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Site in English
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Historique
Le GAO 504 a été
créé en Juillet 1937 à Chartres. Equipés
de Potez 390, il reçut, en 1938, 4 Autogires LeO C30
A
la date du 10 Mai 1940, le GA0 504 est rattaché à
la 1ere Armée de la 1ere Division aérienne de la ZOAN
(Zone d'Opérations Aériennes Nord).
Etat-Major
Commandants
du Groupe GAO 504
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ROY
Jules |
1er Octobre
1938
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Commandant
GINESTET Marcel |
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Personnel
Pilotes
et Membres d'Equipages du Groupe
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Personnel
Naviguant
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Grade
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Fonction
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Divers
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Etat
Civil
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Photos |
Citations
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AGOUTIN
Georges - Désiré |
Lieutenant
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Pilote
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Diplômé d'une
école d'Agriculture, Georges AGOUTIN s'engage en Juillet
1915 pour la durée du conflit. Il sera gazé
en 1916 lors de la Bataille de la somme. Il terminera la guerre
avec le grade de maréchal des logis.
En 1939, Georges AGOUTIN est à nouveau mobilisé
comme lieutenant dans larmée de lair. Lors
de missions au-dessus de l'Italie, il sera blessé et
soigné à Blida en Algérie. il rentre
en Métropole le 17 juillet 1940.En Avril 1941, il rejoint
la Résistance, et devient Agnet de Renseignement. Sous
le pseudonyme de "Alain AGNIOL ou AGNIEL", il sera
chef dun réseau au sein du rseau SR Kléber/SR
Air.Il recrutera notamment André GARDES, ancien compagnon
d'Armes au GAO 504 (voir André GARDES plus loin dans
cette page)
Mais sur dénonciation, Il est arrêté 17
mai 1942, en même temps qu'André GARDES venu
lui apporter des renseignements. Sa compagne et sa fille Jeanine
seront également arrêtées mais libérées
quleques jours plus tard.
Il sera interrogé et torturé avant d'être
transféré à la prison de Fresnes où
il apprendra en Janvier 1943, que son épouse a de nouveau
été arrêtée. Il sera jugé
le 11 janvier 1943 en compagnie de 12 autres détenus
et comdamné à mort. La peine de cinq des condamnés
fut modifiée en déportation (aucun des cinq
ne revint des camps...) mais les sept autres condamnés,
dont Georges AGOUTIN et André GARDES, également
seront passés par les armes le 30 Avril 1943, sur le
stand de tir du Ministère de l'air.
Georges AGOUTIN sera nommé Capitaine à titre
posthume et décoré de la Médaille de
la Résistance.
Source : "Le Maitron"
- https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article169707
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Né le 22 Septembre
1897 à Mesnil sur Estrée (27 - Eure)
Tué le 30 Avril
1943 à Paris (75)
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BLEUSTEIN-BLANCHET
Marcel |
Sous-Lieutenant
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Pilote
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Marcel BLEUSTEIN est
le dernier des neuf enfants d'Élise et Abraham BLEUSTEIN,
émigré russe d'origine juive vivant à
Paris. Marcel BLEUSTEIN, élève peu attentif,
quittera rapidement l'Ecole et c'est en autodidacte, qu'il
suivra dès l'age de quatorze ans, son père vendeur
de mobilier. Il sera influencé également par
sa mère, investie dans plusieurs associations caritatives.
En 1926, Il se lance
dans la publicité et créera, avec son frêre
Georges, la Société Publicis, allant ainsi contre
l'avis de son Père qui ne croit guère en ce
type de commerce... Mais sa société connait
de beaux succés et cela lui permet d'acquérir
en 1935, la station de Radio privée "Radio LL",
qu'il renommera "Radio Cité". C'est notamment
par le biais de cette nouvelle Radio qu'Edith PIAF chantera
pour la première fois sur les ondes. Diriger cette
Radio lui donnera l'opportunité de rencontrer de nombreuses
personnalités politiques de l'époque et lui
permettra .d'étendre son influence.
En 1939, Marcel BLEUSTEIN,
diplomé pilote dans le civil, est logiquement mobilisé
comme pilote dans l'Armée de l'Air et combattra au
sein du GAO 504.
Mais après l'Armistice,
les Allemands saisissent tous ses biens. Il perd également
la Société PUBLICIS et bien sûr la Radio
Cité.
Sa tête étant
mise à prix, il rejoint Londres pour échapper
à l'occupant. et, sous le pseudonyme de "BLANCHET",
combattra au sein des Forces Françaises de l'Intérieur
puis dans les forces Françaises Libres. Pour son
engagement actif dans la lutte, il recevra notamment la
Croix de Guerre 1939-1945 et le grade de Chevalier de la
Légion d'Honneur
Après la guerre,
en 1954, Marcel BLEUSTEIN obtient le droit, par décret
du Gouvernement (!) d'ajouter son pseudonyme de résistant
"BLANCHET" à son nom de Famille. Marcel BLEUSTEIN-BLANCHET
reprend les rènes de Publicis et en fera le Groupe
Leader National, puis Européen de la Publicité.
Et c'est lors de l'implantation du Groupe Publicis aux Etats-unis
qu'il introduira en France, les enquêtes d'opinions
en s'inspirant des méthodes Améircaines de Georges
GALLUP, inventeur du sondage moderne. Le Groupe devient alors
Mondial et sera issé au 3eme rang Mondial des Groupes
de communication, sous l'impulsion de Maurice LEVY, le successeur
de Marcel BLEUSTEIN-BLANCHET
Marcel
BLEUSTEIN-BLANCHET écrira également plusieurs
livres dont "Sur mon antenne", "La
Rage de convaincre", "Mémoires d'un lion"
et "La Nostalgie du futur", qui lui vaudront
d'être l'invité d'émissions radio ou de
télévision, telles que Bouillon de culture de
Bernard Pivot et Le Grand Échiquier de Jacques Chancel.
Sa mort entrainera un
conflit de succession entre ses héritiers qui ne sera
réglé que deux ans plus tard via un accord.....
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Né le 21 Aout
1906 à Enghien Les Bains (95 - Val d'Oise)
Décédé
le 11 Avril 1996 à Paris (75)
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CHEVALLIER
André - Edmond |
Sergent-Chef
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Pilote
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Le
15 Mai 1940, son appareil, le Potez 63-11 n°388 est gravement
touché par la Flak et s'écrase. Grièvement
blessé, le sergent-chef CHEVALIER est fait prisonnier. |
Né le 11 Mai
1909 à Gland (02 - Aisne)
Décédé
le 21 Décembre 2007 à Chateau-Thierry (02 -
Aisne)
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CORNU
Roger |
Sergent
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Pilote
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Roger CORNU obtiendra
son Brevet de pilote le 1er Aout 1939 (N° de Brevet 27890).
Le 17 Octobre 1939, son
appareil, le Potez 390 n° 88 est détruit à
l'atterrissage :l'équipage est indemne
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DE-MONTAL
Jean - Albert |
Capitaine
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Observateur
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Le
15 Mai 1940, son appareil, le Potez 63-11 n°388 est gravement
touché par la Flak et s'écrase. Le Capitaine DE-MONTAL
est tué. |
Né le 2 Avril
1911 à Paris (75)
Tué le 15 Mai
1940 à Mignault (Belgique)
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GARDES
André - Marcel |
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Mitrailleur
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Passioné d'Aviation,
André Gardes obtint son brevet de pilote de tourisme
à dix-huit ans et effectuera son service militaire
comme Mitrailleur au sein de la 33e Escadre Aérienne,
alors basée à Essey-lès-Nancy. Mais lors
d'un accident en vol, il doit évacuer son appareil
en parachute et se blesse en arrivant au sol. Cette blessure
l'empêchera d'exaucer son rêve : devenir Pilote
Militaire de Réserve....
A la mobilisation en 1939, André GARDES est affecté
au GAO 504, toujours comme Mitrailleur et sera cité
avec obtention de la Croix de guerre. Après l'Armistice,
il se retrouve à Alger où il retrouve un compagnon
d'Armes du GAO 504 : Georges AGOUTIN. André GARDES
entre en métropole, en septembre 1940 et travaillera
aux chantiers Lioré-Olivier du Loiret. Il est alors
recruté par Georges AGOUTIN au printemps 1941, pour
rejoindre les Forces Françaises de l'Intérieur.
Ses nouvelles fonctions de contrôleur du ravitaillement
à la SNCASE-URP (Société nationale de
construction aéronautique du Sud-Est, usine de la région
parisienne) lui permettent en effet de fournir des renseignements
sur les mouvements de troupes, le transport de matériel
militaire. Il assurera également la liaison avec dautres
résistants.
Le 17 mai 1942, il fut arrêté dans la rue pour
« espionnage », alors quil apportait un
rapport sur lartillerie allemande à Georges AGOUTIN.
Celui-ci venait dêtre lui aussi appréhendé
sur dénonciation. Ils furent emprisonnés tous
les deux à la prison de Fresnes dans la même
cellule. André Gardes fut déféré
le 20 janvier 1943 devant le tribunal militaire allemand de
Paris : il fut condamné à mort avec Georges
AOUTIN ; les autres furent déportés et moururent
dans les camps.
André Gardes apprit le rejet de son recours en grâce
le 30 avril, quil évoqua dans sa dernière
lettre : « Ma pauvre chérie, Japprends
la terrible nouvelle. Cest la dernière lettre
que je tadresse. Tout est fini, le jugement est revenu
confirmé, il est environ 10 heures, et je dois être
fusillé à 15 heures. Il me reste donc peu de
temps à vivre. En premier lieu, je te supplie dêtre
forte, mon Aimée. De mon côté, jusquà
la dernière minute, je veux rester courageux. Ma dernière
pensée sera pour toi, et nos deux petits. Pardonne-moi
de te faire tant souffrir, toi qui mas rendu si heureux.
Tu sais quel idéal ma toujours conduit. Que Dieu
te protège... Je vais essayer de mourir en chrétien,
moi qui me trouve au seuil de grand mystère, je nai
plus de foi quen Dieu. Fais que nos petits deviennent
des hommes, de vrais hommes, de vrais Français. Ils
nont pas le droit de désespérer de lavenir.
Je compte sur toi pour mener à bien cette grande tâche.
Pour moi, joffre ma souffrance afin de téviter
de nouvelles épreuves, ainsi quà nos petits.
Prie pour moi. De linfini où je vais aller, heureux
ou pas, mon âme ne pensera quà toi et à
nos chers enfants. Que Dieu soit pitoyable à mon sacrifice,
moi qui aurais tant voulu mourir en plein ciel de bataille.
QuIl protège notre Patrie et la sauve. Adieu
à toi. Adieu à nos petits. Adieu à notre
beau pays de France, André.
P.S. À linstant je viens de me confesser
et de recevoir la communion, aussi vais-je pouvoir partir
plus confiant et plus fort. »
Un peloton dexécution allemand le fusilla avec
Georges AGOUTIN le 30 avril 1943. André Gardes tomba
à 16 h 04, au stand de tir du ministère de lAir,
place Balard. Son corps a été inhumé
dans le carré des corps restitués, dans le cimetière
dIvry-sur-Seine.
Il a été déclaré « Mort
pour la France » , et son nom figure sur le monument
en mémoire au personnel de la SNCASE-URP, dans lenceinte
de la société Eurocopter à La Courneuve
(Seine-Saint-Denis). On peut également le lire sur
la plaque commémorative apposée avenue du Pont-de-Sèvres
(Paris, XVe arr.), en hommage aux fusillés du stand
de tir : la plaque du ministère de la Défense
à Paris XVème
. Il est enfin inscrit sur le mémorial des Services
spéciaux de Ramatuelle (Var).
Son action dans la Résistance lui valut une étoile
de vermeil à ajouter à la Croix de guerre quil
avait déjà obtenue dans les Flandres en 1940.
Source : "Le Maitron"
- https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article169707
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Né le 4 Février
1914 à Paris (75)
Tué le 30 Avril
1943 à Paris (75)
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GINESTET
Marcel - Pierre |
Commandant
|
Commandant
du Groupe
|
Marcel
GINESTET sera nommé Capitaine en Mars 1930 alors qu'il
servait au 12eme Régiment d'Aviation |
Né le 10 Juillet
1897 à Montpellier (34 - Hérault)
Décédé
le 27 Novembre 1982 à Poisvilliers (28 - Eure)
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HENRARD
Roger - Fernand |
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Observateur
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Après une expérience
de mécanicien dans l'aviation à la fin de la
Grande Guerre, Roger HENRARD fut employé dans les établissements
Jules Richard à Paris, dont la spécialité
était la fabrication d'appareils enregistreurs pour
la météo et d'appareils photographiques stéréoscopiques,
dont le Vérascope. Ayant passé son brevet de
pilote d'avion de tourisme, il se lança dans la photographie
aérienne à l'aide d'un appareil Altiphote Richard
Labrely, fabriqué par les établissements Jules
Richard. En 1938, il remplit des missions d'espionnage au-dessus
de l'Allemagne pour le compte des services de renseignements.Pendant
la Campagne de France, il servira comme Observateur au sein
du GAO 504. Après la guerre, il reprit la direction
des établissements Jules Richard, tout en poursuivant
ses activités de pilote-opérateur. Il a ainsi
photographié Paris à basse altitude et couvert
plusieurs départements et villes de France sur la période
comprise entre 1948 et 1972, principalement pour le compte
d'industriels. La collection, qui atteignit plus de 20 000
clichés, servit aussi à l'édition de
cartes postales.
A sa mort fut fondée
la société d'exploitation de la photographie
aérienne Roger Henrard, dont les bureaux s'installèrent
à Saint-Maur-des-Fossés (Val de Marne) et les
laboratoires au Ban-Saint-Martin (Moselle). La société
commercialisa les négatifs et les épreuves en
s'adressant notamment aux services d'archives des villes et
des départements concernés par les campagnes
photographiques.
Source : Archives Ville
de Saumur - http://archives.ville-saumur.fr/f/13Fi/mosaique/?
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Né le 17 Février
1900 à Paris (75)
Décédé
le 26 Juin 1975 à Croissy sur Seine (78 - Yvelines)
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JACOB
André - Etienne |
Lieutenant
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Observateur
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En
1930, dès sa sortie de l'Ecole polytechnique, André
JACOB choisit l'aviation et sert, pendant son service militaire
comme Sous-Lieutenant à l'Ecole militaire et d'application
de l'aéronautique à Versailles. Il est breveté
Obervateur en juillet 1931 et quitte l'Armée deux mois
plus tard.
De 1931 à 1937,
il exerce des fonctions industrielles, d'abord à la
Courneuve, puis au Maroc. Il mène en parallèle
des études universitaires très brillantes qui
auraient pu l'orienter vers le domaine de la recherche, mais
sa foi religieuse est plus forte, et André JACOB rejoint
le Séminaire des Carmes.
En 1939, il est mobilisé
comme Lieutenant de réserve et rejoint le GAO 504 alors
basé à Chartres.avant de rejoindre le GR I/14
le 21 Mai 1940, puis le GR II/22 le 6 Juin 1940. Il sera cité
pour son engagement dans les combats en Hollande et en Belgique
A l'Armistice, il choisit
de poursuivre le combat et rejoint l'Angleterre le 24 juin
1940 à bord d'un Potez 63-11 piloté par le Sous-Lieutenant
NEUMANN et avec le sergent Marcel MOREL. . A son père,
le professeur Charles Jacob, la dernière carte postale
d'André dit en substance : "De longtemps vous
n'aurez pas de mes nouvelles. Je vais où semble m'appeler
mon devoir".
Affecté au 149
Squadron de la Royal Air Force à la mi-juillet 1940,
il prend part à cinq missions de bombardement sur l'Allemagne
comme mitrailleur fin juillet et début août 1940.
Affecté comme observateur
au Groupe mixte de combat n° 1 que commande le lieutenant-colonel
DE MARMIER, le lieutenant JACOB prend part à l'expédition
de Dakar puis à la campagne de ralliement du Gabon
à la France libre au cours de laquelle il remplit plusieurs
missions de guerre.
Le 9 novembre 1940, n'étant
pas de service mais volontaire, il quitte Douala à
6 heures à bord du Bristol Blenheim N3623, seul avion
pourvu de radio dont le groupe dispose, avec l'adjudant radio
Tazer et le sergent-chef pilote Le Guyader. Mission : reconnaissance
de la région de Libreville, au Gabon, et lancement
de tracts sur la ville. Dernier message reçu à
Kribi vers 6 heures 30, puis un message radio, sans doute
postérieur, de Campo, frontière nord de la Guinée
espagnole. Puis, plus rien. L'avion n'a pas atteint Libreville
où les tracts n'ont pas été jetés.
Toutes les recherches sont restées sans résultat.
L'hypothèse la
plus vraisemblable est une perte en mer dans les parages du
cap Saint-Jean, siège de tornades et de mauvais temps
permanent. Il est possible également que l'appareil
ait été abattu par la DCA espagnole.
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Né le 14 Avril
1909 à Corenc (38 - Isère)
Tué le 9 Novembre
1940 à Libbreville (Gabon)
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LEON |
Aspirant
|
Observateur
|
Le
17 Octobre 1939, son appareil, le Potez 390 n° 88 est détruit
à l'atterrissage : l'équipage est indemne |
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MAUREL
Fernand - Paul |
Lieutenant |
Observateur |
Le
Lieutenant Fernand MAUREL rejoindra par la suite le GAO 503
et sera tué par accident le 3 Juillet 1940 en Algérie |
Né le 4 Octobre
1904 à Bains (43 - Haute-Loire)
Tué le 3 Juillet
1940 à Baudens (Algérie)
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ROY
Jules - Désiré |
Lieutenant
|
Observateur
|
A l'origine Officier d'Infanterie,
puis Officier Tirailleur en Afrique Du Nord, il intègrera
l'Armée de l'air française en 1935.Il sera affecté
à la 51eme Escadre Aérienne de Tours, avant
de rejoindre, en Octobre 1938, le GAO 504, alors basé
à Chartres. Il sera nommé Commandant du Groupe
le 15 Mars 1939.
Après l'Armistice,
Jules Roy reste fidèle à Pétain et publie
"La France sauvée par Pétain".
ouvrage qui confirme son attachement au régime de Vichy...
Jules ROY rejoint pourtant les "Gaullistes" après
le débarquement des alliés en Afrique du nord
en novembre 1942. Jules ROY rejoint l'Angleterre et combattra,
de 1943 à 1945, au sein des Forces Aériennes
Françaises Libres. Il sera chef de bord, bombardier
et co-pilote dans le groupe de bombardiers lourds le «
Lorraine ».
En s'appuyant sur le souvenir
de ces missions au-dessus de l'Allemagne, Jules ROY écrira
notamment "La Vallée heureuse" qui
lui vaudront le prix littéraire Renaudot en 1946. Plus
tard en 1951, il écrira "Retour de lEnfer",
son journal de guerre écrit du 9 septembre 1944 au
15 mars 1945.
Colonel et chef du Service
de linformation de lAir, il participera à
la guerre d'Indochine avant d'afficher son désaccord
avec la Politique menée en Indochine : il démissionne
de l'Armée en 1953 et se consacre pleinement à
l'écriture
Jules Roy, auteur dune
cinquantaine douvrages, reçoit le Grand Prix
de lAcadémie française pour lensemble
de son uvre littéraire en 1956.
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Né le 22 Octobre
1907 à Rovigo (Algérie)
Décédé
le 15 Juin 2000 à Vézelay (89 - Yonne)
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SOUTIF
Henri - Octave |
Sergent
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Mitrailleur
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Le
15 Mai 1940, son appareil, le Potez 63-11 n°388 est gravement
touché par la Flak et s'écrase. Grièvement
blessé, le sergent SOUTIF est fait prisonnier. |
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Histoires
d'Equipages
Equipages
du Groupe
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Noms
de pilotes
|
Grade
|
Fonction
|
Divers
|
Equipage
|
CORNU
Roger |
Sergent
|
Pilote
|
Potez
390 n° 88 : Détruit à l'atterrissage
le 17 Octobre 1939 : l'équipage est indemne |
LEON |
Aspirant
|
Observateur
|
Equipage
|
CHEVALLIER
André |
Sergent-Chef
|
Pilote
|
Potez
63-11 n° 388 : Détruit en combat aérien
le 15 Mai 1940. Le Capitaine DE-MONTAL est tué, le
Sergent-Chef CHEVALIER et le Sergent SOUTIF, blessés,
sont faits prisonniers |
DE-MONTAL
Jean |
Capitaine
|
Observateur
|
SOUTIF
Henri |
Sergent
|
Mitrailleur
|
Terrains
d'accueil
|
Période
d'utilisation des terrains
|
Noms
|
Départements
|
Villers-Lès-Guise |
02
- Aisne
|
03
Septembre 1939
|
Sissone
La Malmaison |
02
- Aisne
|
20
Septembre 1939
|
Cannes-Mandelieu |
06
- Alpes-Maritimes
|
19
Octobre 1939
|
Brunehamel
(Section) |
02
- Aisne
|
Octobre
1939
|
Le
Cateau-Cambrésis (Section) |
59
- Nord
|
Février
1940
|
Denain
Prouvy |
59
- Nord
|
10
Avril 1940
|
Mellet
(B) (Section Potez 390) |
Belgique
|
10
Mai 1940
|
Denain
Prouvy |
59
- Nord
|
17
Mai 1940
|
Lamberville |
76
- seine-Maritime
|
20
Mai 1940
|
Bacqueville-En-Caux |
76
- seine-Maritime
|
21
Mai 1940
|
Dissolution
GAO |
76
- seine-Maritime
|
06
Juin 1940
|
|
Cliquez
sur la carte pour l'agrandir : |
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Appareils
Le
GAO 504 a été équipé depuis sa création,
des appareils suivants :
Les appareils
utilisés sont décrits dans le fichier accessible par
le lien ci-dessous. Vous y trouverez les n° de série,
d'Immatriculation, la date d'affectation au groupe, et le sort de
l'appareil.
Dans
cette liste sont identifiés :
- 4 LeO C30
- 8 Potez 390-11
- 1 Potez 63-11
Pertes
Personnels
Naviguants tués
|
1
|
Capitaine
DE-MONTAL (Combat) |
15
Mai 1940
|
Personnels
Naviguants blessés
|
2
|
Sergent-Chef
CHEVALIER (Combat) |
15
Mai 1940
|
Sergent
SOUTIF (Combat) |
15
Mai 1940
|
Personnels
Naviguants prisonniers
|
2
|
Sergent-Chef
CHEVALIER |
15
Mai 1940
|
Sergent
SOUTIF |
15
Mai 1940
|
Sources
- Les
dates et lieux de Naissance du Personnel du Groupe sont extraits
majoritairement du site : "Mémoires
des Hommes"
- Livres : "Ils étaient
là" de Mr Jacqueline et Paul MARTIN - Editions Aéro-Editions
- ...
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