324
Exemplaires ont été construits
depuis la date du premier vol en Septembre 1926.
A
ce jour , sur les 324 appareils fabriqués, 3 sont recensés
dans la liste
ci-dessous :
En Juin 1924, le bombardier
Leo 12 fait son premier vol. Cet appareil, biplan bimoteur biplace
étudié par la société Lioré &
Olivier, est fabriqué à quatre exemplaires. Motorisés
par des moteurs Lorraine-Dietrich de 400 ch, ces 4prototypes seront
utilisés expérimentalement comme bombardiers de nuit
dans des escadrilles opérationnelles. De cette première
version, sera extrapolée le LeO 121, appareil civil de transport
qui ne sera produit qu'à un seul exemplaire. En 1926, est
lancé un nouveau prototype : le LeO 122, motorisé
par deux Gnome-Rhône (Bristol) Jupiter de 420ch. Cette version
ne sera pas non plus lancée en production mais servira de
base à la version LeO 20 qui coonnaitra un grand succès
comme bombardier de Nuit.
Le LeO 20, plus grand que
le LeO 122 était d'une apparence rustisque et simple : un
fuselage de section rectagulaire porté par deux ailes rectangulaires
de tailles identiques et reliées entre elles par trois paires
de mats. Pour soigner son aérodynamisme (!) il était
équipé d'un train fixe caréné. Ce bombardier
4 / 5 places fut construits à plus de 320 exemplaires et
ne sera retiré du service actif qu'en 1937. Au cours de sa
longue carrière, plusieurs développement furent expérimentés
: ainsi un exemplaire reçut un canon de 37mm en lieu et place
des mitrailleuses jumelées dans la tourelle avant. Un autre
servit de banc d'essai à des motorisations Gnôme Rhône
à compressuers. Sous l'appellation LeO 201, quelques appareils
seront transformés en avion d'entrainement capables d'emmener
des parachutistes. Le LeO fut également utilisé par
l'Aéronautique Navale et exportés en Roumanioe (7
Appareils) et au Brésil (2 Exemplaires)
Sur la base du Leo 20, fut
développé un quadrimoteur en plusieurs versions. Le
LeO 203, motorisé par des Gnome-Rhône 7Kb en étoile
de 300 ch, fit son premier vol en mars 1931. Ses moteurs étaient
installés par paire en tandem sur les ailes basses. Le LeO
205, équipé de quatre moteurs Renault 9 Ca, était
similaire au LeO 203. Le LeO 204 n'était que la déclinaison
navale du LeO 203, équipé logiquement de flotteurs.
Finalement, seul le LeO 206 fut mis en production, environ quarante
appareils. Cette version, équipée de moteurs Gnome-Rhône
7 Kds de 350 ch compressés avait un nez redessiné,
il possédait une mitrailleuse de queue et une gondole ventrale
qui abritait le mitrailleur défendant le secteur inférieur.
On peut citer enfin les LeO
207 et LeO 208 qui clotureront le développement du LeO20.
Le Leo 207 était motorisé par des Gnome-Rhône
Titan Major, et connus une petite production (3 exemplaires). Le
LeO 208, développé en 1936, était un version
plus évoluée que les précédentes : hormis
les moteurs Gnome-Rhône 14 plus puissants (770ch), la surface
alaire des ailes basses a été réduit par la
réduction de la cordes la cabine est désormais fermée
et le train d'atterrissage est rétractable. Le LeO 208 est
bien plus performant que le vieillissant LeO 20, il atteignait 325km/h,
mais aucune suite n'est donnée à cette version. .