40 au
28/06/40) |
|
Né
le 9 Septembre 1882 à Lembeye (64 - Pyrénées-Atlantiques)
Décédé le 6 Janvier 1950 |
|
BOUSCAT
René |
- Général
De Corps Aérien
|
commandant
la zone d'opérations aériennes est
|
René
BOUSCAT est issu de l'Ecole Militaire de Saint-Cyr. Ayant choisi
linfanterie, il opte pour lAéronautique durant
la Grande Guerre. Après lÉcole de Guerre,
il commande laéronautique en Afrique occidentale
française (AOF) en 1928, avant de rejoindre le tout jeune
ministère de lAir, dès 1930. En 1940, il
commande la Zone dopérations aériennes Est
(ZOAE) adaptée au Groupe darmées n°
2 (GA2) commandé par le général Prételat.
En 1942, il rallie le réseau Alliance en Algérie.
Chef détat-major de lArmée de lair
de juillet 1943 à octobre 1944, cest à lui
que revient la fusion entre les Forces aériennes françaises
libres (FAFL) et lArmée de lair de Vichy,
déployée en Afrique française du nord (AFN).
Il est à nouveau CEMAA en 1946, comme général
darmée aérienne puis est versé en
congé du personnel navigant. |
Né
le 7 Septembre 1891 à Thuir (64 - Pyrénées-Orientales)
Décédé le 22 Juin 1970 à Paris (75) |
|
BROCARD
Félix - Antonin |
-
Général de Brigade Aérienne |
Commandant
de l'Ecole Principale de Pilotage d'Etampes (02/09/39 au 01/05/40)
Adjoint au Commandant de la 2eme Région Aérienne
(01/05/40 au 25/05/40)
Chef des Organismes d'Instruction des Forces Aériennes
Polonaises. (25/05/40 au 01/06/40)
Chargé de Mission auprès du Chef de l'Etat-Major
de l'Armée de l'Air pour la Défense aérienne
dans la zone de l'intérieur (01/06/40 au 01/07/40) |
|
Né
le 14 Novembre 1885 à Biol
décédé le 28 Mai 1950 à Paris (75) |
|
BRUN
Jean - Jacques |
Capitaine
|
Etat
Major de l'Armée de l'Air - 5e bureau
|
|
Né le 10 Mai
1905 à Brest (29 - Finistère)
Tué le 13 Juin
1940 à Saint-Dizier (52 - Haute-Marne)
|
|
BRUN
Jean |
- Sous-lieutenant
1914
- Lieutenant 1917
- Commandant 1940
|
Agent
général d'Air France aux Etats-Unis et au Canada
de 1937 à 1940.
Mobilisé en 1939 comme adjoint à l'attaché
de l'Air à l'ambassade de France à Washington
|
Ingénieur
de l'École centrale de Paris, il est mobilisé
le 1er août 1914 au 47e régiment d'artillerie.
Il est détaché dans l'aviation en 1915 et sera
Breveté pilote d'avion et affecté à l'escadrille
C 66 en octobre 1915.
Commandant de l'escadrille SOP 111 en 1917 puis d'un groupement
rattaché au GB 6, il obtient 6 citations. Il est démobilisé
à la fin de la guerre et devient Directeur des fabrications
aux usines Blériot de 1919 à 1925. De 1926 à
1933, il occupe le poste de Directeur Général
des lignes Farman. A la naissance d'Air-France, il devient Directeur
du réseau européen de 1933 à 1937. Il est
nommé Agent général d'Air France aux Etats-Unis
et au Canada de 1937 à 1940. En 1939, il est mobilisé
comme adjoint à l'attaché de l'Air à l'ambassade
de France à Washington. Il devient Directeur de l'échelon
parisien d'Air France en 1940. Il est engagé comme commandant
dans l'infanterie, puis en 1944 dans les FTP aux côtés
du colonel Fabien. Il prend la tête du 151e RI de la 2e
division marocaine. |
Né
le 1 er mars 1890 à Belfort (Territoire de Belfort).
Décédé le 25 mai 1984 à Courbevoie
(92 - Hauts de Seine). |
|
CANONNE
Paul - Gaston |
- Général
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la 1ere Armée
|
Gaston
CANONNE a été nommé Général
de Brigade Aérienne en 1939. Il a exercé successivement
les commandements suivants : Commandant de la 9ème brigade
aérienne, Commandant de la 2ème division aérienne,
Commandant de la 6ème division aérienne et de
la 5ème subdivision aérienne, et enfin Commandant
des Forces aériennes et Forces terrestres contre aéronefs
de la 1ère armée. Après l'Armistice, il
rejoint la résistance et sera arrêté par
les Allemands en mai 1944. Tout d'abord interné à
Fresnes, puis à Compiègne, il est déporté
en Allemagne. Il sera libéré par les Russes à
Eisenbergle 8 mai 1945. Il a été placé
dans la section de réserve en 1946. |
Né le 21 Mars 1889
à Solezsmes (59 - Nord)
Décédé le 8 avril 1962
|
|
CHALLE
Maurice - Prosper |
- Sous-lieutenant
1925
- Lieutenant 1927
- Capitaine 1932
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1944
- Colonel 1945
- Général de Brigade Aérienne 1949
- Général de Division Aérienne 1955
- Général de Corps Aérien 1957
- Général d'Armée Aérienne 1958
|
Affecté
à l'Etat-Major de la 4e région aérienne
en septembre
1939, puis au Grand Quartier général aérien
en février 1940.
Membre de la Commission d'Armistice de Wiesbaden en juillet
1940.
|
Maurice
CHALLE est un ancien élève de l'Ecole Militaire
de Saint-Cyr, promotion 1923. Il obtient son brevet de pilote
militaire d'avion en 1927. Après plusieurs affectations
dans des régiments d'aviation, il entre à l'École
de Guerre Aérienne en 1937. Il est affecté à
l'Etat-Major de la 4e région aérienne en septembre
en 1939, puis au Grand Quartier Général Aérien
en février 1940. Il est membre de la Commission d'Armistice
de Wiesbaden en juillet 1940. Détaché à
l'escadron d'entraînement de Toulouse en 1941, il est
mis en congé d'Armistice en 1943. Il entre dans la Résistance
et rejoint le réseau François Villon. Il est rappelé
à l'activité, et affecté à la 11e
brigade de bombardement.
Après la guerre, il est nommé 3eme sous-chef du
commandant de l'Air au Maroc en 1949. En 1951, il devient Chef
de l'état-major particulier du secrétariat d'État
aux Forces Armées, puis à l'Air en 1952.
En 1953, il est nommé Directeur du Centre d'Enseignement
Supérieur Aérien et commandant de l'École
Supérieure de Guerre Aérienne. De 1955 à
1957, il devient chef de l'Etat-Major des forces armées
puis Major Général des forces armées. Il
est nommé en 1958, commandant en chef des forces en Algérie,
puis commandant en chef des forces alliées Centre-Europe
en 1960. En désaccord avec la politique d'autodétermination
algérienne de la France, il démissione de l'armée
en 1961, et participera. Après le discours de Charles
de Gaulle en avril 1961, il décide de prendre la tête
du putsch d'Alger et sera emprisonné pour celà
à la prison de la Santé à Paris; Il est
condamné dans un premier temps à 15ans de détention,
mais est libéré en décembre 1966 et amnistié
par De-Gaulle en 1968. |
Né
le 5 septembre 1905 à Le Pontet (84 - Vaucluse).
Décédé le 18 janvier 1979 à Paris
(75) |
|
CHAMBE
René - Michel |
- Colonel
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la VII eme
Armée
|
René
Chambe, fils d'avocat, s'engage dans l'armée dès
l'âge de 18 ans et est affecté dans la cavalerie
en 1914. En décembre, il rejoint, à sa demande,
l'aviation. Promu capitaine après de brillants états
de service, Chambe est membre de quelques cabinets ministériels
avant de créer le service historique de l'Armée
de l'air. Lorsque la guerre éclate, il est colonel. Il
opère en mai 1940 en couverture aérienne de la
7e armée. Mis à la retraite après l'armistice
de 1940, l'officier abrite pendant l'Occupation le plus célèbre
évadé de France, son ancien chef, le général
Giraud. Il le rejoint à Alger en 1943 et devient son
chef de Cabinet. Au départ de celui-ci, il rejoint le
général Juin, comme simple fantassin, auprès
des tirailleurs de la Campagne d'Italie. Il débarque
ensuite en Provence en août 1944, participe à la
Campagne d'Allemagne où il reste dans la Zone d'occupation
française jusqu'en 1946, date de sa mise en retraite. |
Né
le 3 Avril 1889 à Lyon (69 - Rhône)
Décédé le 24 Novembre 1983 à Baudinard-sur-Verdon
(83 - Var) |
|
COCHET
Gabriel - Roger |
- Général
de Brigade Aérienne 1940
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la V eme
Armée
|
Dès
1935, il sonne l'alarme contre le danger du réarmement
allemand, notamment dans un roman qui met en scène une
offensive de Hitler contre la France. Il en appelle à
une nouvelle Union sacrée, pour "résister
à l'avalanche teutonique"
En 1940, il réalise lui-même des vols de reconnaissance.
Devenu général de brigade, il se replie en Juin
1940 dans la région du Puy. Dès qu'il apprend
la demande d'armistice, il décide de continuer à
lutter jusqu'à sa prise d'effet. Il exhorte alors ses
hommes à la résistance malgré l'hostilité
qu'il rencontre chez les civils et l'apathie de sa hiérarchie.
Avant même sa mise en congé, en octobre, le général
Cochet entreprend de "faire quelque chose". Il nenvisage
pas de rejoindre de Gaulle mais il envisage un temps de fuir
aux colonies.
Il prend prétexte d'un ordre de sa hiérarchie
pour faire constituer des dépôts de matériel
chez des particuliers, dans le Massif central. Très vite,
il cherche à rassembler des "adhérents",
et dès juillet, il commence à circuler en zone
libre pour y répandre ses consignes. Le 6 septembre,
il signe de son nom le premier d'une longue série de
tracts et de lettres qui témoignent autant de son désir
de revanche que de son engagement en faveur du régime.
Il agit à visage découvert, étant persuadé
dagir en harmonie avec la ligne politique de Vichy. Mais
les services secrets du régime le placent sous surveillance
et noyautent son mouvement. Ses activités le rendent
trop suspect aux yeux de Vichy et Darlan le fait interner le
21 juin 1941 à Vals-les-Bains. Indigné, il comprend
quil est un hors-la-loi. À partir de 1943, il se
met au service du général de Gaulle, à
Londres puis à Alger.
Il est en 1948 le président-fondateur du Comité
d'action de la Résistance, qu'il préside jusqu'à
sa démission en 1952. Il fonde et préside l'association
Les Premiers de la résistance.
Il siège au conseil d'administration d'Air France de
1948 à 1960.
Il est décoré de la médaille militaire
le 4 juin 1952, plus haute récompense pour un officier
général.
|
Né
le 22 Octobre 1888 à Saumur (49 - Maine-et-Loire)
Décédé le 14 Décembre 1973 à
Perpignan (66 - Pyrénées-Orientales) |
|
DARNAUD
Jean - Théophile |
Commandant
|
Etat
major des forces aériennes et terrestres de la 1e armée
terrestre |
|
Né
le 17 octobre 1902 à Reillane (04 - Alpes-de-Haute-Provence)
Décédé le 8 novembre 1939 à Croix-Fonsomme
(02 - Aisne) |
|
D'ARNAUD
DE VITROLLES René - Marie |
- Sous-lieutenant
TT 1919
- Lieutenant 1921
- Capitaine 1928
- Commandant 1936
- Lieutenant-colonel 1939
- Colonel 1943
- Général de Brigade Aérienne 1944
- Général de Division Aérienne 1946
|
Affecté
au début de la guerre à l'état-major
de la Iere armée aérienne comme chef du 2e bureau.
Promu commandant du groupe 1/52 (reconnaissance stratégique).
Détaché au Commandement des forces aériennes
du front Nord-Est.
Appelé au 3e bureau du secrétariat d'État
à la Guerre en juin 1940.
|
René
D'Arnaud de Vitrolles est issu de l'école Militaire de
Saint-Cyr et est affecté dans l'infanterie en 1918. Détaché
dans l'aviation, il est affecté à la 59eme Escadrille
basée au Levant en 1920 puis à la 52e en 1921.
Il rejoint le 34e régiment d'aviation au Bourget et prend
le commandement d'une escadrille en 1924. Envoyé comme
commandant de la 2eme Escadrille du 37eme régiment d'aviation
au Maroc en 1930. De retour en métropole, il entre à
l'École Supérieure de Guerre en 1933. Il est muté
à l'état-major de la 2eme Région Aérienne
en 1935, à l'Inspection des forces aériennes d'outre-mer
à Alger puis, envoyé au Maroc à la 3e escadre
aérienne en 1936. Il est nommé Adjoint au Général
Directeur du Centre des hautes études aériennes
en 1937. Il est affecté au début de la guerre
à l'état-major de la 1ere Armée Aérienne
comme chef du 2e bureau avant d'être promu commandant
du groupe GR I/52. Il est ensuite détaché au Commandement
des Forces Aériennes du front Nord-Est puis appelé
au 3eme Bureau du Secrétariat d'État à
la Guerre en juin 1940. Il est membre de la Commission de contrôle
mixte n°5 à Aix-en-Provence en 1941. Il s'engage
dans la Résistance en 1942 et sera arrêté
par la police de Vichy au PC du réseau Alliance en 1943.
Il réussit à s'évader et à rejoindre
les FAFL en Grande-Bretagne. René D'Arnaud de Vitrolles
est mis à la disposition du général Bouscat,
Commandant en chef en AFN. Il prend ensuite le commandement
du groupement mixte n° 8, puis celui de l'Air au Maroc en
1943. Il est Chef d'État-Major à Alger en 1944
et commande successivement la 3eme Région Aérienne,
les écoles de l'Air, et la 5eme Région Aérienne
à Alger. Il quitte l'armée active en 1950 avec
le grade de Général de Division Aérienne. |
Né
le ler janvier 1899 à Marseille (13 - Bouches-du-Rhône).
Décédé le 25 Octobre 1996 à Vitrolles
(05 - Hautes-Alpes) |
|
D'ASTIER
DE LA VIGERIE François |
- Sous-lieutenant
1908
- Capitaine 1917
- Général de Brigade
Aérienne 1936
|
commandant
la zone d'opérations aériennes nord
|
François
D'ASTIER DE LA VIGERIE s'engage en octobre 1907. Il entre à
Saint-Cyr en 1908 (promotion Maroc) et en sort sous-lieutenant
de cavalerie au 13e Régiment de dragons. Lieutenant en
1911, il part en campagne le 2 août 1914 avant de passer
à l'Etat-major de la 1ère Brigade de la Division
du Maroc.
En décembre 1915 il entre dans l'aéronautique
et obtient son brevet de pilote militaire en avril 1916. Il
effectue des stages à Avord, Cazaux et Pau et est affecté
à l'escadrille 65, dont, promu Capitaine, il prendra
le commandement en 1917. Il crée ensuite l'escadrille
de chasse 88. De nouveau blessé, Il est cité sept
fois.
Entre les deux guerres il est entre autres Directeur de la mission
aéronautique militaire en Finlande, chef adjoint au cabinet
technique, attaché de l'air à Rome. Il participe
à la campagne du Rif au Maroc et assure, de 1926 à
1929, le commandement des centres de Fez et celui du groupement
d'aviation du Sud. Il commandera ensuite le 3eme Régiment
d'aviation puis la 3eme Brigade.
Il suit les cours du Centre d'Etudes Tactiques d'Artillerie
puis du Centre des Hautes Etudes Militaire, et est nommé
Général de brigade aérienne en octobre
1936. Il commande à partir de 1937 la région aérienne
d'Aix-en-Provence et devient titulaire de la chaire de l'aéronautique
des HEDN (Haute-Ecole-Defense-Nationale) puis inspecteur général
des écoles.
Commandant de la zone d'opérations aériennes du
Nord (Z.O.A.N.) à partir de septembre 1939, il dirige
la bataille aérienne de France en liaison avec la Royal
Air Force. Le 10 juin, il propose au général Vuillemin
et à l'amiral Darlan de replier l'aviation en AFN pour
continuer la lutte : il est relevé de son commandement
le 16 juin et envoyé en mission au Maroc. Il est de nouveau
relevé de son commandement le 23 août 1940 pour
avoir pris position en faveur de Pierre Mendès France
qu'il a accueilli dans son Etat-major. Il rentre en France et
rejoint dès novembre, "La Dernière Colonne",
groupe de résistants créé par son frère
Emmanuel.il fait également en novembre 1940 deux dépositions
à décharge au procès de Pierre Mendès-France.
Il rallie les Forces Françaises libres à Londres
le 18 novembre 1942 et est nommé adjoint au général
de Gaulle le 1er décembre 1942. Il est membre du Haut
comité militaire.
Envoyé à Alger du 19 au 22 décembre 1942,
il a pour mission de faire le point sur la situation politique.
Inspecteur général des FAFL le 15 mai 1943, il
est nommé en juillet 1943, commandant des forces militaires
françaises en Grande-Bretagne, puis commandant supérieur
des troupes françaises en Grande-Bretagne, en octobre.
Délégué militaire à Londres du COMIDAC,
Comité d'Action en France, à partir de décembre
1943, il est notamment chargé de préparer la participation
militaire française au futur débarquement. Il
assure la liaison avec le général Eisenhower en
janvier 1944 dans la préparation des opérations
offensives menées à partir de la Grande-Bretagne.
Rappelé par le général de Gaulle en avril
1944, il est remplacé par le général Koenig
et passe en Afrique du Nord. Il est envoyé en Espagne
en juin 1944 afin de préparer notamment le rassemblement
des Français mobilisables. La mission étant annulée,
il retourne à Londres le 20 juillet 1944. Il est nommé
Ambassadeur de France à Rio de Janeiro en novembre 1944,
poste qu'il occupe jusqu'en 1946.
De retour en France après le départ du général
de Gaulle en janvier 1946, il fonde avec René Capitant
l'Union gaulliste et publie les Cahiers de la France Libérée.
il milita ensuite politiquement en faveur du retour au pouvoir
du général de Gaulle jusquà sa mort.
|
Né
le 7 Mars 1886 au Mans (72 - Sarthe)
Décédé le 9 Octobre 1956 à Paris
(75) |
|
DAVET
Jules - Maurice |
- Sous-lieutenant
1910
- Lieutenant 1912
- Capitaine 1915
- Commandant 1927
- Lieutenant-colonel 1933
- Colonel 1935
- Général de Brigade Aérienne 1938
- Général de Division Aérienne 1943
|
Commandant
de la base de Pau en 1939
|
Engagé
volontaire en 1905, Jules DAVET passe par l'Ecole militaire
d'infanterie. Il est affecté au 1er groupe d'aérostation
de Versailles en 1914.
Il est fait prisonnier et sera rapatrié en France en
1918. Il est muté au 2eme groupe d'aérostation
en 1920 puis au ler régiment d'aérostation en
1923. Il est nommé de 1926 à 1931 à l'Inspection
technique de l'aéronautique. Il est détaché
en 1931 au cabinet du sous-secrétaire d'Etat au ministère
de l'Air et en 1932 au cabinet militaire du ministre de la Défense
Nationale. Il rejoint l'Etat-Major des forces aériennes
en 1933 et en 1934 l'Etat-Major particulier du ministre de l'Air.
Il est nommé commandant de l'Air en Tunisie en 1935.
A la mobilisation en 1939, il commande la base aérienne
de Pau. Il quitte son commandement en juin 1940 et sera nommé
conseiller militaire auprès de l'ambassade de France
à Berne.
En Suisse, il participera à la mise en place de la Délégation
Générale de la Résistance, imaginée
par Philippe MONOD et destinée à coordonner les
actions des différents Groupes de résistants.
Mais le Général de Gaulle ne reconnait pas cette
délégation : il avait chargé jean MOULIN
de coordonner les groupes de Résistants en france, et
il voit d'un mauvais oeil cette délégation parallèle.
Ses membres seront parfois qualifiés d'anti-gaullistes...
Cet épisode sera connu sous le nom de "L'Affaire
Suisse" |
Né
le 6 Janvier 1884 à Toulon (83 - Var)
Décédé le 6 Décembre 1978 |
|
DEBERNARDY
Marcel |
- Sous-lieutenant
1932
- Lieutenant 1933
- Capitaine 1938
- Commandant 1943
|
En septembre
1939, affecté au 3e bureau EMAA; en avril 1940, au
commandement supérieur de l'Air en AFN.
|
Marcel
DEBERNARDY suit une Préparation Militaire-chars en 1932.
Il passe son brevet de pilote en octobre 1932 et suit les cours
de l'école militaire et d'application de l'armée
de l'Air de 1933 à 1935. Il est affecté à
la 4eme escadre en 1935 en Tunisie à la 1ere escadrille.
Il effectue un stage d'officier de transmission à Villacoublay
en 1937. En septembre 1939, il est affecté au 3eme bureau
de l'ETat-Major de l'Armée de l'Air. En avril 1940, il
est nommé commandant supérieur de l'Air en AFN.
Il participe au débarquement de Sardaigne avec le GB
1722. Il Commande le GB I/22 en 1944. Après diverses
affectations, il prend le commandement de l'Air au Maroc. Il
suit les cours de l'Ecole de Guerre Aérienne en 1949.
Il devient Chef d'Etat-Major adjoint à l'Etat-Major interarmées
des forces terrestres en Extrême-Orient en 1951. Il prend
le commandement du GATAC Nord en 1952 et est affecté
à l'Inspection des forces terrestres maritimes et aériennes
en 1953. Il devient Commandant de l'Air en Tunisie en 1955 et
est nommé auprès du commandant suprême allié
en Europe en 1957. Il devient Directeur central du matériel
de l'armée de l'Air en 1958 avant de quitter l'armée
de l'Air sur sa demande en 1960. |
Né
le 18 janvier 1908 à Marseille (13 - Bouches-du-Rhône)
Décédé le20 Janvier 1997 à Paris
(75) |
|
DE
BOYSSON René - Charles - Marie |
- Sous-lieutenant
1914
- Lieutenant 1916
- Capitaine 1919
- Commandant 1926
- Lieutenant-colonel 1932
- Colonel 1936
- Général de Brigade Aérienne 1939
- Général de Division Aérienne 1945
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la III eme
Armée
|
Engagé
en 1908 au 21e régiment d'artillerie, il participe aux
affaires du Maroc en 1910 et 1911. Jusqu'en 1917, il sera affecté
dans plusieurs régiments d'artillerie comme observateur.
En 1917, il part en Orient et en 1919, est affecté à
l'armée du Levant. Il est breveté pilote à
Istres en 1922. A nouveau affecté au Levant jusqu'en
1931, il est nommé commandant du 4e groupe d'aviation
à Tunis en 1932. Il devient Commandant l'escadre de l'Ecole
de l'air à Versailles en 1935 et commandera la 10e brigade
aérienne à Metz. En 1939, il prend le commandement
des Forces aériennes et des forces terrestres contre
aéronefs de la 3e armée. Il est interné
en Suisse en juin 1940, et sera libéré en mars
1941. Il est nommé président de la sous-commission
Air de la Délégation française auprès
de la Commission italienne d'Armistice. En avril 1944, il devient
Directeur des travaux de l'Air et quitte l'armée d'active
en 1946 avec le grade de Général de Brigade Aérienne. |
Né
le 12 septembre 1890 à Langon (33 - Gironde).
Décédé le 11 juin 1983 à Paris (75) |
|
DE
BURETEL DE CHASSEY Xavier - Marie |
- Sous-lieutenant
1927
- Lieutenant 1929
- Capitaine 1934
- Commandant 1941
- Lieutenant-colonel 1944
- Colonel 1946
- Général de Brigade Aérienne 1952
- Général de Division Aérienne 1959
|
Officier
de liaison Air - 2eme Région Aérienne
|
Xavier
DE BURETEL DE CHASSEY intègre l'Ecole militaire de Saint-Cyr
en 1925. Il est affecté au 3e puis au 5e groupe d'ouvriers
aéronautiques et en 1929 au 32e régiment d'aviation.
Il est affecté à la base aérienne de Dijon
entre 1932 et 1937 et entre à l'Ecole supérieure
de guerre en 1938. En juin 1940, il part en AFN à l'état-major
du commandement supérieur. Il est affecté à
la 31e escadre de bombardement et participera avec ce groupe
aux débarquements d'Italie et de France. Il effectue
un stage à l'école de Kasba-Tadla puis retourne
à la 31e escadre en 1945. Il est affecté au CESA
en 1946 et devient Directeur des études au CSI en 1950.
Il est Premier sous-chef de l'Etat-Major de l'Armée de
l'Air en 1951. Il est nommé Commandant la 1ere Région
Aérienne en 1953. Il devient adjoint au commandant de
la DAT en 1955 puis commandant de la DAT en 1957. il quitte
l'armée active en 1959. |
Né
le 9 janvier 1906 à Saint-Saulves (59 - Nord)
Décédé le 20 Juin 1996 à Clamart
(92 - Hauts de Seine). |
|
DE
CASTEL François - Marie |
-
Général de Brigade Aérienne |
Commandant
de la 6eme Brigade Aérienne (03/09/39 au 22/10/39)
Commandant de la 2eme Subdivision Aérienne (22/10/39
au 01/07/40) |
|
Né
le 17 Janvier 1886 à Saint Servant (56 - Morbihan)
Décédé en 1970 |
|
DE
CASTET-LABOULBENE Jacques |
- Sous-lieutenant
1915
- Capitaine 1934
- Commandant 1934
- Lieutenant-Colonel
1940
|
Commandant
du Groupement 19 du GIAB (GB II/11 - GBA I/51 - GBA II/51
- GBA II/35))
|
Jacques
DE CASTET-LABOULBENE s'engage en 1914 et part au front en 1915.
Il est sous-lieutenant et breveté pilote en 1917. Il
est affecté à l'armée d'Orient et commande
l'escadrille 502 à Sofia en novembre 1918. Prisonnier
des Bulgares, il est condamné à mort mais sera
sauvé par l'Armistice de Novembre 1918 !
En 1923, il est affecté au Levant puis participe aux
opérations du Djebel Druze. Il part avec la Croisière
Noire en Afrique-Occidentale française de 1933 à
1934, est sera promu capitaine, puis commandant en 1934.
Il effectue la première liaison par avion militaire Paris-Hanoï
et retour et prendra le commandement de la 51e escadre de bombardement
en 1937.
À la tête du 19e groupement d'assaut, il participe
à la Campagne de France de décembre 1939 à
juin 1940.
Après l'Armistice, alors Colonel, il rejoint l'Indochine
et prend le commandement du Groupement Nord Aviation. Arrêté
par les Japonais le 13 mars 1945, il est interné et torturé
pendant plus d'un mois. Il réussit à s'évader,
continue à servir en Indochine jusqu'à son retour
en France en février 1946...
Il devient président de l'Association « Les Ailes
Brisées » en 1947. |
Né
le 20 Novembre 1896 à Toulouse (31 - Haute-Garonne)
Décédé le 23 Octobre 1979 à Méras (09 - Ariège) |
|
DELAFOND
Jean - Maurice |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
du Centre d'Instruction de Chasse de Montpellier (02/09/39 au
27/01/40 ) |
|
Né
le 11 Septembre 1882 à Choisy au Bac (60 - Oise)
Décédé le 6 Janvier 1964 à Choisy
au Bac |
|
DE
MONTARBY Paul - Antoine |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
de la 6eme Subdivision Aérienne (02/09/39 au 10/11/39)
En disponibilité (10/11/39 au 30/07/40) |
|
Né
le 11 Septembre 1882 à Choisy au Bac (60 - Oise)
Décédé le 6 Janvier 1964 à Choisy
au Bac |
|
DENAIN
Victor - Léon |
-
Général d'Armée Aérienne |
Chargé
de Mission par le Ministre de la Défense Nationale et
de la Guerre (Chargé du Recrutement, de l'Organisation
et de l'Instruction des Forces Armées Polonaises Constituées
sur le Territoire Français (02/09/39 au 25/06/40) |
|
Né
le 6 Novembre 1880 à Dax (40 - Landes)
Décédé le 31 Décembre 1952 à
Nice (06 - Alpes-Maritimes) |
|
DE
RANCOURT DE MIMERAND Henry |
- Sous-lieutenant
1933
- Lieutenant 1935
- Capitaine 1939
- Commandant 1941
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1944
- Général de Brigade Aérienne 1954
- Général de Division Aérienne 1959
- Général de Corps Aérien 1961
|
Nommé
capitaine en juin 1939, il est successivement affecté
à la direction du personnel au ministère de
l'Air puis à la zone d'opérations aériennes
du Nord
|
Henry
DE RANCOURT DE MIMERAND entre à l'École spéciale
militaire de Saint-Cyr en 1931. Détaché dans l'aviation,
il entre à l'École militaire et d'application
de l'armée de l'Air en 1933. Il est affecté à
la 23e escadre de bombardement en 1935. Il est appelé
à l'état-major de la zone d'opérations
aériennes Nord en 1939 et sera envoyé au Maroc
à Rabat au 3e bureau en juin 1940. Il s'évade
et s'engage dans les FAFL. Il devient Commandant de l'école
de pilotage d'Odiham avant d'être muté à
l'état-major de l'Air à Londres, puis à
l'état-major particulier du
général de Gaulle en 1941. Il est promu commandant
du 226e squadron de la RAF en 1942 et du groupe Lorraine en
1943. Il devient Chef de cabinet du général de
Gaulle en 1944. Il est nommé Expert militaire à
l'ambassade de France à Londres en 1945. Il est adjoint
au commandant de l'Air au Maroc en 1948. Il entre à l'École
supérieure de guerre aérienne et suit le Cours
supérieur interarmées en 1949.
Il est nommé successivement chef du Service de renseignement
de l'état-major particulier du président du Conseil
puis chef du Service d'information générale au
secrétariat permanent de la Défense Nationale
en 1950.
Il est Envoyé aux Etats-Unis faire un stage à
l'Armed Forces Staff College de Norfolk en août 1950.
Il est nommé attaché de l'Air à Londres
en 1951. A son retour en France en 1954, il est mis à
la disposition du général commandant les forces
aériennes alliées Centre-Europe. Il est promu
commandant du GMMTA en 1958 puis attaché de l'Air près
l'ambassade de France à Washington en 1960. Il prend
le commandement en second de la 4eme Force aérienne tactique
alliée à Ramstein en 1964 avant de quitter l'armée
active en 1965 et d'entrer comme conseiller technique pour la
France à la Boeing International Corporation. |
Né
le 4 juillet 1910 à Cernoy-en-Berry (45 - Loiret)
Décèdé le 28 juillet 1992 à Paris
(75) |
|
DESACHE
François |
- Capitaine
|
Présent
au 2eme Bureau de l'Etat-major pendant la Campagne de France
|
François
ERNOUL de la CHENELIERE rejoint l'Ecole spéciale militaire
de Saint-Cyr en 1929 et est affecté dans l'aviation à
sa sortie. Il est formé à l'École militaire
et d'application de l'aéronautique de Versailles en 1929
et à l'école pratique d'aviation d'Avord en 1930.
Il est affecté au 11eme régiment d'aviation en
1931 puis dans plusieurs escadres de bombardement de 1931 à
1937. Il est appelé à l'État-Major de l'Armée
de l'Air en 1937, et sera présent au 2eme Bureau de l'Etat-major
pendant la Campagne de France. Il est nommé officier
de liaison à la sous-délégation italienne
de contrôle pour l'Algérie en 1941. Il passe au
secrétariat général de la vice-présidence
du Conseil en 1941. IL rejoint l'AFN en 1942 et est affecté
à la Direction des services spéciaux en 1943.
Il est nommé Chef d'état-major de la brigade de
bombardement n° 11 en octobre 1944. Il participe aux campagnes
d'Italie, de France et d'Allemagne de 1944 à 1945. Il
entre au CESA en 1946, puis en 1947, est envoyé à
Buenos Aires comme attaché de l'Air. Il est nommé
Chef de cabinet du général chef d'État-Major
général des forces armées Air en 1950.
Il est promu commandant du Groupement des moyens militaires
de transport aérien en 1953 et prend le commandement
du GATAC nord en Indochine en 1954. A son retour en métropole,
François ERNOUL de la CHENELIERE est nommé commandant
de l'Air au Maroc en 1955 puis commandant supérieur des
forces françaises au Maroc en 1959. Il terminera sa carrière
comme conseiller militaire français auprès de
1'OTASE en 1961-1962. |
Né
le 28 novembre 1907 à Vannes (56 - Morbihan).
Décédé le 3 octobre 1985. |
|
DE
TURENNE Armand - Jean |
- Colonel
|
Commandant
du nouveau groupement 24 (l'autre Gpt 24 a été transformé)
|
Armand
de Turenne s'engage le 30 avril 1908. Il est affecté
à la cavalerie et rejoint le 21eme régiment de
dragons de Saumur. En juin 1915, il intègre l'aviation
et obtient le brevet de pilote militaire le 21 décembre
1915. Il est affecté à l'Escadrille N48.
Il remporte 5 victoires ce qui fera de lui un As. Il est fait
chevalier de la Légion d'honneur, et reçoit la
Croix de Guerre.
Il devient Commandant de l'Escadrille SPA 12 et obtient d'autres
victoires. A la fin du conflit, il a remporté quinze
victoires dont treize partagées avec d'autres pilotes.
Après l'armistice, il reste dans l'Armée d'active
et est affecté en Afrique du Nord en 1920, puis en Rhénanie
en 1922 avant de revenir en Afrique du Nord. Il participera
à la Croisière Noire du général
Vuillemin en 1933.
Il est ensuite affecté sur la base aérienne 112
de Reims et commandera la 6e escadre de chasse, dotée
de chasseurs biplans Nieuport 62.
Au déclenchement du conflit en 1939, il commande le groupement
de chasse N° 24 chargé de la défense des frontières
avec l'Italie. Il se replie en Afrique du Nord après
l'armistice, et est maintenu par le gouvernement de Vichy à
un poste de commandement en Tunisie puis au Maroc. Mais, son
soutien pour les alliés lui vaudra d'être mis à
la retraite le 1er avril 1942. Il se retire à Rabat,
et ne reviendra en France que dans les années 1950, où
il vécut entre Paris et le château de Caumont dans
le Gers. |
Né
le 2 Avril 1891 au Mans (72 - Sarthe)
Décédé le 10 Décembre 1980 à
Paris (75) |
|
D'HARCOURT
Bernard - Gabriel |
- Sous-lieutenant
1911
- Lieutenant 1913
- Capitaine à TT 1917
- Capitaine à TD 1918
- Commandant 1923
- Lieutenant-colonel 1928
- Colonel 1931
- Général de Brigade Aérienne 1936
- Général de Division Aérienne 1939
- Général de Corps Aérien 1939
|
inspecteur
et commandant supérieur de la Chasse
|
Jean
d'HARCOURT s'engage en 1906 et est affecté au 9eme Dragons
avant de rejoindre l'École de cavalerie de Saumur d'où
il sortira Sous-Lieutenant en 1911. En 1912, il demande à
être détaché au service aéronautique
et est breveté pilote en 1913. Mais au début du
conflit, il n'obtient pas l'autorisation de combattre dans l'aviation
et c'est dans la Cavalerie qu'il livre ses premiers combats
en se couvrant de gloire. Lorsque la guerre des tranchées
s'installe, son maintient dans la Cavalerie n'est plus nécessaire,
et il eput enfin rejoindre l'aviaition. Il est affecté
en 1915 à l'escadrille N38 dont il prendra le commandement,
avant d'être nommé à la tête de la
N103 en 1916, et enfin, du groupe de chasse 13 en 1918. Après
la guerre, en 1919, il est affecté à la Direction
de l'aéronautique. Il Commande le 32eme régiment
d'aviation en avril 1924 puis le 2e régiment d'aviation
en 1931. Détaché au Centre des hautes études
militaires en 1933, il prendra le commandement de la 3eme brigade
aérienne en 1934, puis celui de la 12eme brigade aérienne
ainsi que le Centre d'expériences
aériennes militaires de Reims en 1935. Il est nommé
inspecteur et commandant supérieur de l'aviation de chasse
de 1938 à 1940.
Il passe en AFN en tant qu'adjoint du général,
commandant supérieur de l'Air en AFN et devient Secrétaire
général à la Famille et à la
Jeunesse en août 1940. Le Général Jean d'HARCOURT
va créer "Jeunesse et Montagne" avant de prendre
la direction de l'Aéronautique civile en décembre
1940 et quitte l'armée d'active en 1945. |
Né
le 15 Décembre 1885 à Paris (75)
Décédé le 1er Février 1980 à
Paris |
|
DORDILLY
François - Henri |
- Sous-lieutenant
1917
- Lieutenant 1919
- Capitaine 1927
- Commandant 1936
- Lieutenant-colonel 1939
- Colonel 1945
|
Commandant
du Groupe De Chasse de Nuit (GCN I/13 - GCN II/13 - GCN III/13
- GCN IV /13)
|
François
DORDILLY est candidat à l'École navale en mars
1915. Il est affecté au 38eme RAC, puis au 36e RAC en
1916. Il est transféré dans l'aviation en 1916
et passe par l'école de tir aérien de Cazaux à
la fin de l'année 1916 avant d'être affecté
à l'escadrille F 58. Il effectue un passage à
l'école d'Istres et sera successivement Breveté
observateur en 1917, et pilote en 1919. Il est muté au
35eme Régiment Aérien en 1920, puis au Centre
d'étude de l'aéronautique de Versailles en 1924.
Il est envoyé en mission au Brésil en 1927-1930.
A son retour , il est successivement affecté au 22eme
Régiment d'Aviation en 1930, à l'État-Major
général des forces aériennes en 1933, à
la 2e escadre aérienne où il prendle commandement
du groupe de chasse de nuit en 1936, enfin au 3eme groupe de
la 1ere escadre à Étampes en 1938.
Il est appelé au commandement de la chasse de nuit de
Paris en 1939 et rejoint le groupe des escadrilles de chasse
de Nuit 1/13 à Nîmes en 1940. En 1942, on le retrouve
au GB n° 1 avant d'être affecté à l'état-major
de la Défense aérienne à Vichy en 1943,
détaché dans les cadres
des ingénieurs des agents de transmissions de l'état.
Il est membre de la mission militaire pour les affaires allemandes
en 1945 et sera démobilisé en 1946. |
Né
le 8 Juillet 1896 à Roanne (42 - Loire)
Décédé le 28 Mai 1990 à Ville d'Avray
(92 - Hauts de Seine) |
|
DUMEMES
Bernard - Daniel |
- Colonel
|
Commandant
du Groupe 22 (GC I/2 - GC II/4 - GC II/5 - GC II/6 - GC I/8)
|
|
Né
le 12 Aout 1890
Décédé le 14 Juillet 1972 |
|
ESCUDIER
Philippe - Jean |
- Général
|
Commandant
de la 1ere Division Aérienne
|
|
Né
le 1er Décembre 1891 à Chasselay (69 - Rhône)
Décédé le 15 Novembre 1975 à Lyon
(69 - Rhône) |
|
ETEVE
Albert |
- Inspecteur-Général
|
Directeur
de Service de l'Armement Aérien à partir de
1936, il est appelé à l'Etat Major de l'Armée
de l'air en octobre 1939
|
Albert
ETEVE est sorti de l'Ecole Polytechnique en 1904, dans le génie
et est affecté dans l'aérostation en 1906. Il
est breveté pilote de
ballon et observateur en ballon captif en 1907. Il participe
à la campagne du Maroc.Il est breveté pilote de
dirigeable puis pilote d'avion à l'école de Pau
en 1910. Il commande l'école d'aviation de Versailles
et la section d'aviation du 6eme Corps d'Armée.e.
En 1914, il est nommé au Service des fabrications puis
à la Section technique de l'aéronautique. A la
fin de la Guerre, il est détaché au
Centre d'études aéronautiques. Il est envoyé
à l'Ecole d'application de l'aéronautique et quittera
l'armée d'active en 1925 pour entrer
dans le corps des ingénieurs de l'aéronautique.
Il est promu inspecteur général de l'Aéronautique
en 1936, directeur du Service de l'armement aérien.
A la déclaration du conflit, en octobre 1939, il est
appelé à l'Etat-Major de l'Armée de l'Air
et sera notamment chargé dee mettre en place la défense
des Bases Aériennes. Il sera mis à la retraite
le 31 décembre 1941. |
Né
le 24 Mai 1880 à Paris (75)
Décédé le 18 Avril 1876 à Paris |
|
FAURE
Pierre - François |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
du Centre d'Instruction d'Aérostation de Toulouse Pérignon
(02/09/39 au 30/07/40) |
|
Né
le 22 novembre 1884 |
|
FRANCOIS |
- Colonel
|
Commandant
du Groupement n°9 de la 1ere Division Aérienne (GB I/34 -
GB II/34)
|
|
|
|
FRANDON
René - Auguste |
- Sous-lieutenant
1924
- Lieutenant 1926
- Capitaine 1932
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1944
- Colonel 1945
- Général de Brigade Aérienne 1949
- Général de Division Aérienne 1954
- Général de Corps Aérien 1956
|
Affecté
à l'EMAA 1er bureau en 1937 dont il devient le chef
en 1940. Affecté à l'EM de l'Inspection générale
des forces aériennes. Chef de la section Armistice
à l'EMAA
|
René
FRANDON est admis à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en
1922. Il effectue sa carrière dans l'armée de
Terre jusqu'en 1930 puis rejoint l'École militaire et
d'application de l'aéronautique de Versailles avant d'intégrer
l'Ecole d'Avord. Il est affecté au 36eme groupe d'aviation
d'observation puis à la 36eme escadre. Il suit les cours
de l'Ecole de guerre en 1935. Il est affecté à
l'Etat-Major de l'Armée de l'Air, 1er bureau en 1937
et en devient le chef en 1940. Il est affecté à
l'Etat-Major de l'Inspection générale des forces
aériennes. A la fin de la Campagne de France, il est
nommé Chef de la section Armistice à l'Etat-Major
de l'Armée de l'Air. Il est envoyé en AFN comme
commandant du groupe GB I/23 en 1941 et sera détaché
auprès du commandement américain après
le débarquement des Alliés en Afrique du Nord
en novembre 1942.. Il est mommé à l'Etat-Major
Air au Maroc en 1943. En 1944-45, René FRANDON est détaché
au comité de Défense Nationale. Il est nommé
Chef d'Etat-Major du commandant en chef en AFN en 1949. Il est
chargé des questions interalliées auprès
du major général de l'armée de l'Air. Il
est nommé successivement Commandant de l'Air au Maroc
en 1951, Commandant de la 2eme puis 5eme région aérienne
et enfin Commandant de la Défense aérienne du
territoire en 1957. Il quitte l'armée active en 1959. |
Né
le 13 janvier 1904 à Briançon (05 - Hautes-Alpes).
Décédé le 28 décembre 1990 à
Paris (75) |
|
GALLOIS
Pierre - Marie |
- Sous-lieutenant
1939
- Lieutenant 1941
- Capitaine 1942
- Commandant 1945
- Lieutenant-colonel 1949
- Colonel 1953
- Général de Brigade Aérienne 1957
|
En 1939,
il est affecté à l'état-major de la 5e
région aérienne à Alger.
|
Pierre
GALLOIS s'engage volontairement dans l'armée de l'Air
en 1931. Il passe par l'école pratique d'aviation d'Avord
en 1932 avant d'être affecté au 31e régiment
d'aviation. Il est versé dans la réserve en novembre
1932, et sera réintégré dans l'armée
active en 1937. Il est affecté la 61e escadre en Tunisie
en 1937, au groupe aérien régional 588 à
Colomb-Béchar en 1938 avant d'être muté
à l'état-major du Commandement supérieur
de l'Air en AFN en 1940. Il rejoint le GR I/52 basé à
Marrakech en 1941 et sera nommé adjoint au commandant
de la base de Marrakech et officier de liaison avec les troupes
alliées en 1942. Il rejoint Londres en 1944 et sera affecté
successivement au squadron 346 en juillet 1944, à l'état-major
des FAF en Grande-Bretagne à la section information en
mars 1945. Il est muté au cabinet civil du ministre de
l'Air en août 1945, puis est appelé au cabinet
du général chef d'Etat-Major Général
de l' Armée de l'Air (EMGAA) au ministère des
Armées en 1946. Il est transféré au 4e
bureau puis réintègre le cabinet du chef d'EMGAA
en 1947. Il suit les cours de l'École supérieure
de guerre aérienne avant d'être nommé chef
de cabinet du général chef d'Etat-Major général
des forces armées Air en 1953. Il est ensuite affecté
au Commandement suprême des forces alliées en Europe
(SHAPE) en septembre 1953 et quittera l'armée active
en 1957 pour prendre la direction commerciale de la société
des avions Marcel Dassault. |
Né
le 29 juin 1911 à Turin (Italie).
Décédé le 23 Aout 2010 à Paris (75) |
|
GAMA
Paul Jules - Joseph |
- Lieutenant 1916
- Capitaine 1918
- Lieutenant-colonel
1931
- Colonel 1935
- Général de Brigade
Aérienne 1939
- Général
de Division Aérienne 1942
|
Commandant
du Groupement d'Instruction d'Aviation de Bombardement
|
En
1910, Paul GAMA s'engage pour cinq ans et rejoint le 7ème
régiment d'artillerie puis le 50ème régiment
d'artillerie en janvier 1911. En 1915, il passe dans l'aéronautique
militaire comme observateur au sein de l'escadrille C 47 à
partir d' août 1915. Il obtient son brevet de pilote militaire
en avril 1916. Blessé en juillet 1916, il est nommé
Lieutenant en octobre 1916 et part en formation à l'école
d'artillerie de Fontainebleau en novembre. En novembre 1917,
il prend la tête de l'escadrille C 56 / SAL 56 et est
promu Capitaine en mai 1918. Blessé à nouveau,
il est en convalescence d'octobre à novembre 1918.
Après la Guerre, il est nommé commandant d'escadrille
au Maroc de février à novembre 1919 avant d'être
affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation
en janvier 1920. Il est affecté au 34ème régiment
d'aviation du Bourget-Dugny en juillet 1920 et rejoint l'Afrique
occidentale française de septembre 1920 à mai
1923, en tant que Commandant de l'escadrille de Dakar. Il retourne
en métropôle en juin 1923 et est affecté
au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron avant
de retrouver le 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny
en octobre. De décembre 1923 à mai 1926, il est
à nouveau en AOF. A son retour, en décembre 1926,
il est nommé Chef de bataillon et après un raid
en Afrique, est affecté à l'inspection technique
de l'aéronautique, en novembre 1929 avant d'être
détaché à la direction générale
des forces aériennes puis à l'administration centrale
en avril 1930. Il est désigné commandant de l'aéronautique
de l'Afrique Occidentale française et promu Lieutenant-colonel
en décembre 1931. A son retour, il est affecté
en février 1933, au groupe des avions nouveaux avant
d'êtr enommé Directeur du centre des essais du
matériel aéronautique, en mars 1934. Nommé
Colonel un an plus tard, il est Commandant de la demi-brigade
aérienne de Bordeaux de juin à août 1936
- Commandant, par intérim, de la 1ère brigade
aérienne, le 18 août 1936 - Sur proposition du
commandant de la base aérienne de Bordeaux-Mérignac,
passe du 4ème groupe de la 19ème escadre au 1er
groupe de la 19ème escadre, le 1er mars 1938 - En mission
aux Etats-Unis, embarqué à Cherbourg, le 7 décembre
1938 - Fin de mission et débarqué au Havre, le
31 décembre 1938 - Commandant de l'école des sous-officiers
du personnel navigant d'Istres du 9 janvier au 28 août
1939. Il est promu Général de brigade aérienne
en janvier 1939.
En octobre 1939, il devient Adjoint au commandement du groupe
d'instruction de l'aviation de bombardement de la 3ème
région aérienne puis Commandant de la 9ème
brigade aérienne de octobre 1939 à juillet 1940.
Après l'Armistice, il est nommé Commandant supérieur
de l'Air en Afrique Orientale Française de août
1940 à mars 1943. Nommé Général
de division aérienne en juillet 1942, il devient adjoint
au commandant supérieur de l'Air de l'Afrique du Nord
française et commandant du corps aérien expéditionnaire
d'avril à septembre 1943. Il est mis en congé
de septembre à octobre 1943, puis placé en disponibilité
jusqu'en avril 1944 avant d'être mis en congé d'activité
puis placé en congé définitif du personnel
navigant, en septembre 1945, il est en retraite en avril 1949
|
Né
le 15 Septembre 1892 à Montigny Les Metz (57 - Moselle)
Décédé le 27 Octobre 1983 à Rocquencourt
(78 - Yvelines) |
|
GAMBIER
Paul |
- Sous-lieutenant
1911
- Lieutenant 1913
- Capitaine 1917
- Commandant 1924
- Lieutenant-colonel 1930
- Colonel 1934
- Général de Brigade Aérienne 1937
|
Nommé
inspecteur général technique aux armées
en 1938. Commandant
de la base d'Auch en Juillet 1940
|
Paul
GAMBIER est admis à l'Ecole Polytechnique en 1909. Après
l'Ecole militaire d'artillerie, il est affecté en 1913
au 35e régiment d'artillerie. Il est breveté observateur
en avion et affecté successivement aux escadrilles MF
28, MF 8 et C 28. Blessé, il est affecté comme
instructeur dans l'artillerie puis est breveté pilote
en 1916. Il prend le commandement de l'escadrille C 106, puis
C 64 avant de devenir adjoint technique du commandant du Centre
d'expériences de la Ferté-Alais en 1918 puis au
Service des fabrications de l'aéronautique en 1919. Il
obtient le diplôme d'ingénieur de l'Ecole supérieure
d'aéronautique en 1919 et est nommé Inspecteur
général de l'aéronautique en 1922. Il devient
Commandant en second du 5e groupe d'ouvriers d'aéronautique
et de l'école d'Avord.
En 1926, il est Commandant de l'école des apprentis mécanos
de Rochefort, Commandant de la 21e escadre en 1934 et enfin
Commandant de la 3e subdivision aérienne de Cherbourg
en 1936. Il est nommé inspecteur général
technique aux armées en 1938. puis Commandant de la base
d'Auch (juillet 1940). Quitte l'armée d'active en 1945. |
Né
le 19 mai 1888 à Fontenay-le-Comte (Vendée).
Décédé le 11 décembre 1981. |
|
GARDE
Raoul - Louis |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
de la 24eme Brigade Aérienne (15/10/38 au 03/09/39
Commandant de la 8eme Subdivision Aérienne (03/09/39
au 01/07/40) |
|
Né
le 4 décembre1884
Décédé le 11 Février 1946 |
|
GASTIN
Paul - Adrien |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
des Forces Aériennes en Tunisie (02/09/39 au 01/07/40) |
|
Né
le 8 Novembre 1886 à Avignon (84 - Vaucluse)
Décédé le 25 Aout 1976 à Nice (06
- Alpes-Maritimes) |
|
GEFFRIER
Hubert - Marie |
-
Général De Brigade Aérienne |
Chef
d'Etat Major de la Zone d'Opérations Aériennes
du Nord et de la 1ere armée aérienne (02/09/39
au ??/06/40) |
|
Né
le 15 Avril 1893 à La Flèche (72 - Sarthe)
Décédé le 24 novembre 1968 à Pré-Charmoy
(71 - Saône et loire) |
|
GIRIER
Lucien - François |
- Capitaine 1919
- Lieutenant-Colonel
1931
- Colonel 1936
- Général
de brigade Aérienne 1939
- Général
de division Aérienne 1945
|
Commandant
du Groupement n°18 de la 1ere Division Aérienne (GBA I/54
- GBA II/54)
|
En
octobre 1910, Lucien GIRIER s'engage pour trois ans au 17ème
Régiment de Dragons. En septembre 1912, il est réformé
et renvoyé dans ses foyers, à la suite d'une chute
de cheval.
Le 6 août 1914, Lucien Girier s'engage volontairement
pour la durée de la guerre dans son ancien régiment.
Il passe en mars 1915 au 13° Régiment de Bataillon
de Chasseurs Alpins. Blessé en juin 1915, il est évacué
du front. Après sa convalescence, il est détaché
dans l'aviation, et envoyé à l'Ecole d'Avord en
octobre 1915, puis à l'Ecole d'Ambérieu en Bugey
comme élève-pilote. Il obtient son brevet de pilote
en janvier 1916, et est affecté à l'Escadrille
210 en avril.
En juillet 1918 il passe à l'escadrille 209 puis à
la Section des vols de la nuit de la 3ème Armée.
Après la guerre, il reste dans l'armée et est
promu Capitaine en octobre 1919, il rejoint en Avril 1920, le
5ème Régiment d'Aviation d'Observation à
Lyon-Bron, Le Capitaine Girier y commandera une escadrille.
Lucien GIRIER participera à de nombreux raids aériens
et records :
Détenteur avec le Lieutenant Mairey de la Coupe
Michelin en 1923 sur Breguet 14 A 2,
Tour de France en 3 jours, avec son escadrille, en 1923.
Deuxième de la Coupe Breguet en 1925.
Troisième du Military-Zenith en 1925
Raid Paris-Téhéran-Paris au cours de l'hiver
1925-1926.
Raid Paris-Omsk en juillet 1926 au cours duquel il bat
le record du monde en ligne droite avec 4715 kilomètres.
En 1928, il est détenteur de la Coupe Renault.
En 1929, il établit le record du monde de vitesse
sur 5000 kilomètres avec le Commandant Weiss.
En 1930, il réalise la première liaison
Paris-Pondichéry et retour, puis il obtient la Coupe
Bibeseco après la course Paris-Bucarest en 9 heures.
En 1931, il fait le circuit des Capitales Européennes
avec l'escadrille du général de Goys.
Le 1er octobre 1931, à Lyon, il prend le commandement
du Centre d'Instruction Aéronautique n°35 qui deviendra
le Centre d'Instruction de la base aérienne n°5 en
décembre 1931, date à laquelle il est promu Lieutenant-Colonel.
Il reste un an à ce poste, mais en 1932 il fait un raid
Paris-Téhéran en 29 heures en rentrant par l'Afrique
du Nord et le Portugal, et prend en décembre 1932, le
commandement de la nouvelle 55ème Escadre. Il reste à
ce poste jusqu'au 15 octobre 1934 après avoir participé
en 1933 également à la Croisière Noire
du Général Vuillemin.
Fin 1934, il rejoint le Maroc au 37ème Régiment
d'Aviation et prend en janvier 1935, le commandement de la base
aérienne 137. Promu Colonel en juin 1936, il quitte le
Maroc en juillet 1937 pour prendre le commandement de l'Ecole
de Formation des sous-officiers du personnel navigant à
Istres, devenue le 1er janvier 1937 le Centre-Ecole d'Istres.
Le 1er août 1937, il revient à Lyon prendre le
commandement de la 5ème Brigade Aérienne, poste
qu'il continue à occuper après sa promotion de
Général de Brigade Aérienne le 5 février
1939.
Le 28 août 1939, il est mis à la tête des
Forces Aériennes de la 8ème Armée, puis
de la 6ème Brigade Aérienne de bombardement le
20 septembre. Enfin, il participe à la Campagne de France
de mai-juin 1940 comme Commandant des Groupes d'Assaut n°18
et 19.
En Septembre 1940 il est nommé Commandant de l'Air en
Algérie. Totalisant plus de 3400 heures de vol, le Général
Lucien Girier est mis en congé du personnel navigant
en février 1942.
Promu Général de Division Aérienne au titre
du Congé du Personnel Navigant le 25 juin 1945, il est
placé dans la 2ème section (réserve) le
23 février 1947.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le Général
Lucien Girier est administrateur de la Société
Transatlantique Aérienne (STA). En 1948, il prendra également
le rôle de Conseiller Technique, Meyer celle de chef-pilote
et Hoé est nommé Directeur Commercial. |
Né
le 23 Février 1890 à Lyon (69 - Rhône)
Décédé le 1er Mai 1967 à Antibes
(06 - Alpes - Maritimes) |
|
GONAND
René |
- Sous-lieutenant
1928
- Lieutenant 1930
- Capitaine 1934
- Commandant 1943
- Lieutenant-colonel 1946
- Colonel de réserve 1946
|
Affecté
à l'EM de la 2e région aérienne puis
à l'EM des forces aériennes du
front du nord-est.
|
René
GONAND est admis à l'Ecole Polytechnique en 1926. Il
passe dans l'aviation et est breveté observateur en avion
puis pilote d'avion en 1929. Il est affecté successivement
au lle régiment d'aviation en 1930, à la lere
escadre d'aviation légère de défense en
1933, enfin à la 4e brigade aérienne en 1936.
Il est admis à l'Ecole supérieure de guerre aérienne
de Versailles en 1937 avant d'être affecté à
l'Etat-Major de la 2e région aérienne puis à
l'Etat-Major des forces aériennes du front du nord-est.
Il est placé en congé d'Armistice en 1942. En
1943, Membre du Réseau de résistance "Alliance",
il est arrêté et déporté à
Buchenwald. Il est libéré par les soldats Américains
en Avril 1945 et rapatrié en France. Il est mis en congé
du personnel navigant en 1946.
Après la Guerre, il deviendra maire de la Bresse de 1965
à 1977 et PDG d'une société de menuiserie
- Serrurerie |
Né
le 15 Décembre 1906 à Remiremont (88 - Vosges)
Décédé le 17 Mars 1988 à Biarritz
(64 - Pyrénées-Atlantiques) |
|
GUYOMAR
Alfred |
-
Général De Brigade Aérienne |
Officier
de liaison auprès de la Direction des Fabrications d'armement
de la guerre (02/09/39 au 16/05/40)
Chargé de mission auprès du chef de l'état-major
de l'Armée de l'Air pour la défense aérienne
dans la zone de l'Intérieur (16/05/40 au 01/06/40)
Chef du service de l'Armement aérien (01/06/40 au 01/07/40) |
|
Né
le 05 Mai 1887
Décédé le 16 Aout 1963 |
|
HEBRARD
Jean - André |
- Sous-lieutenant
1914
- Lieutenant 1916
- Capitaine à TD 1922
- Commandant 1925
- Lieutenant-colonel 1931
- Colonel 1935
- Général de Brigade Aérienne 1938
|
Commandant
de la 6eme Division aérienne (ZOAS)
|
Jean
HEBRARD est mobilisé en août 1914 et affecté
au 16e régiment de dragons. Il passe dans l'aviation
en 1915 et est breveté pilote d'avion. Il est affecté
à l'escadrille ECP 115 en 1916, et devient commandant
de l'escadrille CAP 130 en 1918. Il est affecté en 1921
comme commandant du 21eme régiment d'aviation, 1er groupe.
En 1924, il rejoint l'Etat-Major du ministère de la Guerre
puis est transféré à l'Inspection du matériel
de l'aéronautique militaire en 1925. Il devient professeur
adjoint au cours d'aéronautique
à l'École supérieure de guerre de Versailles
en 1926 avant de prendre le commandement du 22e régiment
d'aviation en 1930. Il est affecté au ministère
de l'Air en 1932 avant d'être nommé attaché
de l'Air à l'ambassade de Belgique en 1935. Il prend
le commandement de la 4e division aérienne en 1938 et
quittera l'armée d'active en 1940. |
Né
le 21 Novembre 1888 à Paris
Décédé le 1er Septembre 1979 |
|
HEURTAUX
Alfred - Marie |
- Sous-lieutenant
1914
- Lieutenant 1915
- Capitaine 1918
- Commandant 1931
- Lieutenant-colonel 1939
- Colonel 1942
- Général de Brigade Aérienne 1945
|
Rappelé
en novembre 1939 et affecté au GQG de l'Inspection
de l'aviation de chasse
|
Alfred
HEURTAUX est entré à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr
en 1913. Il est mobilisé au 9e régiment de hussards
en 1914, au sein duquel il est remarqué par sa bravoure
ce qui vaudra une blessure par un coup de lance et une citation.
Il passe dans l'aviation en décembre 1914 et est breveté
Observateur Aérien puis Pilote en 1915. Il est mis au
service de la 8e armée, et devient Chef de l'escadrille
des Cigognes en 1916. Pilote émérite, il est titulaire
de 21 victoires sûres et 13 probables, ce qui fait de
lui un as. Mais blessé à plusieurs reprises, il
est contraint à quitter les combats en septembre 1917,
et ce jusqu'à la fin du conflit. Il est versé
dans la réserve avec le grade de Capitaine, en 1919.
Alfred HEURTEAUX est élu Député de Seine-et-Oise
de 1919 à 1924, puis rejoint l'industrie automobile en
tant que directeur chez différents constructeurs.
Il est rappelé en novembre 1939 et est affecté
au GQG de l'Inspection de l'aviation de chasse. Démobilisé
après l'Armistice de juin 1940, il rejoint la Résistance
et organisera notamment le Service de Renseignement SR Air.
Il est arrêté en novembre 1941 et est interné
tout d'abord dans des prisons en Allemagne avant d'être
envoyé au camp de Buckenwald le 13 Mars 1945. Il est
libéré le 11 avril 1945 par les soldats alliés.
Il est affecté à la Mission militaire pour les
affaires allemandes et nommé général de
réserve en décembre 1945.
Revenu à la vie civile, il devient ingénieur conseil. |
Né
le 20 mai 1893 à Nantes (44 - Loire-Atlantique).
Décédé le 30 décembre 1985 à
Cires Les Mello (60 - Oise) |
|
HONNORAT
Paul - Auguste |
- Sous-lieutenant
de réserve 1919
- Lieutenant de réserve 1923
- Capitaine de réserve 1940
|
Rappelé
en 1939 et affecté à l'E.M du général
commandant la zone d'opérations aériennes nord
en 1940. Admis à la retraite la même année.
|
Paul
HONNORAT s'engage volontairement en 1913 et est affecté
au 101e régiment d'infanterie. Il passe dans l'aviation
en 1917 et rejoint les écoles d'Avord et du Crotoy. Il
est breveté pilote et affecté à la SAL
16 en 1918 puis à l'escadrille 223 en 1919. Il effectue
des périodes de réserve entre les deux guerres.
Il est rappelé en 1939 et affecté à l'Etat-Major
du général commandant la zone d'opérations
aériennes nord en 1940. Il est admis à la retraite
la même année. |
Né
le 8 mai 1894 à Mexico (Mexique).
Décédé en janvier 1984 à Paris (75) |
|
HOUDEMON
Jean-Paul - Marie |
- Capitaine 1914
- Général de Brigade
Aérienne 1938
|
Commandant
de la 3eme Armée Aérienne
|
Jean
HOUDEMON entre à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr en octobre
1903. A sa sortie, il choisit la cavalerie, et c'est à
lécole de cavalerie de Saumur, qu'il rencontre
un jeune : George Smith Patton, qui deviendra son ami.
Il entre à létat-major de la 63e division
dinfanterie de campagne en août 1914 et sera blessé
au cours des combats. Il est hospitalisé à la
Pitié-Salpêtrière à Paris. Il est
nommé Chevalier de la Légion d'honneur en novembre
1914 et promu capitaine en décembre 1914. En août
1915, il rejoint létat-major de la Xe armée
du général Joseph Brugère.
En 1916, il passe dans laviation et est breveté
Pilote en juillet 1916. Il est à nouveau blessé,
une balle explosive à la hanche gauche, au cours d'une
reconnaissance, mais parvient à rejoindre ses lignes.
Après la fin du cnflit, il devient Professeur à
lÉcole supérieure de guerre en 1927.
En décembre 1929, il prend le commandement du 34e régiment
daviation, puis est affecté en octobre 1931 à
l'état-major des forces aériennes au Ministère
de l'Air. En 1935, il devient le premier commandant de l'École
de l'air et est nommé général de brigade
aérienne en janvier 1938.
En 1939, il est nommé commandant de la zone d'opérations
aériennes Sud avant de prendre le commandement de la
zone d'opérations aériennes des Alpes le 16 mai
1940. Après l'Armistice du 22 juin 1940, il est placé
en congé du personnel navigant. Il se retire à
Pont-à-Mousson, où il est arrêté
par les Allemands pour ses activités de Résistance
en 1944. Il est prisonnier en Bavière, à Trèves
puis à Coblence et à Plansee, au Tyrol et est
libéré par les soldats alliés en Mai 1945
: il sera rapatriée en Franc avec l'avion personnel du
général Georges Patton.
Après la Guerre, il devient le 35e gouverneur militaire
de lHôtel des Invalides de 1951 jusqu'à sa
mort en 1960. |
Né
le 11 Mars 1885 à la Flèche (72 - Sarthe)
Décédé le 20 Octobre 1960 à Paris
(75) |
|
JANNEKEYN
Jean - François |
-
Général de division Aérienne |
De
Juillet 1939 à Mai 1940 chef du cabinet militaire du
ministre de l'Air et deuxième sous-chef de l'état-major
général de l'Armée de l'Air.
De mai 1940 à juillet 1940, commandant des Forces Aériennes
Réservées du Théâtre d'Opérations
de la Méditerranée Orientale. |
|
Né
le 16 Novembre 1892 à Cambrai (59 - Nord)
Décédé le 16 Novembre 1971 à Paris
(75) |
|
JAUNEAUD
Jean-Henri |
- Sous-lieutenant
1912
- Lieutenant 1914
- Capitaine 1916
- Commandant 1924
- Lieutenant-colonel 1932
- Colonel 1934
- Général de Brigade Aérienne 1936
- Général de Division Aérienne 1939
- Général de Corps Aérien 1940
|
Commandant
l'Aviation du Levant (GC I/7)
|
Jean
JAUNEAUD est admis à l'Ecole militaire de Saint-Cyr en
1911. A sa sortie, il est affecté dans l'infanterie et
commencera la Grande Guerre au sein du 125eme Régiment
d'infanterie. Il combattra dans les tranchées et sera
blessé 3 fois, raison pour laquelle il passe dans l'aviation
en juin 1915 et obtient son brevet de Pilote en septembre de
la même année. Il combattra notamment au sein de
l'escadrille MF33, MF71,... de novembre 1915 à mars 1919
puis est affecté au ler bureau de l'état-major
de la Division aérienne en avril 1919. Il est reçu
à l'Ecole de guerre en 1921 et breveté d'état-major
en 1922. En 1924, il part en mission au Brésil er devient
responsable de l'instruction et de l'enseignement aérien
au sein de la mission française menée par le Générral
GAMELIN. De retour en France, il intègre de 1932 à
1934, le cabinet militaire du tout récent Ministère
de l'air dirigé par le Ministre Pierre COT. Il sera notamment
chargé de la création de l'Ecole de l'Air dans
la région de Salon en Provence. Il prend le Commandement
de la 2eme Région Aérienne avant de retourner,
en 1936, au ministère de l'Air où il est nommé
sous-chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air. Mais dans
cette nouvelle Armée de l'Air, les doctrines s'affrontent,
et Jean JAUNEAUD, ambitieux et convainu par ses idées,
ne se fait pas que des amis, et ne sera pas nommé Chef
d'Etat-major comme il espérait. Il est nommé commandant
de la 2eme Région Aérienne en février 1938.
Pendant la Campagne de France, il est commandant en chef des
Forces Françaises en Orient Méditérannée,
et Jean JAUNEAUD est au Liban au moment du déclenchement
de l'attaque Allemande du 10 Mai 1940. Rappelé en France
en juin 1941, il est mis en congé d'Armistice en puis
à la retraite en janvier 1942. |
Né
le 17 août 1892 à Angers (49 - Maine-et-Loire).
Décédé le 6 juin 1976 à Quimper
(29 - Finistère) |
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JOUHAUD
Edmond - Jules |
- Sous-lieutenant
1926
- Lieutenant 1928
- Capitaine 1933
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1944
- Colonel 1946
- Général de Brigade Aérienne 1949
- Général de Division Aérienne 1954
- Général de Corps Aérien 1956
- Général d'Armée Aérienne 1958
|
Chef
du ler bureau à la 1 re armée aérienne
en 1939.
Muté à l'état-major du Commandement des
forces aériennes et des forces terrestres antiaériennes
du front Nord-Est en 1940.
Nommé commandant du groupe de reconnaissance 1/36.
Se replie en Algérie et passe à l'État-Major
de l'Air en août 1940.
|
Edmond
JOUHAUD entre à l'École spéciale militaire
de Saint-Cyr en 1924. Il passe dans l'aéronautique en
1926 et est breveté pilote d'avion en 1928. Il est affecté
en Afrique occidentale française au 34e régiment
d'aviation en 1928, et de retour en métropole, en 1933,
il prend le commandement de la 2e escadrille de la 55e escadre
avant d'être nommé à la 54e escadre à
Dugny en 1936. Il est admis à l'École supérieure
de guerre aérienne de Versailles en 1938. Il devient
Chef du ler bureau à la 1ere armée aérienne
en 1939, puis est muté à l'état-major du
Commandement des forces aériennes et des forces terrestres
antiaériennes du front Nord-Est en 1940. Il est nommé
commandant du groupe de reconnaissance GR I/36. En juin 1940,
il se replie en Algérie et passe à l'État-Major
de
l'Air en août 1940. De retour en métropole, il
est appelé au cabinet militaire du secrétariat
d'État à l'Aviation en 1942. Il entre dans l'ORA
(Organisation de Résistance de l'armée) et devient
chef d'état-major régional des FFI. Il reprend
le commandement du GR I/36 en 1944 et est nommé successivement
adjoint au commandant au Groupement des moyens militaires de
transport aérien en 1945, chef du 4e bureau à
l'Etat-Major de l'Armée de l'Air puis 2eme sous-chef
d'Etat-Major de l'Armée de l'Air en 1946. Il prend le
commandement de l'Air en Tunisie en 1948, puis celui des Forces
aériennes tactiques en AFN. Il est nommé à
la direction de l'école des mécaniciens de l'armée
de l'Air en 1949, avant de prendre le commandement de la 1re
Région Aérienne en 1951. Il suit les cours du
CHEM (Centre des hautes Etudes militaires) puis commande à
nouveau la Ire division aérienne en 1952, le ler CATAC
et enfin les forces aériennes françaises d'Allemagne
en 1953, l'Air en Extrême-Orient en 1954. De retour en
métropole, il occupe les fonctions de major général
de l'armée de l'Air. En 1957, il retourne en Afrique
du nord et prend le commandement de la 5eme Région Aérienne
à Alger. Il est nommé chef d'État-Major
de l'armée de l'Air en 1958 et inspecteur général
de l'armée de l'Air en 1960. Edmond JOUHAUD , s'opposant
au référendum de l'autodétermination de
l'Algérie, fait partie des 4 généraux qui
ont organisé le putsch d'Alger du 22 au 25 Avril 1961.
Il est arrêté en mars 1962 et incarcéré
en France. Il est condamné à mort le 13 avril
1962 et sera gracié, sans enthousiasme par le Général
de Gaulle. Sa peine est commuée en prison à perpétuité.
Il est finalement libéré en décembre 1967
et amnistié en 1968. |
Né
le 2 avril 1905 à Bousfer (département d'Oran,
Algérie).
Décédé le 4 Septembre 1995 à Royan
(17 - Charentes-Maritimes) |
|
LA
CHAMBRE Guy - Charles |
|
Ministre
de l'Air dans les cabinets Chautemps, Blum et Daladier de
Janvier 1938 à Mars 1940
|
Guy
LA CHAMBRE mène une carrière politique de 1928
à 1955. Il occupera des postes de haute responsabilité,
notamment : sous-secrétaire d'État à la
Guerre de 1932 à 1934 - ministre de la Marine marchande
en 1934 - président de la Commission de l'armée
de la Chambre des députés de 1936 à 1938
- ministre de l'Air dans les cabinets Chautemps, Blum et Daladier
de janvier 1938 à mars 1940. |
Né
le 5 Mai 1898 à Paris (75)
Décédé le 24 Mai 1975 à Neuilly-sur-Seine
(92 - Hauts de Seine) |
|
LACOLLEY
Auguste - Paul |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
de la 2eme Subdivision Aérienne (25/11/39 au 01/07/40
) |
|
Né
le 3 Octobre 1879 à Sancerre (18 - Cher
Décédé le 10 Avril 1959 |
|
LAMON
Jean - Romain |
- Lieutenant-Colonel
|
Commandant
du Groupe 24 (GC II/7 - GC III/6)
|
|
Né
le 26 juillet 1893 à Brive-la-Gaillarde (19 - Corrèze)
Tué le 10 Mai 1940 à Longvie (21 - Côte
d'Or) |
|
LAURENS
Benjamin - Jean-Baptiste |
- Sous-lieutenant
1910
- Capitaine 1915
- Lieutenant-Colonel
1928
- Colonel 1934
- Général
de Brigade Aérienne 1937
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées à l'Armée des
Alpes
|
Benjamin
LAURENS, instituteur dans le civil, s'engage volontairement
pour 3 ans en octobre 1904. Il est affecté au 17ème
régiment d'infanterie. En 1907, il prolonge son engagement
pour un an et est affecté au 151ème régiment
d'infanterie avant de se rengager pour deux ans en 1908, et
encore un an enoctobre 1910. Nommé Aspirant, il rejoint
l'école militaire d'infanterie en octobre 1910. A sa
sortie, promu Sous-lieutenant, il est affecté au 150ème
régiment d'infanterie, en octobre 1911. Il passe à
l'aéronautique militaire et intègre l'école
d'aviation militaire de Reims : il est breveté pilote
en août 1914. Il est affecté à la réserve
d'aviation de Saint-Cyr, avant d'être mobilisé
en Aout 1914. Il prend le commandement de l'escadrille V 21
de décembre 1914 à juin 1915, puis devient Commandant
de l'escadrille V 97 de juin à novembre 1915. Il est
nommé capitaine en septembre de la même année
et prend la tête de l'escadrille VB 101 de novembre 1915
à mai 1917. Il commande ensuite le 2ème groupe
de bombardement de mai 1917 à janvier 1918. Blessé
au cours d'une mission de bombardement en juillet 1917, il est
hospitalisé jusquen janvier 1918. A son retour au front,
il prend le commandement du GB 8 dejanvier à juillet
1918, et est à nouveau blessé en juillet 1918.
Il est nommé Commandant de l'escadre de bombardement
n° 14, en août 1918. Après la Guerre, il est
affecté au centre d'instruction de tir aérien
et de bombardement de Cazaux de décembre 1918 à
juin 1922 puis et nommé commandant en second du 11ème
régiment d'aviation de bombardement de jour de Neustadt
(Allemagne) en juin 1922. Il reste basé en occupation
des pays rhénans jusqu'en avril 1928. Il est affecté
au 21ème régiment de bombardement de nuit, en
mars 1928 et, nommé Lieutenant-colonel le 25 décembre
1928, devient commandant en second du 21ème régiment
d'aviation de bombardement de nuit, en mars 1929. Malgré
les séquelles dûes à ses blessures de Guerre,
il est maintenu en activité avec une pension à
60% en décembre 1929 et est affecté au magasin
d'aviation n° 3 en avril 1930. Il participe au centre d'étude
de l'aéronautique de février à mars 1933
avant de devenir Directeur de l'entrepot spécial d'aviation
n° 3 en décembre 1933. Il est nommé Colonel
en mars 1934 et rejoint l'inspection générale
technique du matériel, de la sécurité et
des installations de l'Air en février 1936. Il commande
de la 3ème brigade aérienne en septembre 1936,
puis promu Général de Brigade aérienne
en juin 1937, commande, par intérim, la 3ème division
aérienne en avril 1938. Une pension définitive
de 95 % lui est accordée en avril 1938. Il est affecté
à la base aérienne de Metz-Frescaty, en mai 1938,
puis placé en 2ème section de réserve de
mars au 2 septembre 1938. Rappelé à l'activité
à la mobilisation, il prend le commandement de la 1ère
sous-division aérienne deseptembre à novembre
1939. Il est mis à la disposition de l'état-major
de novembre à décembre 1939 et est nommé
Commandant des forces aériennes de l'armée des
Alpes et des forces de défense aérienne de la
3ème armée de décembre 1939 à juin
1940. Il est Commandant de la base aérienne de Marignane
en juillet 1940 avant d'être mis en congé du personnel
navigant en septembre 1940. Il est arrêté par les
Allemands à la Libération, et incarcéré
un temps à Bordeaux avant d'être libéré.
Il est placé dans la section de réserve, en mars
1944. Il est titulaire d'une pension d'invalidité de
100 %.
Il compte 2.574 heures de vol dont 1.027 heures de guerre pour
304 missions de guerre... |
Né
le 29 Mars 1884 à Orgeix (09 - Ariège)
Décédé le 21 Septembre 1972 à Marseille
(13 - Bouches du Rhône) |
|
LAURENT
Léon - Edmond |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
des Forces Aériennes et Forces Terrestres contre aéronefs
de la 4eme armée (02/09/39 au 08/04/40)
Premier Sous-Chef de l'Etat Major de l'Armée de l'Air
(08/04/40 au 30/07/40) |
|
Né
le 22 Mars 1888
Décédé le 3 Juillet 1967 |
|
LAUZIN
Henri - Emmanuel |
- Sous-lieutenant
1923
- Lieutenant 1925
- Capitaine 1931
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1945
- Général de Brigade Aérienne 1949
- Général de Division Aérienne 1952
- Général de Corps Aérien 1958
|
En état-major
en 1938 puis en janvier 1939 commandant d'escadrille à
la 36e escadre aérienne.
Affecté en juin 1940 à l'EM du général
président de la délégation française
à la Commission allemande d'Armistice.
|
Henri
LAUZIN est admis à l'École Militaire de Saint-Cyr
en 1921. Il sert au Maroc en 1925, avant d'obtenir son brevet
d'observateur puis de pilote en 1928. Il rejoint l'Indochine
de 1931 à 1934. A son retour, il est affecté au
ler bureau de l'Etat-Major Général de l'Armée
de l'Air (EMGAA) et sera admis au concours de l'École
de guerre de Versailles en 1935. Il rejoint à nouveau
l'Etat-Major en 1938 puis devient, en janvier 1939 commandant
d'escadrille à la 36e escadre aérienne. Il est
affecté en juin 1940 à l'Etat-Major du général
président de la délégation française
à la Commission allemande d'Armistice. Il prend le commandement
du GB 1/31 à Istres en 1941, et rejoint l'AFN en 1941.
De retour en France, il occupe divers postes en état-major.
Il est affecté en 1946 au cabinet du général
Bouscat. De 1947 à 1949, il est attaché de l'Air
à l'ambassade de France aux USA. Il est nommé
inspecteur des réserves en 1950, puis commandant de l'Air
en Extrême-Orient de juin 1953 à août 1954.
Henri LAUZIN quitte l'armée active en 1958. |
Né
le 28 décembre 1903 à Bayonne (64 - Pyrénées-Atlantiques).
Décédé le 21 novembre 1977 à Paris
(75) |
|
LEFORT
Henri - Joseph |
- Colonel
|
Commandant
du Groupement n°6 de la 1ere Division Aérienne (GB I/12 -
GB II/12)
|
|
Né
le 22 Juillet 1894 à Rosoy sur Amance 52 - Haute-Marne)
décédé le 1er Mai 1966 à Meaux (77
Seine et Marne) |
|
MAGINEL
Marie - Auguste |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
de la 5eme Subdivision Aérienne (Tours) (03/09/39 au
10/06/40 )
10/06/40 replacé en congé définitif du
Personnel Navigant. |
|
Né
le 14 Aout 1880 à Nancy (54 - Meurthe et moselle)
Décédé le 6 Septembre 1958 à Paris
(75) |
|
MASNOU
François - Henri |
- Sous-lieutenant
1914
- Lieutenant 1915
- Capitaine 1917
- Commandant 1929
- lieutenant-colonel 1936
- Colonel 1938
- Général de Brigade Aérienne 1946
|
Affecté
à l'état-major du commandement de la zone d'opérations
aériennes Nord en 1939.
Sous-chef d'EM de la zone sud
Commandant de la base aérienne de Pau en 1940.
Affecté au service de la presse du secrétariat
d'Etat à l'aviation en 1940.
|
François
MASNOU est incorporé dans l'Armée de terre en
1912, au 155° régiment d'infanterie en 1912. Elève
à l'Ecole spéciale militaire en 1913, il est muté
à l'escadrille 98 en Orient en 1915. Il prend le commandement
de l'escadrille 555, puis 551 au Maroc en 1917. Il est affecté
au 36°régiment d'aviation en 1920 avant de rejoindre
l'Ecole Supérieure de Guerre en 1923. A sa sortie, il
est affecté successivement au 1° bureau de l'EMA
et à l'Inspection technique de l'aéronautique
en 1929. Nommé attaché militaire à la Légation
de France en Grèce en 1930, il est ensuite affecté
à la 55° escadre en 1936. Il devient attaché
au cabinet du Président de la République en 1938.
Pendant la Campagne de France, il est affecté à
l'état-major du commandement de la zone d'opérations
aériennes Nord en 1939, puis Commandant de la base aérienne
de Pau en 1940. Il est affecté au service de la presse
du secrétariat d'Etat à l'aviation en 1940, et
est nommé en 1942, 2eme sous-chef d'état-major
de l'Etat-Major de l'Armée de l'Air. Il rejoint la Résistance
et sous le pseudo "Le Gall", devient le responsable
de l'ORA en Bretagne. (Organisation Résistance Air).
Il est traqué par les Allemands et leur échappe
in-extrémis en mars 1943. Il parvient à se réfugier
en Suisse où il poursuivera ses actioins de renseignements.
Il est nommé délégué du commissaire
à l'Air en 1944 et quitte l'armée d'active en
1945 |
Né
le 30 avril 1894 à Bourges (18 - Cher)
Décédé le 10 novembre 1986 à Louveciennes
(78 - Yvelines) |
|
MASSENET-ROYER-DE-MARANCOUR
Robert - Léon |
-
Général d'Armée Aérienne |
Commandant
de la 3eme Région Aérienne (02/09/39-30/07/40) |
|
Né
le 14 Janvier 1880 à Chaumont
Décédé le 6 Aout 1969 à Paris (75) |
|
MARTIN
Jacques - Edouard |
-
Général De Brigade Aérienne |
Adjoint
au Commandant de la 5eme armée aérienne (30/08/39
au 04/03/40 )
Aide-Major Général et Directeur des Services des
Forces Aériennes Françaises (04/03/40 au 25/06/40
) |
|
Né
le 2 Mai 1888
Décédé le 5 Février 1980 |
|
MATHIS
Pierre - Georges |
-
Général De Brigade Aérienne |
1/07/37-01/04/40
Directeur du Personnel Militaire au Ministère de l'Air
Directeur du Personnel Militaire au Ministère de l'Air
(03/09/39 au 01/04/40) |
|
Né
le 25 Décembre 1885 à Nancy (54 - Meurthe et moselle)
Décédé le 12 Aout 1956 à Clamart
(92 - Hauts de seine) |
|
MENDIGAL
Jean |
- Chef de Bataillon
1925
- Lieutenant-Colonel
1932
- Colonel 1935
- Général de Brigade
Aérienne 1938
- Général
de division Aérienne 1940
|
Major
Général du Grand Quartier Général Aérien
|
Jean
MENDIGAL est admis à l'école spéciale militaire
de St-Cyr en 1910 et s'engage volontairement pour quatre ans.
Il est affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique,basé
en Algérie d'octobre 1910 à mai 1911. Il participe
aux opérations de guerre de Fès et Meknès
au Maroc de mai à août 1911 puis aux opérations
en Algérie de août à décembre 1911.
Nommé Sous-lieutenant, il rejoint le 10ème régiment
de Dragons, en octobre 1912. Il suit les cours de l'ecole d'application
de Saumur en octobre 1913 avant d'être affecté
7ème régiment de Hussards de mai à décembre
1914. Il passe à l'aéronautique militaire comme
observateur en décembre 1914 et devient observateur à
l'escadrille V 21, puis observateur de l'escadrille N 38. Il
obtient son brevet de pilote militaire à l'école
militaire d'aviation du Crotoy en septembre 1916, effectue un
stage de perfectionnement à l'école militaire
d'aviation de Châteauroux en octobre, et devient pilote
du GDE jusqu'en décembre 1916. Il est affecté
à l'escadrille C 212 de décembre 1916 à
mars 1917, puis à l'escadrille C 11 de mars à
octobre 1917. Il est blessé au combat en octobre 1917.
Promu Capitaine à titre temporaire, il devient successivement
Commandant de l'escadrille SOP 61 de décembre 1917 à
février 1918, de l'escadrille C 61 de mars à juillet
1918, de l'escadrille SAL 30 à partir de septembre 1918
et enfin de l'escadrille BR 207 de septembre à octobre
1918. Il est ensuite envoyé à l'école d'état-major
de Melun avant être affecté au 4ème bureau
de la direction de l'aéronautique, en septembre 1919.
Il est affecté au 5ème régiment d'observation,
au 2ème régiment d'observation en avril 1920 et
enfin au 33ème régiment d'observation en août
1920. Il est nommé Capitaine à titre définitif
en 30 juin 1921, et est affecté, en janvier 2022, au
32ème régiment d'aviation. Il est admis à
l'école supérieure de guerre en mars 1925 avant
d'être affecté au 34ème régiment
d'aviation, en novembre 1925. Il rejoint l'état-major
du 19ème corps d'armée à Alger en septembre
1927 comme stagiaire. Il est promu Chef de bataillon en 25 mars
1928 puis est affecté à l'inspection technique
de l'aéronautique, détaché à la
direction générale des forces aériennes
en septembre 1929. IL est nommé professeur stagiaire
au cours d'aéronautique à l'école supérieure
de guerre en janvier 1930 avant d'être promu Lieutenant-colonel
en décembre 1932, puis Colonel en juin 1935. Il est nommé
Commandant de la 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy
de août 1935 à septembre 1936 puis Chef-d'état-major
du 1er corps aérien, en mars 1938. Diplômé
du centre des hautes études aériennes, il devient
le premier sous-chef d'état-major de l'armée de
l'Air et est promu au grade de Général de Brigade,
en août 1938. Il est nmmé sous-chef de l'état-major
de l'armée de l'Air en octobre 1938. Pendant la campagne,
il est nommé général major, général
des armées aériennes et Général
de division en mars 1940. Après l'armistice, il est nommé
commandant de la 1ère région aérienne et
du secteur de défense aérienne du Sud à
Aix-en-Provence, puis Commandant supérieur de l'Air en
Afrique du Nord en août 1941, poste qu'il conservera jusqu'en
juin 1943, date à laquelle il sera remplacé par
le Général BOUSCAT. Il est en congé définitif
du personnel navigant, le 1er avril 1949 |
Né
le 15 Avril 1890 à Caen (14 - Calvados)
Décédé le 12 Septembre 1976 à Garennes-Colombes
(92 - Haut de Seine) |
|
MONTRELAY
Léon - Marie |
- Sous-lieutenant
1919
- Lieutenant 1921
- Capitaine 1934
- Commandant 1935
- Lieutenant-colonel 1938
- Colonel 1942
- Général de Brigade Aérienne 1944
- Général de Division Aérienne 1947
|
Commandant
du Centre d'essais du matériel aérien à
Villacoublay fin 1938.
Nommé à l'état-major du commandement
des forces aériennes françaises en Méditerranée
en janvier 1940.
|
Léon
MONTRELAY est admis à l'École Polytechnique en
1917 et affecté à sa sortie, dans l'artillerie.
Il passe dans l'aviation en 1920 comme observateur à
la 54eme
escadrille puis à la 53eme escadrille avant d'être
breveté pilote en 1922. Il est alors affecté au
22e régiment d'aviation, puis à la Commission
d'essais pratiques de l'aviation militaire de 1923 à
1927. Il fait partie de la Mission française au Brésil
de 1927 à 1932. De retour en métropôle,
il effectue un stage à l'École supérieure
de guerre de Versailles en 1934. Il est nommé Commandant
par intérim de la 12e escadre aérienne en 1938,
avant d'être affecté au Centre d'essais du matériel
aérien à Villacoublay fin 1938. Il est nommé
à l'état-major du commandement des Forces Aériennes
Françaises en Méditerranée en janvier 1940.
Apèrs l'Armistice, il devient Chef d'état-major
au commandement de l'Air au Levant de juin 1940 à septembre
1941. Il commande la base de Blida en 1942 puis est placé
à la tête de l'aviation française d'Afrique
en 1943.
Il est nommé Directeur du matériel au Commissariat
de l'Air en 1944.
Après la Guerre, il devient Commandant de la 3e région
aérienne en 1947, puis Commandant de la Défense
aérienne du territoire en 1948.
Léon MONTRELAY quitte l'armée active en 1949 |
Né
le ler février 1898 à Lorient (56 - Morbihan).
Décédé le 3 août 1986 à Saint-Mandé
(94 - Val de Marne) |
|
MORRAGLIA
Jean-Baptiste |
- Lieutenant 1918
- Colonel 1939
- Général
de Brigade Aérienne 1945
|
Commandant
du Groupement n°15 de la 1ere Division Aérienne (GB I/15 -
GB II/15)
|
Fils
d'un couple de domestiques, Jean MORRAGLIA est incorporé
dans l'armée en 1911. Pendant la 1ere Guerre Mondiale,
il est pilote de bombardier dans lescadrille Br 120. Il
est nommé lieutenant en 1918.
Après la Guerre, il rejoint Pierre-Georges Latécoère
en 1919 et devient chef de laéroplace dAlicante
(Espagne).
Sa carrière au sein des Lignes Aériennes Latécoère,
puis de la CGEA, est relativement courte, puisqu'il aurait quitté
la compagnie en 1920 pour revenir au sein de l'armée.
En 1939, il est colonel et commande le groupe de bombardement
no 15.
Après la défaite, il rejoint une commission d'armistice.
En 1942, il est recruté par Léon Faye pour rejoindre
le réseau Alliance (nom de code « Épervier
»), dont il est le responsable pour le sud-ouest en 1943.
À la Libération de la France, Jean Morraglia est
général de brigade des FFI, commandant de la région
B (Basses-Pyrénées, Landes, Charente-Maritime,
Vendée, Deux-Sèvres, Gironde). Il est nommé
Général de Brigade Aérienne avant de rejoindre
la réserve. |
Né
le 05 Mai 1890 à Paris (75)
Décédé le 16 Novembre 1965 à Port
d'Envaux (17 - Charente Maritime |
|
MOUCHARD
Henri - Eugène |
- Lieutenant 1918
- Colonel 1930
- Général de Brigade
Aérienne 1933
|
Commandant
de la 1ere Armée Aérienne
|
Henri
MOUCHARD est admis en 1905 à lÉcole spéciale
militaire de Saint-Cyr. Il entre en qualité de lieutenant
dans laviation en octobre 1911, Il obtient son brevet
de pilote en mai 1912.
Henri Mouchard faisait partie des « vieilles tiges »
(Association de pilotes et amis de l'aviation, créée
en 1920) dont il fut le dernier survivant. Cest en qualité
de pilote de reconnaissance puis de pilote de bombardements
quil avait participé à la Première
Guerre mondiale où sa conduite lui avait valu de se voir
attribuer la Croix de guerre 1914-1918 avant que ce mérite
ne lui valût sa désignation en qualité dadjoint
aux commandements de lAéronautique des armées.
Colonel en 1930, il devient général de brigade
en 1933.
Breveté dÉtat major, il est détaché
en janvier 1922 au cabinet du ministre de la guerre où
son action devait contribuer à la création de
lécole militaire et dapplication de lAéronautique,
laquelle deviendra lécole de lair quil
commandera en 1939.
Parallèlement il se verra désigné en qualité
de membre de la commission permanente consultative de la Société
des Nations à Genève.
Le général Henri Mouchard devait par la suite
assurer les plus hauts commandements, cest ainsi qu'il
devient directeur du personnel au ministère de lAir.
Il commandera ensuite la brigade de bombardements de Chartres
puis la première région aérienne avant
de devenir directeur du centre des hautes étude aérienne,
dassurer en 1940 le commandement de la première
armée aérienne et de terminer sa carrière
en qualité dinspecteur général de
laviation.
Titulaire de nombreux Ordres français et étrangers,
le général Henri Mouchard reçoit en 1939
l'Ordre national de la Légion d'honneur, où il
devient grand officier, ainsi que lOrdre de Léopold
en Belgique et lOrdre de l'Aigle blanc en Pologne.
En 1939 il est désigné membre du Conseil supérieur
de l'air (du 1er juillet 1937 au 31 octobre 1940).
Il est inspecteur général des Écoles de
l'Armée de l'Air depuis le 15 octobre 1938 et inspecteur
général de l'Enseignement Supérieur Aérien
depuis le 1er juillet 1939.
Il est commandant de la 1re armée aérienne (du
2 septembre 1939 au 26 février 1940, puis en disponibilité
du 26 février 1940 au 1er mars 1940).
Il est inspecteur général des Écoles et
des Effectifs (du 1er mars 1940 au 1er juillet 1940).
Il est président de la Délégation française
aérienne auprès de la Commission allemande d'armistice
(du 1er juillet 1940 au 1er octobre 1940). |
Né
le 29 Juin 1885 à Bougie (Agérie)
Décédé le 24 Mai 1980 à Céret
(66 - Pyrénées-Orientales) |
|
MUIRON
Emile - Marius |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
de la 3eme Subdivision Aérienne (02/09/39 au 30/07/40) |
|
Né
le 18 Juillet 1878 à Vannes (56 - Morbihan)
Décédé le 27 Mai 1947 à Nancy (54
- Meurthe et moselle) |
|
NICOT
- Jean - Louis |
- Sous-lieutenant
1932
- Lieutenant 1934
- Capitaine 1938
- Commandant 1943
- Lieutenant-colonel 1945
- Colonel 1951
- Général de Brigade Aérienne 1957
- Général de Division Aérienne 1960
- Général de Corps Aérien 1960
|
Affecté
en octobre 1939 à l'état-major du général
inspecteur du
bombardement.
|
Jean
NICOT entre à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr
en 1930, puis à l'Ecole militaire et d'application de
l'aéronautique en 1932. Il est breveté pilote
en 1933 et observateur en 1934. Il est affecté à
la 32ème escadre d'observation avant d'être nommé
Commandant de la III/31 en 1936. Après la mobilisation,
il est affecté en octobre 1939 à l'état-major
du général inspecteur du bombardement. En 1940,
il prend le commandant de la 4eme Escadrille du GBA II/51 et
participe à la campagne de France. En 1941, muté
à Bamako (AOF : Afrique Orientale française),
il commande l'escadrille I/61 puis rejoint l'Etat-major du groupement
n° 1 de Thiès en 1942. En 1943, il est affecté
à l'école interarmée de Rabat et en 1944
au groupe de bombardement Gascogne des Forces Aériennes
Françaises Libres. Il participe à la campagne
d'Italie, au débarquement de Provence et aux campagnes
du Rhin et l'Allemagne. Il est affecté au cabinet militaire
du Ministère des armées en 1945, puis à
l'Inspection générale de
l'armée de l'air en 1946. Commandant de la 61° escadre
de transport en 1947. Il suit les cours de l'ESGA (Ecole Supérieure
de Guerre Aérienne) en 1949 et devient Chef du 3°
bureau de l'EMGAA (Etat-Major Général de l'Armée
de l'air) en 1952, et de la délégation française-Air
auprès du Comité intérimaire de la CED
en 1952. En 1953, il prend le commandement du transport aérien
en Indochine. Il dirige les opérations de Diên-Biên-Phû
puis le Pont aérien du Tonkin. Il est rapatrié
en métropôle en 1954, et devient auditeur au CHEM
(Centre des Hautes Etudes Militaires), puis commandant de l'aviation
de bombardement en 1957. Il est nommé successivement
Major-général des armées en 1959, conseiller
militaire, chef du cabinet militaire du Premier ministre en
1960 et enfin Major général de l'armée
de l'air en 1961. |
Né
le 14 février 1911 à Paris (75)
Décédé le 30 Aout 2004 à Paris |
|
ODIC
Robert - Jean-Claude |
- Général
|
Commandant
la zone d'opérations aériennes sud
|
Robert
Odic naît en 1887 dans une famille lorraine. Bénéficiaire
d'une bourse, il est admis en 1906 à l'École spéciale
militaire de Saint-Cyr, dont il sort dans l'Infanterie coloniale.
Pendant la Grande Guerre, d'abord chef de bataillon de tirailleurs
sénégalais, il devient aviateur et termine la
guerre comme capitaine, commandant l'aéronautique du
4ème corps d'armée.
Pendant l'entre-deux-guerres, il sert notamment au Maroc comme
adjoint au commandant de l'Air.
En 1939, le Général Vuillemin lui confie l'inspection
de l'aviation de renseignement, puis le commandement de la zone
d'opérations aériennes Sud. Après l'armistice,
il est chef de la région aérienne de Chateauroux.
Le 4 septembre 1940, le ministre de l'Air, le général
Pujo le nomme chef d'état-major général,
mais Pujo est immédiatement remplacé par le général
Bergeret, qui lui est hostile et l'éloigne à Alger
dès le 25 septembre, comme commandant supérieur
de l'Air en Afrique du Nord, commandement qu'il exerce pendant
près d'un an, sous les ordres du général
Weygand. Il s'oppose au général Bergeret sur l'application
militaire des protocoles de Paris et la crise de Syrie, et est
mis en congé du personnel navigant le 9 août 19411.
Il est remplacé par le général Mendigal.
Sur le coup de l'éviction de Weygand, il s'enfuit en
novembre aux États-Unis et annonce qu'il va rejoindre
le Général de Gaulle. Il parvient à Londres
le 12 décembre, s'engage dans les FFL et rencontre à
plusieurs reprises le général de Gaulle. Mais
les deux généraux ne s'entendent pas du tout,
notamment à propos de Weygand, que De Gaulle qualifie
de traitre, comme Pétain. Odic défend une attitude
conciliante avec Vichy et accuse De Gaulle de viser à
la dictature et de diviser les Français et lui reproche
de « faire la guerre plus à Vichy qu'à l'Allemagne
». Le 20 février 1942, son engagement dans les
FFL est résilié.
Il retourne alors aux États-Unis, où il joue un
rôle occulte, hostile à De Gaulle et favorable
au général Giraud. Le 23 mars 1943, il retourne
en Algérie mais en repart le 26 juin. Dès le 9
juillet, il envoie à l'amiral Leahy un mémoire
de six pages où il met sur le même plan le Gaullisme
et la "Révolution nationale" de Vichy et qualifie
De Gaulle de "nouvel Hitler".
Menacé à la Libération d'être mis
aux arrêts puis traduit en justice, il ne rentre en France
qu'en novembre 1946 et meurt en 1958. Son ouvrage posthume "Un
autre regard sur De Gaulle" n'est publié qu'en 2021. |
Né
le 9 Septembre 1887 à Neufchâtel-en-Bray (76 -
Seine Maritime)
Décédé le 1er Juin 1958 à Paris
(75) |
|
PAGNY
Henri |
- Sous-lieutenant
1919
- Lieutenant 1923
- Capitaine 1940
|
Mobilisé
en 1939 et détaché au Service technique et des
recherches scientifiques de l'aéronautique du GQG.
|
Avant
la 1ere Guerre Mondiale, Henri PAGNY travaille chez Delaunay-Belleville
en tant qu'ingénieur en construction. Il sera titulaire
de 15 brevets d'invention. Il s'engage en 1914 et est affecté
au 2e groupe d'aviation comme mécanicien d'avion. Il
rejoint les écoles de pilotage de Bron et de Chartres
et sera breveté pilote militaire en 1915. Il est affecté
à l'escadrille MF 7. Il est adjoint technique au commandant
de l'école de Châteauroux puis à l'Inspection
générale des écoles et des dépôts
d'aviation à Paris en 1917. Il est breveté observateur-bombardier
de nuit en 1918 et rejoint l'escadrille 25. Après la
Guerre, il est attaché au Service des essais des avions
en vol au STAé en 1919 avant d'être démobilisé
et de devenir réserviste. Il est mobilisé en 1939
et est détaché au Service technique et des recherches
scientifiques de l'aéronautique du GQG. |
Né
le 3 juin 1885 à Wignicourt (08 - Ardennes).
Décédé le 23 Février 1987 à
Neuilly sur Seine (92 - Hauts de Seine) |
|
PASTIER
Albert - Léon |
-
Général De Corps Aérien |
Commandant
des Forces Aériennes et Forces Terrestres Contre Aéronefs
du 2eme Groupe d'Armées à partir du 02/09/39 |
|
Né
le 26 Septembre 1889 à
décédé le 17 Aout 1955 |
|
PENNES
Roger |
- Capitaine 1916
- Lieutenant-Colonel
1926
-Colonel 1929
- Général de Brigade
Aérienne 1933
- Général
de Division Aérienne 1936
|
Commandant
de la 5eme Armée Aérienne
Et
Commandant de l'Aviation en AFN (GC I/9 - GC I/10 - GC III/4
- GC III/5)
|
En
1903, Roger Pennès entre à lEcole Spéciale
Militaire de Saint Cyr, et choisit la Cavalerie. Il est affecté
au 13ème régiment de Cuirassiers, puis en 1912
au 5ème régiment de Chasseurs dAfrique basé
é à Alger,
Lieutenant lorsque la guerre éclate, il participe aux
combats de lYser puis de l'Argonne avant de rejoindre
en mars 1915, le 19ème Bataillon de Chasseurs à
Pied. Il est blessé en mai 1915 et est hospitalisé
jusqu'en février 1916. Nommé capitaine, il est
déclaré inapte définitivement à
faire campagne, et demande à passer dans l'Aviaition
en mars 1916 : il est breveté pilote le 18 mai 1916.
Il est affecté lescadrille F 25 en août 1916,
puis prend la tête de lescadrille F 221 en novembre
1916 avant d'être nommé commandant de laéronautique
du 8ème corps dArmée, puis de laéronautique
du 2ème corps dArmée. A la fin de la Guerre,
il commande en second le Centre dInstruction dAviation
de Chasse et de Bombardement (CIACB)..
En mars 1919, Roger Pennès part au Maroc comme commandant
du groupe de bombardement du Maroc à Meknès. En
juin 1922, il est nommé au poste de commandant en second
du 37ème Régiment dAviation, à Meknès.
En décembre 1923, le chef de bataillon Pennès
devient professeur à lEcole Supérieure de
Guerre de Versailles. Il est promu lieutenant-colonel en décembre
1926. Il est affecté en juillet 1927 au 39ème
Régiment dAviation au Liban.
Roger Pennès, en août 1929, prend la tête
du 5ème Groupe douvriers aéronautiques (GOA)
et de lécole daviation dAvord. Promu
colonel, il est affecté en août 1929 à létat-major
général des Forces aériennes à Paris.
Il y dirige le 3ème bureau.
Il est ensuite nommé du 34ème Régiment
dAviation avant de suivre, en mai 1932, les cours du Centre
des Hautes Etudes Militaires (CHEM). En avril 1933, promu général
de brigade, il est nommé commandant de la 8ème
Brigade aérienne de Metz.
En août 1936, promu Général de division,
il est nommé adjoint puis commandant de la 5ème
Région aérienne dAlger. En parallèle,
il est nommé directeur adjoint du Collège des
Hautes Etudes de la Défense Nationale, puis Inspecteur
général de laviation de bombardement, en
octobre 1938 et enfin membre du Conseil Supérieur de
lAir en janvier 1939.
A la déclaration de guerre, le général
Vuillemin réorganise l'Armée de l'Air : Deux Zones
d'Opérations Aériennes Nord et Est sont créées,
qui réunissent des forces aériennes "réservées"
et des forces aériennes "organiques" reliées
aux groupes d'armées du Nord-Est. Les corps aériens
sont alors dissous et le général Pennès
prend la tête de la Zone dOpérations Aériennes
Est.
Dès sa prise de fonction, de nombreuses frictions apparaissent
entre le général Pennès et le général
Prételat, commandant du Groupe dArmées n°2.
Les deux chefs sopposent sur le problème de la
subordination des moyens aériens, opposition compliquée
par une incompatibilité de caractères manifeste.
Le général Vuillemin qui doit arbitrer ce conflit,
décide de muter le général Pennès
à Alger... Celui-ci quitte son commandement le 25 octobre
1939 et est nommé à la tête de la 5ème
armée aérienne à Alger. et prend ainsi
le commandement des forces aériennes et des forces anti-aériennes
de lAfrique du Nord (AFN) et de la 5ème région
aérienne. Atteint par la limite dâge en mai
1940, il est maintenu temporairement dans ses fonctions.
Suite à larmistice du 22 juin 1940, il est nommé
représentant permanent du chef détat major
de larmée de lAir ayant autorité sur
toutes les directions du Ministère de lAir stationnées
en AFN. Fin juin, le général Pennès envoie
en France une mission afin de faire diriger sur lAFN les
matériels de combat existant encore dans les dépôts
mais le désordre et la panique qui règnent en
métropole font échouer cette tentative.
Cest dans ce contexte que les Britanniques attaquent la
flotte à Mers el-Kébir le 3 juillet 1940. Le général
Pennès donne alors l'ordre aux forces aériennes
de se tenir prêtes à intervenir, et donne l'ordre
de procéder à une rapide remise en état
d'autres appareils pour lutter contre les incursions aériennes
anglaises. Le général Pennès est placé
en congé du personnel navigant en septembre 1940, remplacé
par le général Odic.
Revenu en métropole, le général Pennès
prend contact avec la Résistance, et fera partie, de
1943 à 1944, du réseau Kummel (évasion
d'aviateurs alliés). A partir de juillet 44, il participe
avec les FFI à la préparation d'un plan de débarquement
de troupes et de matériels en arrière de l'ancienne
ligne Hindenburg. Il est ainsi nommé chef d'état
major de la région A des FFI en août 1944 et passe
dans la clandestinité sous le pseudonyme de "Barat".
Le général Pennès est placé définitivement
en congé du personnel navigant en mai 1945. |
Né
le 18 Mai 1883 à Paris (75)
Décédé le 23 Décembre 1975 à
Charly sur Marne (02 - Aisne) |
|
PERSONNE |
- Général
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées au Corps de
Cavalerie
|
|
|
|
PETIT
Jean-Marie |
- Lieutenant
de réserve 1916
- Capitaine 1918
- Lieutenant 1916
- Capitaine 1926
- Commandant 1940
|
Mobilisé
en septembre 1939 et nommé au 4e bureau de l'EM.
|
Jean
PETIT s'engage volontairement en 1913 et est incorporé
au 28e régiment d'artillerie. Il passe dans l'aviation
comme observateur à l'escadrille MF 8, puis à
la C 39 en 1916. Blessé et évacué tout
d'abord à Bordeaux puis à Biarritz, il rejoint
après sa convalescence, les écoles de Chartres,
d'Avord, et de Pau en tant qu'élève Pilote. Il
est affecté à la SPA 53. Il prend ensuite le commandement
de la BR 218 en 1918 puis celui de l'escadrille 138 en 1919.
Démissionnaire en 1922, il est versé dans la réserve
jusqu'à sa mobilisation en septembre 1939. Il est nommé
au 4eme bureau de l'Etat-Major.
Jean PETIT sera finalement rayé des cadres de réserve
de l'armée de l'Air en 1949. |
Né
le 10 mai 1892 à Réthel (Ardennes). |
|
PICARD
Louis - Alphonse |
- Général
de Brigade Aérienne 1930
- Général de Division Aérienne 1934
- Général d'Armée Aérienne 1939
|
Rappelé
au début de la guerre, il a été successivement
Inspecteur des Ecoles de lArmée de lAir,
, Chef de létat-major de lArmée
de lAir, et Chef détat-major général
de lArmée de lAir
|
Louis PICARD a exercé
les commandements suivants : Adjoint au général
directeur de lAéronautique militaire au Ministère
de la Guerre, Commandant de la 5ème brigade daéronautique,
Commandant de la 4ème région aérienne
(Lyon), Sous-chef détat-major général
de lArmée de lAir, Chef détat-major
général de lArmée de lAir,
Membre du Conseil Supérieur de lAir, et enfin
Chef de létat-major général de
lArmée de lAir. Il a été
placé en congé définitif du Personnel
Navigant en 1936 puis replacé dans la section du Personnel
Navigant en 1939.
Rappelé au début
de la guerre, il a été Inspecteur des Ecoles
de lArmée de lAir, Chef de létat-major
de lArmée de lAir, et Chef détat-major
général de lArmée de lAir.
Il a été placé dans la section de réserve
en 1941.
|
Né
le 28 Janvier 1880
Décédé le 12 Aout 1943 |
|
PINSARD
Armand |
- Lieutenant 1916
- Général
|
Commandant
du Groupe 21 (GC I/1 - GC II/1 - GC III/3 - GC II/10 - GC
III/10)
|
Amand
Pinsard s'engage en 1906 et rejoint le 2e régiment de
Spahis au Maroc jusqu'en 1908 avant d'être affecté
au 1er régiment de chasseurs à cheval en France.
Il se porte volontaire pour l'aviation militaire et obtient
son brevet de pilote en 1913. Il sert dans l'Escadrille MS23
(en) en août 1914.
A la mobilisation, il est affecté à l'escadrille
SPA 23 et sera fait prisonnier en février 1915 après
avoir atterit derrière les lignes allemandes. Après
plusieurs tentatives, il réussit un an après à
s'évader en creusant un tunnel sous le mur de sa prison.
Promu Lieutenant après avoir rejoint les lignes alliées,
il se familiairise avec les nouveaux appareils avant d'être
versé dans l'Escadrille N 26 équipée de
SPAD S.VII. Il prendra ensuite le commandement de la N78 et
terminera la Guerre au sein de sa première escadrille,
la SPA 23 . avec un beau palmarès de 27 victoires aériennes
confirmées entre novembre 1916 et août 1918. Son
Spad était peint en noir.
Il reste dans l'armée d'active après la Guerre
et va accéder à diverses postes à responsabilité
dans l'aviation de chasse durant l'entre-deux-guerres.
En 1932, il crée et commande la 7e escadre de chasse,
sur le terrain de Dijon. avant de prendre la tête de la
11e Brigade de Chasse, basée à Chartres en novembre
1936.
En 1940, avec le grade de général il commande
le groupe de chasse 21, à Gouvieux-Chantilly. Il a à
sa disposition un Morane Saulnier 406 qu'il a fait peindre en
noir, marqué de la cigogne de l'ex-SPA 26, qu'il baptise
« Le Pirate ». Il sera très grièvement
blessé, au sol, le 6 juin 1940 lors du bombardement de
l'aérodrome des Aigles, à Chantilly. Hospitalisé
à Paris il évacue la capitale dans une ambulance
juste avant l'arrivée des troupes allemandes.
Il passe sa convalescence en zone libre, où il réfléchit
aux causes de la défaite. Il écrit une lettre
au maréchal Pétain dans laquelle il plaide pour
une dictature militaire implacable pour redresser le pays :
« Le français ne demande qu'à être
dirigé, il suffit donc de lui donner les chefs qui en
sont aptes ». Guéri, Pinsard s'installe à
Vichy et y milite pour l'acquittement d'Émile Dewoitine,
incarcéré par le régime de Vichy. Il est
en fait rétribué par le gouvernement japonais
qui souhaite embaucher l'industriel français. Le général
Jean Bergeret fait alors expulser le général Pinsard
de Vichy. Ce dernier rejoint Paris début 1942, et se
rapproche des cercles collaborationnistes. Il soutient le gouvernement
de Pierre Laval, et accepte, au mois d'août 1943, le poste
d'inspecteur général des uvres sociales
de la Légion des volontaires français contre le
bolchevisme (LVF).
Il est arrêté par la police à la Libération
en septembre 1944 et interné à la prison de Fresnes.
Jugé pour faits de collaboration, il est condamné
le en novembre 1944 aux travaux forcés à perpétuité
et à la confiscation de ces biens. Il bénéficie
des mesures de clémence : sa peine est commuée
en 1946 à dix ans de prison. Il est libéré
en 1947 et rétabli dans ses droits à pension de
général en 1948. Son fils Jacques, qu'il a fait
inscrire à la Milice en 1944, est condamné à
l'indignité nationale et part pour l'Argentine, où
il meurt d'un accident de la route en 1947. |
Né
le 29 Mai 1887 à Nercillac (16 - Charente)
Décédé le 15 Mai 1953 à Ceyzériat
(01 - Ain) |
|
POLI-MARCHETTI
Don Côme Paul - Marie |
-
Général d'Armée Aérienne |
Commandant
de la 1ere Région Aérienne (06/11/39 au 01/07/40) |
|
Né
le 18 Septembre 1879 à Talasani (2B - Haute-Corse)
Décédé le 23 aout 1968 |
|
PUJO
Bernard - Bertrandt |
-
Général d'Armée Aérienne |
Ministre
Secrétaire d'Etat de l'Air (16/06/40 au 12/07//40) |
|
Né
le 26 Aout 1878 à Orignac (65 - Hautes-Pyrénées)
Décédé le 14 Septembre 1964 à Paris
(75) |
|
REDEMPT
Léopold |
-
Général de Division Aérienne |
12/06/36-20/08/40
directeur du Matériel aérien militaire au Ministère
de l'Air. |
|
Né
le 16 Octobre 1884 à Saint-Germain les Belles
Décédé le 8 September 1969 à Paris
(75) |
|
RICHARD
Esther - Eugène |
- Sous-lieutenant
1930
- Lieutenant 1934
- Capitaine 1947
|
Affecté
à l'état-major des forces aériennes de
la IXème Armée en 1939
Affecté à l'Etat-Major de la Xeme Armée
Terrestre le 1er juin 1940
|
Esther
RICHARD s'engage volontairement le 22 août 1914 dans le
14e régiment de hussards. Il est désigné
comme élève-pilote le 3 mai 1918 et est breveté
pilote le 11 août 1918 avant de rejoindre l'école
d'Avord. Il est démobilisé en septembre 1919 et
effectue plusieurs périodes de réserve dans l'entre-deux-guerres.
A la mobilisation, Il est rappelé en activité
au bataillon de l'Air 101 en août 1939 avant d'^tre affecté
à l'Etat-Major de la Xeme armée terrestre le 1er
juin 1940. Il est démobilisé le 27 juillet 1940. |
Né
le 9 septembre 1896 à Paris (75)
Décédé le 12 septembre 1983 à Boulogne-Billancourt
(92 - Hauts de Seine). |
|
RISLER
Franck - Charles |
Lieutenant
Ingénieur
|
Ministère
de l'Air
|
|
Né le 4 Juin
1913 à Lyon (69 - Rhône)
Tué le 28 Novembre
1939 à Graves
|
|
ROBERT
Marcel - Alexandre |
- Sous-lieutenant
1918
- Lieutenant 1918
- Capitaine 1925
- Commandant 1935
- Lieutenant-colonel 1939
- Colonel 1942
|
Affecté
à l'état-major de la 8ème Escadre en
septembre 1939 puis au groupement de chasse 28 à Salon
enfin à l'état-major de DA à Aix le 15
décembre 1941
|
Marcel
ROBERT sengage volontairement en janvier 1915 et est incorporé
au 8ème Régiment de chasseurs. Il est affecté
comme élève-pilote au groupe d'aviation à
Dijon en 1916 et passe par les écoles d'Avord et de Pau.
A l'issue de sa formation, il est affecté au 3ème
groupe d'aviation à Bron, puis dirigé sur l'Italie,
il est affecté comme pilote à l'escadrille n°
561. Il rejoint la SPA 124 en Champagne en mars 1918. Après
la Guerre, il est affecté à la SPA 92 en 1919
et sera dirigé sur le Maroc en 1919. Il est affecté
au 2ème Régiment de chasse et est dirigé
sur les Pays Rhénans de mars à mai 1920. Il est
nommé commandant de la 10ème escadrille en 1921
puis adjoint au commandant du 3ème Groupe en 1928. Il
rejoint ensuite l'état-major de la 1ère Division
Aérienne en 1929. Il est affecté successivement
au 38ème Régiment d'Aviation comme commandant
de groupe de chasse en 1931, à la 6ème escadre
aérienne à Reims en 1933 comme commandant d'Armes
de la base de Marignane en octobre 1938. En septembre 1939,
il est affecté à l'état-major de la 8ème
Escadre puis au groupement de chasse 28 à Salon enfin
à l'état-major de Division Aérienne à
Aix le 15 décembre 1941. Marcel ROBERT est placé
en congé d'armistice avec emploi en avril 1943. |
Né
le 14 août 1897 à Angers (49 - Maine et Loire)
Décédé le 8 Novembre 1911 à Illiers-L'Eveque
(27 - Eure) |
|
ROMATET
Jean - Charles |
- Capitaine 1921
- Commandant 1927
- Lieutenant-colonel
1937
- Général de Brigade
Aérienne 1939
- Général
de Corps d'Armée 1942
|
Commandant
du Groupe 23 (GC i/5 - GC II/2 - GC III/7 - GC I/16)
|
Jean-Charles
Romatet fait de brillantes études à Marseille
puis intègre l'école militaire spéciale
de St Cyr. Il est ensuite affecté au 8e régiment
de chasseurs à cheval, régiment avec lequel il
va être mobilisé. Il participe à la bataille
de la Marne et aux combats sur lYser. Avec la stabilisation
du Front, la cavalerie est inutile et il se porte volontaire
pour laviation. Il devient Observateur en décembre
1916.
Il est affecté à lescadrille de Reconnaissance
N 38 et suit un stage de tir à lécole de
Cazaux. Il se porte volontaire pour être pilote et est
breveté en février 1918 à lescadrille
SPA 76 basée sur le front de la Meuse. Après avoir
obtenu 4 victoires, il prend le commandement dune nouvelle
escadrille de chasse, la SPA 165, qui se forme en août
1918. Il va remporter trois nouvelles victoires à quelques
mois de larmistice.
Après larmistice, le lieutenant Jacques Romatet
reste dans larmée dactive et prend la tête
de la SPA 85 en mars 1919 avant d'être affecté
à lentrepôt spécial n°2 à
Nanterre comme chef du service des moteurs, puis au ministère
de la guerre à la direction de laéronautique
en juillet 1920 où il est chargé du service des
renseignements. Promu capitaine en septembre 1921, il rejoint
successivement le 2e régiment daviation, létat-major
du maréchal Fayolle en Septembre 1923, puis le 33e régiment
daviation fin 1923. Il est promu commandant en décembre
1927 et obtient en 1929, son brevet état-major à
lécole de guerre. En juin 1930, il est nommé
officier adjoint au secrétariat général
du ministère de lair. Puis, promu lieutenant-colonel
en 1937, il est nommé chef de laviation dAfrique
Équatoriale Française. A son retour dAfrique,
Romatet est nommé 2e sous-chef de létat-major
de larmée de lair.
En mars 1939, il est promu général de brigade
aérienne, et prend en 1940, la tête du groupement
de chasse 23 regroupant les GC III/2, III/7, II/2, I/3 et lECMJ
I/16. Mais l'organisation de l'Armée de l'Air complique
les décisions... Ainsi, le 17 mai 1940, le général
Romatet ordonne au GC I/1 de couvrir la région de Montcornet
où les blindés du colonel De Gaulle tentent une
contre offensive. Le GC I/1 dépend du groupement 21 en
charge de la défense de Paris et du bassin de la Seine.
Le général Pinsard, à la tête de
ce groupement, annule cet ordre et rappelle que lunité
est sous son commandement et que lui seul peut décider
de son emploi. L'arbitrage du conflit entre les deux hommes
donnera raison à Jean-Charles ROMATET, mais trop tard
Après l'Armistice, le général Jean Romatet
devient Chef d'Etat-Major, et prend la tête de larmée
darmistice en septembre 1940. Il est nommé général
de corps darmée en novembre 1942. Dans le but de
maintenir le potentiel des forces armées en attendant
des jours meilleurs et la reprise de la lutte, est créée
lorganisation jeunesse et montagne. Romatet participe
à linauguration de plusieurs centres, pour permettre
de maintenir mobilisés nombre de cadres que larmistice
à privé demploi. Ces centres seront des
viviers de recrutement pour la résistance.
Bien que le Général Romatet soit assez éloigné
dun esprit de résistance, il donne, dans un sursaut
dorgueil, sa démission en mars 1943 et est mis
à sa demande en congé darmistice. A la libération,
il se met à disposition des FFI dAuvergne le 18
août 1944... Deux jours après la fin des combats
sur le secteur, comme le souligne malicieusement le chef FFI
qui sur sa demande lui signe une attestation.
Le général Jean Romatet veut retrouver un commandement
dans larmée de lair et écrit pour
celà au ministre de lair Charles Tillon en septembre
1944. Résistant communiste de la première heure,
le ministre lui oppose une fin de non-recevoir cinglante en
octobre 1944 en lui rappelant qu'il n'a pas livré combat
aux Allemands après l'ivasion de la zone libre, et n'a
jamais cherché à transférer hommes et matériels
en Afrique du Nord pour échapper à l'occupant...
La Haute Cour de Justice saisie, ne retiendra pas de fait susceptible
de linculper de poursuites pénales pour faits de
collaboration, mais la commission dépuration de
larmée de lair note qu'il est dommage quétant
donné les postes occupés par cet officier général
ce dernier nait pu entrer en rapport avec les différents
mouvements de résistance.
En conséquence, après avoir été
mis en disponibilité en mai 1946, puis en congé
du personnel naviguant le 23 novembre suivant, il est mis à
la retraite doffice en mai 1947 par décision du
ministre de lair. Le général Romatet va
mener une longue bataille juridique contre cette sanction quil
estime injustifiée et entamer en 1947 une action en justice
quil perdra. Après de la loi damnistie du
6 août 1953, il va de nouveau solliciter sa réintégration
dans les 2emes réserves de larmée de lair
et une reconstitution de carrière pour voir sa solde
augmentée
Nouveau recours quil perd en 1960.
Multipliant les recours, les procédures ne séteindront
quen 1973 par un arrêt du Conseil dEtat lui
donnant définitivement tort et le condamnant aux dépens.
|
Né
le 23 Mai 1893 à Borgo (20 - Corse)
Décédé le 15 Mai 1975 à La Bazoche-Gouet
(28 - Eure et Loir) |
|
RONIN
Georges - Marie |
- Sous-Lieutenant
1913
- Lieutenant-Colonel
- Colonel 1936
- Général
1942
|
Commandant
du Groupement 7 du GIAB (GB I/23 - GB II/23)
|
Georges
RONIN intègre en 1913 lÉcole spéciale
militaire de Saint-Cyr et devient sous-lieutenant au 2e escadron
du 16e régiment de dragons. au sein duquel il prendra
part aux combats. Il participera à un combat célèbre
en septembre 1914. Averti de la présence d'une escadrille
de huit Aviatik stationnés pour la nuit. Les 40 dragons
chargent les avions allemands. Le chef d'escadrille allemand
est tué et les huit avions sont détruits. Ce combat,
qui précède la bataille de lAisne, eut un
écho important pour sa portée symbolique : la
chevalerie médiévale se mesurant à lartillerie
moderne et à laviation. Georges Ronin fait partie
des 27 survivants français et reste captif jusqu'à
l'armistice de 1918
Georges Ronin rejoint lArmée de lair en 1921,
dabord comme observateur puis comme pilote. À partir
de 1936, élevé au grade de colonel, il commande
la section Air du Deuxième Bureau dirigé par le
général Louis Rivet. Par ce poste, il échangera
avec ses collègues Britanniques du MI16 sur des informations
sur la Luftwaffe et lAeronautica Militare.
En juin 1940, après la bataille de France, il se rend
en Algérie et au Maroc pour tenter de remobiliser les
aviateurs. Rappelé en août, il est placé
sous lautorité de Louis Rivet (chef de services
speciaux), de Jean Bergeret (ministre de laviation) et
de Charles Huntziger (ministre de la guerre). Il prend la tête
du SR Air au sein du Bureau des menées antinationales
de l'Armée d'Armistice, basé à Vichy.
Au printemps 1941, Dunderdale et Winterbotham du MI16 sont mis
en lien avec le SR Air par lintermédiaire du colonel
de Berroëta, qui rencontre Winston Churchill à Londres.
Les liens du SR avec lAngleterre sébruitent
presque immédiatement, après le retour dAngleterre
de Georges Groussard, membre de la Cagoule et proche de Ronin,
qui se vante davoir secrètement rencontré
Churchill à la demande de Pétain en juin. Lamiral
Darlan met Ronin aux arrêts. Le général
Bergeret intervient en sa faveur et Ronin est réhabilité,
après avoir été sermonné au garde-à-vous
par Darlan. Il recevra même la Francisque des mains du
maréchal Pétain...
En zone occupée, des officiers de Paillole et de Ronin
subventionnent Les Petites Ailes de France, Combat Zone Nord,
et le réseau Hector dAlfred Heurtaux.
Informé de limminence de lopération
Torch par Bergeret, Georges RONIN senvole pour lAfrique
du Nord le 6 novembre 1942, rejoignant Rivet qui a décollé
la veille. Il se rallie à Giraud qui le nomme général,
et coordonne la mission Pearl Harbour à lorigine
de la libération de la Corse. Winterbotham se rend à
Alger en décembre et lemmène à Londres.
À son retour en janvier, après lassassinat
de lamiral Darlan, Giraud lui confie avec Rivet et Paillole
la direction des services spéciaux.
Les relations sont exécrables avec Charles de Gaulle,
qui refuse de recevoir Ronin à Londres, lui reprochant,
ainsi quaux autres officiers des services secrets de ne
pas lavoir suivi à Londres en 1940. Après
la proclamation du Comité français de libération
nationale, les renseignements dAlger fusionnent avec les
services du colonel Passy pour former la DGSS. Comme nombre
de ceux ayant prêté allégeance à
Giraud, Georges RONIN est écarté à la Libération. |
Né
le 20 Janvier 1894 à Cherbourg (50 - Manche)
Décédé le 8 Mai 1954 à Paris (75) |
|
ROQUES
Ernest - Georges |
- Général
de Brigade Aérienne
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la II eme
Armée
|
|
Né
le 23 Janvier 1891 à Paris (75)
Décédé le 4 Avril 1944 à Fes au
Maroc |
|
ROTIVAL
Maurice - Emile |
- Sous-lieutenant
1914
- Lieutenant 1916
- Capitaine 1918
- Commandant 1934
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1945
|
Mobilisé
à l'état-major de la 1 ere armée en
1939. Membre de la Légation de France à Caracas
en janvier 1940.
Démobilisé en juillet 1940.
|
Maurice
ROTIVAL s'engage volontairement en septembre 1912 et est incorporé
au 4eme puis au 20eme régiment d'artillerie en août
1914. Il est breveté observateur en avion en 1915 avant
d'être détaché dans l'aviation et affecté
à l'escadrille MF 33 en 1916. Il est breveté pilote
d'avion en novembre 1916 et rejoint l'école de tir de
Cazaux en 1917. Il est nommé commandant de l'escadrille
BR 257 puis affecté comme officier de liaison à
l'armée américaine auprès du GQG en août
1918. Il est admis comme élève-officier à
l'École centrale de Paris en 1919 avant d'être
versé dans la réserve. En 1939, il est mobilisé
à l'état-major de la lère armée.
Il devient membre de la Légation de France à Caracas
en janvier 1940 et sera démobilisé en juillet
1940. Rallié aux Forces françaises libres le 22
octobre 1940 à New-York, il est nommé adjoint
au chef de la Mission militaire de la France combattante à
Washington en 1942. Mis à la disposition du général
Koenig, il est nommé délégué militaire
en Grande-Bretagne pour le théâtre d'opérations
Nord en 1944. Maurice ROTIVAL est démobilisé le
13 mai 1946. |
Né
le 28 mars 1892 à Paris (75)
Décédé le 4 Février 1980 à
Paris |
|
ROUGEVIN-BAVILLE
Alfred - André |
- Sous-lieutenant
1915
- Lieutenant 1917
- Capitaine 1923
- Chef de bataillon 1930
- Lieutenant-colonel 1937
- Colonel 1940
|
Au début
de la seconde guerre mondiale, nommé à l'Etat-Major
de la 9e Escadre de chasse.
|
Alfred
ROUGEVIN-BAVILLE s'engage en 1911 et est incorporé au
21e régiment de dragons. Il passe dans l'aviation en
1915 et est nommé commandant de l'escadrille SPA 99.
Il est transféréé au Service des réparations
de l'aviation en 1919, puis à l'armée française
du Levant au commandement de l'aéronautique. Il prend
le commandement de la 54e escadrille en 1922 et connaitra diverses
affectations entre 1924 et 1939. Au début de la seconde
guerre mondiale, iul est nommé à l'Etat-Major
de la 9eme escadre de chasse. Il est ensuite Directeur des bases
de stockages d'Oran puis de Périgueux avant d'être
commandant de la base d'Ambérieu. Il est mis à
la retraite en 1943. |
Né
le 30 novembre 1892 à Versailles (78 - Yvelines).
Décédé le 30 novembre 1982 au Chesnay (78
- Yvelines) |
|
ROUSSELOT
DE SAINT-CERAN Pierre |
- Sous-lieutenant
1911
- Capitaine 1919
- Général de Brigade
Aérienne 1939
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la VIII eme
Armée
|
Pierre
ROUSSELOT DE SAINT-CERAN s'engage en 1909 pour trois ans, et
rejoint le 15ème chasseurs à cheval. Il se ré-engage
pour un an en septembre 1911 puis en septembre 1912. Il suit
le cours d'aspirant de l'école de cavalerie du en octobre
1911. Nommé Sous-lieutenant, il est affecté au
6ème régiment de Hussards en octobre 1912. Breveté
observateur Aérien en avril 1915, il rejoint l'escadrille
C 13 de février 1915 à juillet 1916. Il sera blessé
à la main gauche, par une des deux hélices de
son avion, au cours d'un combat aérien en septembre 1915.
Il est breveté pilote militaire à l'école
d'aviation militaire du Crotoy en novembre 1916, il rejoint
l'escadrille C 225 de janvier à octobre 1917 avant de
prendre le commandement de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 jusqu'en
avril 1918. Il est blessé à nouveau par un coup
d'hélice, au sol cette fois, en janvier 1918. Hospitalisé,
il sort de convalescence en mars 1918.
Nommé Capitaine à titre définitif en mars
1919, il est nommé adjoint au commandant de l'aéronautique
d'Afrique du Nord, en mai 1919. Il est placé en position
"Hors Cadre" aéronautique, à partir
de mai 1920 et est affecté au 36ème régiment
d'aviation basé en Algérie en août 1920.
Il rejoint ensuite, en Juin 1921, l'état-major du 19ème
corps d'armée puis est affecté à l'état-major
de l'aviation d'Algérie en janvier 1923. Il rejoint le
31ème régiment d'aviation en septembre 1927. Il
est nommé Chef d'état-major du général
commandant la 3ème division aérienne de mars 1929
à juillet 1932. Il est affecté à la direction
des forces aériennes de terre au ministère de
l'Air de juillet 1932 à octobre 1933 : il est alors Lieutenant-colonel.
Il est affecté à la 1ère section à
l'état-major général de l'armée
de l'Air de octobre 1933 à octobre 1935. Il embarque
pour Casablanca en octobre 1935 et est nommé Commandant
la 3ème escadre aérienne du Sud marocain de 19
octobre 1935 à avril 1938. Il est désigné
pour suivre les cours du centre des Hautes Etudes aériennes
en 1938. Il est nommé Général de Brigade,
en février 1939 et sera détaché à
l'état-major de l'Ecole de l'Air à Paris d'avril
à septembre 1939.
Il est nommé Chef d'etat-major du général
commandant les forces aériennes et les forces terrestres
contre aéronefs du groupe d'armées terrestres
n° 1 en septembre 1939, puis Commandant les forces aériennes
et les forces terrestres contre aéronefs de l'armée
terrestre n° 108 de septembre 1939 à juin 1940.
Fait prisonnier dans les Vosges, le 24 juin 1940, il est Interné
au camp de Neuf-brisach, le 23 juillet 1940, puis transféré
à l'Oflag IV B de Koenigstein en août 1942. Libéré
par les troupes russes le 9 mai 1945, il est placé en
congé du personnel navigant pour 5 ans, à compter
du 9 août 1946. |
Né
le 9 Aout 1889 à Vesoul (70 - Haute-Saône)
Décédé le 27 Octobre 1954 à Biot
(06 - Alpes-Maritimes) |
|
ROUSSY
DE SALES André |
- Sous-lieutenant
1928
- Lieutenant 1930
- Capitaine 1935
- Commandant 1942
|
Affecté
en 1938 à l'état-major de l'Inspection de la
chasse.
|
André
ROUSSY DE SALES entre à l'Ecole Spéciale Militaire
de Saint Cyr, et à l'issue en 1928, choisit l'Aéronautique.
Il rejoint l'Ecole Militaire d'Application de l'Aéronautique
à Versailles, et est breveté d'observateur en
avion en 1929, puis obtient son brevet de pilote de chasse.
Il est alors affecté en Mai 1930 au régiment mixte
Armée de Terre et Aviation à Dijon au 34e Régiment
d'Aviation (groupe de chasse) où il vole sur Nieuport
62.
Nommé Lieutenant, il est détaché en avril
1933 au Cabinet Militaire de l'Etat-Major du Maréchal
Lyautey tout en continuant à voler. C'est à ce
poste qu'il réalise une remarquable synthèse sur
les colonies Françaises et la puissance militaire coloniale
de la France "d'hier, d'aujourd'hui et de demain".
Il prend ensuite le commandement de la 4e Escadrille de Chasse.
C'est alors qu'il organise et participe à divers raids
aériens (Londres Melboure, et au Tour de France en trois
jours avec 9 avions, ce qui lui vaut les félicitations
du Général de la 4e Brigade et un Témoignage
de satisfaction du Général Commandant la 2e Région
Aérienne en 1934.
En septembre 1935, il est appelé au Cabinet du Ministère
de l'Air au service Expansion Aérienne, puis en 1937
n'ayant pu obtenir sa mutation à Villacoublay, il rejoint
Marignane pour y prendre le commandement d'une Escadre de Chasse
mixte avec la Marine.
Pendant la Campagne de France, le Général d'Harcourt
qui recherche "un chasseur expérimenté"
fait appel à lui et l'affecte à son Etat-Major
de l'Inspection de la chasse, puis au Commandement Supérieur
de la Chasse.
A l'armistice, le Général d'Harcourt l'envoie
à Blida en Algérie au Commandement de l'Aviation
de Chasse du Général Giraud de la 7e Armée.
André de Roussy de Sales songe à quitter l'Armée
mais il est appelé par le Général d'Harcourt
a pris la décision de créer Jeunesse et Montagne
dans le but de garder le personnel expérimenté
en activité afin de reprendre le combat ultérieurement.
Il confie à Roussy de Sales les liaisons avec les diverses
bases aériennes qui doivent assurer le matériel.
De Roussy de Sales est nommé Commissaire-Chef de Jeunesse
et Montagne. et en assure le commandement jusqu'à la
libération malgré les grandes difficultés
rencontrées provenant tant de l'occupant Italien et Allemand
que de certaines autorités de VICHY et aussi des Chantiers
de Jeunesse avec lesquels il ne cessa de jouer "au chat
et à la souris".
de Roussy de Sales et "JEUNESSE et MONTAGNE" n'ont
jamais cessé d'être protégés et soutenus
par l'Armée de l'Air et particulièrement par le
Général d'Harcourt et le Commandant Archaimbault,
ainsi que par bien d'autres complicités. C'est ainsi
que les J.M. ont été remarquablement commandés
et dirigés tout en préparant ses Cadres et ses
Volontaires, physiquement et moralement, à la reprise
des combats, dès que l'ordre en sera donné.
Le Commandant de Roussy de Sales est réintégré
dans les Cadres de l'Armée de l'Air en Juillet 1946,
à titre de Cadre Actif, et affecté au CRAP 203.
Toutefois, par convenance personnelle, il quitte l'Armée
de l'Air en 1947.
|
Né
le 15 juin 1906 à Arceau (21 - Côte-d'Or)
Décédé le 20 Novembre 1990 à Thônex,
Canton de genève (Suisse) |
|
ROZOY
Marie - Joseph |
-
Général De Brigade Aérienne |
Chef
de la mission aérienne française auprès
du Ministère de l'Air Britannique (26/08/39 au 11/12/40) |
|
Né
le 02 Décembre 1891 à Sedan (08 - Ardennes)
Décédé en 1988 à Neuilly sur Seine
(92 - Hauts de Seine) |
|
SALASCA
Marcel - Xavier |
- Sous-lieutenant
1942
- Lieutenant 1944
- Capitaine 1948
|
Adjoint
aéronautique à l'ambassade de France à
Buenos-Aires
|
Marcel
SALASCA est engagé volontaire en 1932. Il passe par l'école
des sous- officiers d'Istres avant d'être affecté
à la 12e escadre de bombardement de nuit; Il est ensuite
adjoint aéronautique à l'ambassade de France à
Buenos-Aires. Il s'engage dans les FAFL le 8 septembre 1941
à Londres. Formé en OTU et en écoles anglaises,
il combat dans la RAF et à partir de 1943 dans une escadrille
de chasse de nuit. Il est affecté au GT I/15 au Maroc
en octobre 1944 avec lequel il revient en France en 1945. Après
la guerre, il est affecté à la Direction technique
et industrielle de l'air en 1946 avant d'être démobilisé
en 1948. |
Né
le 3 janvier 1910 à Orléansville (Algérie)
Décédé le 19 Mars 2000 à La Garde
(83 - Var) |
|
SARDIER
Jean - Marie |
- Adjudant
1917
- Lieutenant 1918
- Capitaine de réserve 1927
- Commandant de réserve 1933
- Lieutenant-colonel 1938
|
Affecté
au Cabinet du Ministre de l'Armée d el'air en 1940
Chef d'état-major de la zone d'opérations aériennes
de l'Est
|
Jean
SARDIER est un As de la 1ere Guerre Mondiale. Il s'engage volontairement
en août 1914 et est affecté au 5e chasseurs d'Afrique.
Il est détaché dans l'aviation en décembre
1915 et passe par les écoles de Pau, Buc, Avord et Cazaux
en 1916. Il est breveté pilote militaire la même
année et est affecté à l'escadrille n°
77. Il est nommé Commandant de l'escadrille SPA 48, et
obtient 15 victoires aériennes.
Il est versé dans la réserve en 1920 et devient
fondateur de l'aéro-club d'Auvergne. Il effectue des
périodes de réserve de 1923 à 1938. Lors
de la Campagne de France, il est affecté au cabinet militaire
du ministre. |
Né
le 5 Mai 1897 à Riom (63 - Puy de Dome)
Décédé le 7 Octobre 1976 à Clermond-Ferrand
(63 - Puy de Dôme) |
|
SCLAFER
Charles - Jean |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
de la Base Aérienne et du Groupe d'écoles de Versailles
Villacoublay (-01/05/40),
Deuxième Sous-Chef d'état-major de l'armée
de l'Air (01/05/40-) |
|
Né
le 23 Octobre 1890 à Lachapelle-Auzac ( 46 - Lot)
Décédé le 26 Aout 1976 à Lanzac
(46 - Lot) |
|
TARNIER
Auguste - Albert |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
supérieur de l'Air au Maroc (40)
Chef du cabinet militaire du ministre de l'Air (04/03/40-) |
|
Né
le 26 Avril 1889 à Fauverney (21 - Côte d'Or)
Décédé le 26 Aout 1975 |
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TAVERA
Sylvestre |
- Colonel
|
Commandant
des Forces Aériennes de Coopération rattachées à la IV eme
Armée
|
Le
Commandant Sylvestre Tavera commandait la Base et le 3e Groupe
de Marrakech de Juillet 1933 à Mai 1934.
Mais le colonel Tavéra, le chef de laviation de
lIndochine, craignant les évasions de ses pilotes,
leur avait fait signer lengagement sur lhonneur,
de ne pas déserter vers la Chine en utilisant les appareils
français. |
Né
le 9 Avril 1894 ou le 24 Novembre 1899
Décédé le 26 Février 1979 ou 21
Janvier 1981 |
|
TETU
Marcel - Louis |
- Général
|
Commandant
les forces aériennes de coopération du front nord-est
|
Marcel
Tétu est admis à lÉcole polytechnique
en 1908 et choisit lartillerie à sa sortie. Il
passé dans l'aviation et y fera carrière jusqu'au
grade de général de corps aérien.
En juillet 1939, chef d'état-major de l'armée
de l'air, avant de prendre successivement le commandement de
la zone d'opérations aériennes de l'est puis,
en février 1940, le commandement des forces aériennes
de coopération, chargé de la liaison entre les
forces aériennes alliées et les forces terrestres
pour le théâtre dopérations du nord-est,
auprès du général GEORGES. Dans le même
temps, il occupe également le poste d'inspecteur général
de l'aviaition de Reconnaissance et est membre du Conseil Suprême
de l'Armée de l'Air.
Après l'Armistice, il nommé successivement Commandant
de la Région aérienne de Limoges, commandant de
la 2eme puis 1ere Région Aérienne avant d'être
nommé Vice Gouverneur Général de l'Afrique
Equatoriale Française.
Sa loyauté disciplinée envers le régime
de Vichy le désigne pour être envoyé au
Gabon afin de contrer la tentative de ralliement de la colonie
à la dissidence gaulliste le 29 août 1940. Marcel
Tétu a pour mission d'y rétablir lautorité
de la métropole et de raffermir la volonté du
gouverneur en titre Georges Pierre Masson, qui avait accepté
le ralliement aux Gaullistes avant de se rétracter sous
la pression des hommes de Vichy.
Le 26 octobre 1940, débutent les opérations militaires
de la campagne du Gabon. Marcel Tétu a reçu de
Pétain lordre de résister par les armes
aux Forces françaises libres (FFL). Il dispose de quatre
bataillons dartillerie, de quatre bombardiers modernes,
de l'aviso, Bougainville, et d'un sous-marin Poncelet. Il mobilise
également un certain nombre de colons pour combattre
les troupes de la France libre. Le 9 novembre 1940, il est contraint
de capituler à Libreville. Il refuse toutefois de se
rallier aux Forces françaises libres (FFL) et est confié
à lhospitalité des Pères du Saint-Esprit,
puis interné à Brazzaville comme prisonnier de
guerre pendant deux ans. Il en repart en 1943 pour Alger, où
il se place sous les ordres du général Henri Giraud.
A la Libération, son dévouement au Maréchal
Pétain lui vaudront d'être révoqué
de l'Armée de l'Air avec perte du droit au port de l'uniforme
et des décorations.
Il sera amnistié en mai 1965. |
Né
le 30 Octobre 1888 à Chalons-sur-Saône (71 - Saône-et-Loire)
Décédé le 15 Décembre 1983 à
Nice (06 - Alpes-Maritimes) |
|
THOUVENOT
Stéphane - Paul |
- Sous-lieutenant
1929
- Lieutenant de réserve 1931
- Ingénieur 3e classe 1932
- Ingénieur 2e classe 1935
- Ingénieur ire classe 1938
- Ingénieur en chef 2e classe 1939
- Ingénieur en chef lre classe 1943
Militarisé à partir de 1943 :
- Ingénieur en chef 2e classe 1943
- Ingénieur en chef 1re classe 1945
- Ingénieur général 2e classe de l'Air
1950
|
Chargé
de mission aux Etats-Unis en 1939.
Nommé directeur du service d'importation et d'exportation
de la Direction technique et industrielle du ministère
de l'Air, puis de l'atelier industriel de l'Air à Casablanca
en 1940.
|
Stéphane
THOUVENOT est élève à l'Ecole Polytechnique
: détaché dans l'aviation et admis à l'Ecole
militaire et d'application de l'aéronautique en 1929.
Il est affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique
à la Direction générale technique en 1930.
Il quitte l'armée en 1930 et passe à l'Office
national météorologique en 1932. Il est nommé
ingénieur au Service des fabrications de l'aéronautique
en 1935. Il est promu chef de la section des statistiques et
des prix au ministère de l'Air en 1937 avant d'être
détaché au cabinet militaire du ministre de l'Air,
Guy La Chambre, en 1938. Chargé de mission aux Etats-Unis
en 1939, il sera nommé directeur du service d'importation
et d'exportation de la Direction technique et industrielle du
ministère de l'Air, puis de l'atelier industriel de l'Air
à Casablanca en 1940. Il est nommé Chef de division
du contrôle de l'aéronautique à Marseille
en 1943 puis est envoyé en Espagne comme attaché
de l'Air. Il prend successivement la sous-direction en 1944,
la direction en 1945 de la Production et des marchés
de l'aéronautique, celle des Transports aériens
en 1948, enfin celle de la Navigation et des transports aériens
en 1949.
Stéphane TOUVENOT termine sa carrière comme directeur
général adjoint de l'International Air Transport
Association en 1951-1952. |
Né
le 14 juillet 1909 à Nantes (44 - Loire-Atlantique)
Décédé le 22 Juin 2001 à Paris (75) |
|
VALIN
Martial |
- Lieutenant 1920
- Capitaine 1929
- Commandant 1938
- Lieutenant-colonel
1940
- Colonel 1940
- Général de Brigade
aérienne 1941
- Général
de Division Aérienne 1944
- Général
de Corps Aérien 1945
- Général
d'Armée Aérienne 1950
|
Commandant
de la 3eme Division aérienne (ZOAE)
|
Après
son baccalauréat, Martial VALIN s'engage et est affecté
en avril 1917 au 4eme Régiment de Dragons. Il réussit
le concours de l'école militaire de Saint-Cyr et intègre
l'ecole de mai 1917 à février 1918. Aspirant,
il prend part ensuite au combat au sein du 3e chasseurs d'Afrique.
Gazé, il doit être hospitalisé et ne rejoint
son unité qu'en septembre 1918.
Après la guerre, il est affecté au 16e Dragons
et effectue en 1920 une année à l'école
de Cavalerie de Saumur. Promu lieutenant, il se porte volontaire
pour le Levant et est affecté 21e Régiment de
spahis marocains à Constantinople, avant de servir au
Maroc au 22e Spahis et de participer à la campagne du
Rif en 1925. Rentré en France en 1926, il est affecté
au 4e Hussards de Rambouillet, puis passe dans l'aviation. Observateur
en avion en 1927, pilote en 1928, il se spécialise dans
l'aviation de bombardement et le vol de nuit.
Capitaine et commandant d'escadrille en 1929, il étudie
dès 1930 la question du vol groupé de nuit sans
aucun feu et l'atterrissage dans le noir avec seulement quelques
lumières discrètes. Officier d'Etat-major de la
12e Brigade aérienne à Chartres, en 1935, ses
études de tactique aérienne le font appeler au
3e Bureau de l'Etat-major général de l'Armée
de l'Air, où il reste près de trois ans. Affecté
en 1938 à la 33e Escadre aérienne, le commandant
Valin est à la tête d'un groupe de Reconnaissance
qui sera le premier à être équipé
en Potez 63 en 1939. Il fera la Campagne de France à
la tête de ce Groupe.
Nommé ensuite à l'Etat-major de l'Armée
aérienne du théâtre des opérations
Nord-Est, il devient chef du 2e Bureau à Jouarre et travaillera
étroitement avec la RAF. En mars 1940, le commandant
Valin est affecté à la mission militaire française
à Rio de Janeiro. Promu lieutenant-colonel en juin 1940
puis colonel, il envoie en novembre 1940 un télégramme
de ralliement au général de Gaulle qui l'appelle
à Londres et rejoint la Grande-Bretagne en mars 1941.
Succédant à l'amiral Muselier, il se voit confier
la charge de développer et diriger les Forces aériennes
françaises libres. Nommé commandant des FAFL en
juillet 1941, il crée en Angleterre le groupe de chasse
"Ile-de-France" et au Tchad le groupe de bombardement
"Bretagne". Il forme ensuite le groupe de chasse "Alsace"
et le groupe de bombardement "Lorraine" avec les aviateurs
stationnés au Levant et avec les personnels ralliés
après la campagne de Syrie. Il est promu général
de brigade aérienne en août 1941.
En octobre, Martial Valin est appelé au Comité
national français comme commissaire national à
l'Air. Il réussit à former, avec l'appui des Britanniques,
les groupes d'aviation autonomes qui se sont illustrés
sur tous les fronts. Il réorganise également l'aviation
de transport qui, en octobre 1941, relie d'abord la Syrie à
l'Afrique équatoriale française, ensuite à
Madagascar et à Djibouti. Il forme les unités
de parachutistes de la France libre qui s'illustrent en Libye
et en Crète et lors de la libération de la France.
Après avoir formé les groupes "Artois"
et "Picardie", il constitue le groupe de chasse "Normandie"
que le général de Gaulle désigne pour le
front de l'est. Promu général de division aérienne
en mars 1944, il cumule jusqu'en juin 1944, le poste de commandant
des Forces aériennes françaises en Grande-Bretagne,
celui de chef d'Etat-major général adjoint de
l'Armée de l'Air et enfin chef de la mission de l'Air
à Londres.
Malgré ses responsabilités, bravant l'interdiction
du commandement allié, il participe à plusieurs
opérations ; ainsi, il prend part, le 4 août 1944
à un important bombardement de la poche de Falaise à
bord d'un bombardier en qualité de... mitrailleur de
queue.
Quelques jours plus tard, Martial Valin ayant atterri à
Bayeux, rencontre à Chartres les chefs des maquis de
la région à la tête desquels, avec un millier
de FFI, il arrive à la Porte d'Orléans aux côtés
du général Leclerc et participe à la libération
de Paris.
Nommé secrétaire général à
l'Air, il assure le démarrage du ministère de
l'Air jusqu'au retour d'Alger du Ministre Charles Tillon. En
novembre 1944, le général Valin devient chef d'Etat-major
général avant d'être commandant de la 2e
Région aérienne.
En janvier 1945, il est promu au grade de général
de corps aérien.
En mars 1946, il est nommé chef de la Délégation
militaire française au Comité d'Etat-major des
Nations-Unies où il reste affecté jusqu'en février
1947. A cette date, le général Valin est nommé
inspecteur général de l'Armée de l'Air
et, promu général d'armée aérienne
en 1950, demeure à l'inspection générale
jusqu'en 1957. Par décret du 3 juin 1954, le général
Valin est maintenu sans limite d'âge dans la 1ère
section du cadre de l'Etat-major général, ayant
commandé en chef devant l'ennemi.
Membre permanent du Conseil supérieur de l'Air de 1946
à 1968 et membre du Conseil supérieur des Forces
armées en 1955, 1957 et 1959, Martial Valin totalise
plus de 5 000 heures de vol dont 1 000 de nuit. |
Né
le 14 Mai 1898 à Limoges (87 - Haute-Vienne)
Décédé le 19 Septembre 1980 à Neuilly-sur-Seine
(92 - Hauts de Seine) |
|
VENOT
Gaston |
- Sous-lieutenant
1926
- Lieutenant 1928
- Capitaine 1933
- Commandant 1939
- Lieutenant-colonel 1943
- Colonel 1945
- Général de Brigade Aérienne 1948
- Général de Division Aérienne 1953
- Général de Corps Aérien 1956
|
Muté
au Grand Quartier général aérien au 3e
bureau en 1939.
Affecté à l'Inspection générale
de l'armée de l'Air puis au ler bureau de l'État-Major
de l'armée de l'Air en 1940.
|
Gaston
VENOT est élève à l'École spéciale
militaire de Saint-Cyr en 1924. Après diverses affectations,
il prend le commandement de la 4eme escadrille en 1934 avant
de passer à l'état-major de la 2eme région
aérienne en 1935, puis à l'École supérieure
de guerre aérienne en 1937. Muté au Grand Quartier
général aérien au 3e bureau en 1939, il
sera ensuite affecté à l'Inspection générale
de l'armée de l'Air puis au ler bureau de l'État-Major
de l'armée de l'Air en 1940. Il est nommé commandant
du groupe de bombardement II/23 Guyenne en 1942 et du groupement
de bombardement n° 1 en 1945. Il est appelé successivement
comme 2eme sous-chef à l'État-Major de l'armée
de l'Air en 1945, à l'Inspection de l'aviation de bombardement,
puis à l'Inspection des forces aériennes d'outre-mer
comme chef d'état-major en 1946.
Il est détaché au cabinet militaire du président
du Conseil en janvier 1948. Il est promu chef du Service du
personnel de l'armée de l'Air en août 1948 avant
de prendre le commandement de la 3e région aérienne
en 1952. Il est nommé successivement chef d'état-major
adjoint des forces aériennes alliées Centre-Europe
à Fontainebleau en 1953, commandant de la Défense
aérienne du territoire en 1956, et enfin major général
de l'armée de l'Air en 1957.
Gaston VENOT termine sa carrière comme adjoint pour la
Défense aérienne du territoire du général
chef d'État-Major de l'armée de l'Air en 1959.
Il quitte l'armée active mais sera rappelé à
l'activité pour siéger à la Commission
d'enquête Air en métropole du 5 mai au 31 mai 1961. |
Né
le 22 novembre 1904 à Asnières (92 - Hauts-de-Seine).
Décédé le 13 novembre 1979 à Dijon
(21 - Côte d'Or) |
|
VOISIN
André - Paul |
-
Général De Brigade Aérienne |
Commandant
de la 4eme Subdivision Aérienne (02/09/39 au 30/07/40) |
|
Né
le 02 Mars 1877 à Nancy (54 - Meurthe et Moselle)
Décédé le 19 décembre 1966 à
Paris (75) |
|
VUILLEMIN
Joseph |
- Sous-Lieutenant
1910
- Capitaine 1915
- Commandant 1918
- Lieutenant-colonel
1925
- Colonel 1930
- Général de Brigade
Aérienne 1932
- Général
de Division Aérienne 1938
|
Chef
d'Etat-Major de l'Armée de l'Air
|
Joseph
Vuillemin est issu d'une famille modeste et a vécu dans
un quartier populaire. Il quitte les études précocement,
sans le certificat détudes et devient apprenti
électricien.
Il est incorporé en Novembre 1904 et rejoint le 14e bataillon
dartillerie à pied, basé à La Rochelle.
A la fin de son service militaire, il se réengage par
deux fois, et réussi le concours dentrée
à lécole militaire de lartillerie
et du génie de Versailles. Admis en 1909, il en ressort
en 1910 avec le grade de sous-lieutenant et est affecté
tout d'abord au 34e régiment dartillerie puis au
52e dartillerie. En mars 1913, il est transféré
au 62e régiment dartillerie.
En juillet 1913, il se porte volontaire pour rejoindre la toute
nouvelle arme, l'Aviation, et obtient son brevet de pilote militaire
en novembre. Tout en restant attaché administrativement
au 32e régiment dartillerie, il formera les nouveaux
pilotes à lécole de pilotage militaire de
Reims jusqu'à la mobilisation.
Au début de la guerre, il combat au sein de l'escadrille
CM, équipée de Caudron G2 et rattaché à
la 5eme Armée. Après la stabilisation du front,
Joseph Vuillemin prend, en janvier 1915, le commandement de
l'escadrille qui deviendra l'escadrille C 39 en mars. Bien que
pilote d'appareil d'observation, il n'hésitera pas à
en découdre avec les appareils ennemis. Ainsi, alors
qu'il était Capitaine, commandant de l'escadrille C11,
il abattra son premier appareil allemand en septembre 1915.
Victoire qui lui sera attribuée, ainsi qu'à son
observateur. Il obtiendra une seconde victoire en mars 1916,puis
une 3eme en mai 1917.
Promu Commandant, il prend, en février 1918, la tête
de la 12e escadre de bombardement, composée de 9 escadrilles
de bombardement équipées de Breguet 14. Malgré
ses responsabilités, il continuera à participer
aux missions et remportera 4 victoires supplémentaires
jusqu'à l'armistice, ce qui portera son palmarès
à 7 victoires, beau score pour un pilote qui n'a pas
combattu dans la Chasse !
Après la Guerre, il commande toujours la 12eme escadre
de Bombardement, avant d'être promu Lieutenant-Colonel,
et de prendre la tête de laviation dAlgérie
en septembre 1925
Avec le grade de Colonel, il est nommé en 1932, commandant
de laviation du Maroc, puis est promu général
de brigade au sein de la toute nouvelle Armée de lAir.
De novembre à décembre 1933, il organise et prend
part à la Croisère Noire : ce raid, réalisé
avec 30 Potez 25 TOE, reliera en plusieurs étapes, toutes
les colonies Françaises en Afrique : 25000kms parcourus
à bord de ces vénérables biplans, démontrant
ainsi la fiabilité du matériel Français...
Cet exploit vaut à Joseph VUILLEMIN, une solide réputation
et un grand prestige : en 1934, il est nommé inspecteur
adjoint à linspecteur général de
laviation de bombardement, puis adjoint à linspecteur
de laviation de défense métropolitaine,
avant de rejoindre les bancs du centre des hautes études
militaires. Nommé commandant du 1er corps aérien
en août 1936, il est nommé général
de division en février 1938, et devient le chef détat-major
de larmée de lair.
Pendant la Campagne de France, Le Général VUILLEMIN
aura fort à faire pour maintenir un semblant de cohésion
dans une Armée de l'Air en infériorité
matérielle face à l'ennemi. Les querelles récurrentes
sur la doctrine d'emploi de l'aviation l'opposeront maintes
fois aux Généraux de l'Armée de Terre qui
voudraient garder la main sur cette Aviation pour leurs besoin
de soutien. Avec le recul, il sera reproché fréquemment
à Joseph VUILLEMIN de n'avoir pas été assez
ferme dans ses positions , et si tous reconnaissent en lui un
homme de grand courage, ses qualités de Chef de l'Armée
de l'Air seront souvent critiquées.
Mais malgré le désastre des Armées, dont
une grosse part sera imputée à l'Armée
de l'Air, le Général VUILLEMIN n'est pas révoqué
suite au procés de Riom, et devient inspecteur général
de larmée de lair sous les ordres du Maréchal
Pétain. En novembre 1940 il est mis en congé du
personnel naviguant à sa demande, et ne prendra aucune
part dans le Gouvernement de Vichy dont il ne partage pas les
"valeurs"...
Après le débarquement des Alliés en Afrique
du Nord, il sort de sa réserve et, se présentant
avec le grade de Lieutenant-Colonel, se porte volontaire pour
combattre au sein d'une escadrille de Bombardement équipée
de B26 Marauder... Mais sa santé ne lui permet pas de
servir à nouveau, et Joseph Vuillemin est placé
en section de réserve en mars 1945.
Après la Guerre, en 1946, il va fonder une petite compagnie
de transport aérien, la Compagnie Algérienne des
Transports Aériens (CATA), dont les appareils, quatre
NC 702 puis trois Douglas DC-3, vont être décorés
de la célèbre cocotte qu'il arborait sur ces appareils
pendant la 1ere Guerre Mondiale. La compagnie sera absorbée
en 1950 par la société Aigle Azur.
Après l'indépendance de l'Algérie, Joseph
VUILLEMIN retourne en métropôle. Il décédera
dune crise cardiaque le 23 juillet 1963 à lhôpital
militaire de Lyon. |
Né le 14 mars 1883 à
Bordeaux (33 - Gironde)
Décédé le 23 juillet
1963 à Lyon (69 - Rhône)
|
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ZIEGLER
Henri - Alexandre |
- Ingénieur
aéronautique de 3e classe 1931
- Ingénieur aéronautique de 2e classe 1933
- Ingénieur aéronautique de le classe
|
Chef
adjoint de la mission d'achat de l'Air aux USA en 1939.
|
Henri
ZIEGLER est élève de l'Ecole polytechnique en
1936 puis de l'école militaire et d'application de l'aéronautique.
En 1928, il est nommé ingénieur de l'aéronautique
avant de rejoindre l'Ecole nationale supérieure de l'aéronautique
en 1929. Il est nommé Directeur adjoint du centre d'essais
en vol de Villacoublay en 1937 puis devient Chef adjoint de
la mission d'achat de l'Air aux USA en 1939. Il devient Chef
d'état-major des forces françaises de l'intérieur
auprès du général Koenig en 1944 et sera
envoyé en mission en Grande-Bretagne et aux USA.
Il est nommé Directeur général adjoint
d'Air France en 1946 puis directeur général en
1948. Il devient Directeur du cabinet de Chaban-Delmas en 1954
puis du cabinet Corniglion-Molinier en 1955 et à nouveau
de Chaban-Delmas en 1956. Il est nommé Administrateur-directeur
général de la Société anonyme des
ateliers d'aviation Louis Breguet de 1957 à 1967, PDG
de Sud-Aviation en 1968 puis de la SNIAS de 1970 à 1973.
Il est Fondateur d'Airbus Industrie. |
Né
le 18 novembre 1906 à Limoges (87 - Haute-Vienne)
Décédé le 24 Juillet 1998 à Paris
(75) |
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WATTEAU
André - Louis |
-
Général De Brigade Aérienne |
Deuxième
Adjoint au Commandant de la 1ere Armée Aérienne
(02/09/39 au 27/09/39)
Affecté à la zone d'opérations aériennes
de l'Est (27/09/39 au 25/06/40) |
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Né
le 23 Juillet 1883 à Précu-sur-Oise (60 - Oise)
Décédé en janvier 1946 |
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WEISS
Pierre - Théodore |
-
Général de Division Aérienne |
Inspecteur
Adjoint pour la Préparation pré et post militaire
à l'inspecteur de l'Enseignement Supérieur Aérien
(01/07/39 au 04/03/40)
Adjoint au Commandant de la 5eme Région Aérienne
Chargé des Ecoles (04/03/40 au 01/07/40) |
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Né
le 17 Octobre 1889 à Nancy (54 - Meurthe et moselle)
Décédé le 8 Aout 1970 à Antibes
(06 - Alpes-Maritimes) |
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