Deux
commandes ont été passées aux Etats-unis
par l'Armée de l'air Française :
- 100
DB-7 équipés de Pratt et Whitney PW R-1830-SC3G
- 170
DB-7 équipés de Pratt et Whitney
Twin WaspP S3C4G
116
DB-7 ont été livrés au total à La
France au moment de l'Armistice. 26 autres DB-7 ont été
pris en compte entre Juin et Octobre 1940. 6 Appareils non assemblés,
servirent de pièces de rechange. La campagne de France
ayant coûté 14 appareils perdus au combat
A
ce jour , sur les 142 appareils fabriqués , 47 sont recensés
dans la liste
ci-dessous :
Devant l'incapacité
de l'industrie Française à produire suffisamment
de bombardiers modernes, c'est vers l'étranger et notamment
les Etats-Unis que le Minsitère de l'Air se tourne. La
délégation Française est très impressionnée
par les performances et la maniabilité du Douglas Modèle
7B. Et malgré le crash d'un appareil en démonstration
sur un moteur, la France passe une première commande de100
exemplaires le 15 Février 1939. Le premier appareil, Français,
devenu Douglas DB7, fait son vol aux Etats-Unis le 17 Aout 1939.
Après l'entrée
en guerre de la France, une seconde commande de 170 appareils
est passée en Octobre 1939. Ces derniers sont équipés
de moteurs Pratt et Whitney S3C4-G à compresseurs. mais
faute de disponibilité de ces nouveaux moteurs, ce n'est
qu'à partir du 131eme appareil que le DB7 en fut équipé.
Deux autres commandes seront
passées, mais l'Armistice ne permettra pas de les honorer.
La première portait sur 100 DB7A à moteur P&WR-2600
de 1600ch et la seconde sur 550 DB7-3 équipés de
Wright R-2600-23.
Les Douglas DB7 livrés
à la France étaient livrés par bateau au
Maroc et assemblés sur place. Ils sortaient des lignes
d'assemblage couleur métal avant de recevoir un camouflage
standard. Le premier appareil est perçu par l'Armée
de l'Air le 31 octobre 1939, mais ce n'est qu'à partir
de Janvier 1940 qu'ils commencent à équiper les
unités de Bombardement. La fabrication est cependant lente,
et au 10 Mai 1940, seuls 64 exemplaires sont en service.
Les Douglas DB7 ne prirent
part aux combats que peu de temps : le premier engagement eu lieu
avec le GB II/19 le 31 Mai 1940, et dès le 17 Juin, tous
les Groupes de Bombardement équipés de Douglas DB7
sont renvoyés en Afrique du nord. L'Armée de l'air
a en effet décidé de mettre à l'abri en AFN
ses appareils les plus modernes. Pendant cette courte campagne,
14 DB7 seront perdus en combats.
Au final, seuls 116 appareils
auront été perçus par l'Armée de l'Air.
26 autres exemplaires seront assemblés après l'Armistice,
et 6 autres serviront de réserves de pièces détachées.
Sous les couleurs de l'Armée
de Vichy, les Douglas DB7 seront engagés contre les alliés
à Gibraltar, avant de rejoindre les unités françaises
Libre. certains d'entre eux seront utilisés lors des combats
pour la réduction des "poches de l'Atlantique".
Le
Douglas DB-7 n'a été utilisé par l'Armée
de L'air que sous une seule version.
Cependant,
la deuxieme commande de 170 appareils a été équipée
de moteur Pratt et Whitney Twin WaspP S3C4G, mais seulement
à partir du No131 : les nouveaux moteurs n'étaient
pas encore prêt lors de l'assemblage des premiers exemplaires
D'autres
améliorations furent intégrées au fil de
la production : ajout de blindage pour optimiser la protection
de l'équipage, et de réservoirs auto-Obturants
pour réduire le risque d'incendie